Difference between revisions of "Suzumiya Haruhi (fr) : Tome 3 - Rhapsodie en feuilles de bambou"

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Le mois de Mai était déjà très chaud, mais Juillet était tout simplement insupportable. L'humidité était encore pire, montant mon facteur humidex <!-- http://www.msc-smc.ec.gc.ca/cd/brochures/humidity_f.cfm#2 --> à des niveaux records. Il n'y avait aucune chance qu'un lycée pailleron <!-- http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_%C3%89douard-Pailleron --> comme le notre ait des installations de grande classe comme l'air conditionné. La salle de classe 1-5 grésillait comme la salle d'attente pour un bus en direction de l'enfer. J'étais persuadé que l'architecte n'avait aucune idée de la signification d'un "milieu de vie confortable".
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Le mois de mai était déjà très chaud, mais juillet était tout simplement insupportable. L'humidité était encore pire, montant mon facteur humidex <!-- http://www.msc-smc.ec.gc.ca/cd/brochures/humidity_f.cfm#2 --> à des niveaux records. Il n'y avait aucune chance qu'un lycée pailleron <!-- http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_%C3%89douard-Pailleron --> comme le notre ait des installations de grande classe comme l'air conditionné. La salle de classe 1-5 grésillait comme la salle d'attente pour un bus en direction de l'enfer. J'étais persuadé que l'architecte n'avait aucune idée de la signification d'un "milieu de vie confortable".
   
 
Pour rendre les choses encore pire, cette semaine était la première semaine des examens trimestriels de juillet, la gaieté dans mon cœur étant partie s'attarder aux environs du Brésil, sans vouloir revenir pour le moment.
 
Pour rendre les choses encore pire, cette semaine était la première semaine des examens trimestriels de juillet, la gaieté dans mon cœur étant partie s'attarder aux environs du Brésil, sans vouloir revenir pour le moment.

Revision as of 23:12, 17 November 2007

Rhapsodie en feuilles de bambou



Le mois de mai était déjà très chaud, mais juillet était tout simplement insupportable. L'humidité était encore pire, montant mon facteur humidex à des niveaux records. Il n'y avait aucune chance qu'un lycée pailleron comme le notre ait des installations de grande classe comme l'air conditionné. La salle de classe 1-5 grésillait comme la salle d'attente pour un bus en direction de l'enfer. J'étais persuadé que l'architecte n'avait aucune idée de la signification d'un "milieu de vie confortable".

Pour rendre les choses encore pire, cette semaine était la première semaine des examens trimestriels de juillet, la gaieté dans mon cœur étant partie s'attarder aux environs du Brésil, sans vouloir revenir pour le moment.

Mes résultats de milieu de trimestre étaient déjà désastreux, donc inutile d'imaginer que mes examens de fin de trimestre puissent jamais avoir un résultat satisfaisant. C'était principalement dû au fait que je passais trop de temps avec la SOS-Brigade, et qu'en conséquence je n'arrivais pas à me concentrer sur mes études. Je ne voulais pas y être mêlé, mais depuis le printemps de cette année, à chaque fois qu'Haruhi faisait une suggestion, je me retrouvais mystérieusement à la suivre. C'était devenu une partie de ma vie quotidienne, et je commençais à me détester pour mon accoutumance à cette vie.

C'était après l'école quand le soleil brillait depuis l'ouest dans la salle de classe. La fille assise derrière moi me tapa le dos avec son stylo.

"Est-ce que tu sais quel jour on est ?"

Suzumiya Haruhi me posait la question avec l'apparence charmante d'un enfant la veille de Noël. Chaque fois qu'elle affichait une telle expression, c'était le signe qu'elle était probablement sur le point de faire des bêtises. Je fis semblant de réfléchir pendant environ trois secondes, avant de dire,

"Ton anniversaire ?"

"Non !"

"L'anniversaire d'Asahina-san."

"Nan !"

"L'anniversaire de Koizumi ou de Nagato."

"Comment est-ce que je connaitrais leur date d'anniversaire !?"

"En passant, mon anniversaire est le ..."

"Qui se soucie de ça ? Tu ne sais vraiment pas quel jour important nous sommes ?"

Quelle que soit l'importance que tu lui donne, c'est toujours un jour normal et très chaud d'après moi.

"Dis-moi, quelle est la date d'aujourd'hui ?"

"Le 7 juillet...... je ne veux pas vraiment y penser, mais tu n'es pas en train de penser au Festival Tanabata, n'est-ce pas ?"

"Bien sûr que si ! C'est le festival Tanabata ! Tu devrais t'en souvenir si tu ose te prétendre japonais."

En réalité, il s'agit d'une fête chinoise. Et selon le calendrier chinois, Tanabata devrait être le mois prochain.

Haruhi tenait son stylo et l'agitait devant mon visage,

"L'Asie s'étend de la mer rouge jusqu'ici."

Qu'est-ce que c'est que ce concept de la géographie ?

"Est-ce qu'ils ne mettent pas ensemble tous ces pays pour les qualifications de la Coupe du Monde ? C'est comme juillet et août, ce sont tous les deux des mois de l'été."

Non, sérieux ?

"Laisse tomber. Quoi qu'il en soit nous devons aussi mettre en place une activité pour Tanabata. J'insiste pour que ce festival soit traité sérieusement."

J'avais l'impression qu'il y avait des choses qui méritaient d'être traitées plus sérieusement que ceci. Mais est-ce que tu avais vraiment besoin de me dire ça ? Je ne veux vraiment pas savoir ce que tu as planifié.

"Ce sera plus amusant si nous le faisons ensemble. J'annonce officiellement, que nous devons organiser quelque chose de grand pour Tanabata tous les ans à partir de cette année."

"Ne décide pas de ça par toi-même."

Bien que j'ai dis ça, en voyant qu'Haruhi semblait extraordinairement excitée, je savais que c'était stupide d'essayer de la contredire.

"Attends-moi dans la salle du club ! Ne rentre pas chez toi tout seul !" me précisa-t-elle.

Je n'avais pas besoin qu'elle me le dise, j'avais déjà prévu d'aller dans la salle de club de toute façon. Parce qu'il existe une personne que je devais voir au moins une fois. Et uniquement cette personne.



Les autres membres étaient déjà rassemblés dans la salle de club, qui se trouvait au deuxième étage du bâtiment réservé aux clubs artistiques. Au lieu de l'appeler la salle de club que la SOS-Brigade empruntait au club de Littérature, ce serait une meilleure description de l'appeler le de-facto le quartier général que la brigade avait envahi de force.

"Oh, bonjour."


A compléter


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Sommaire

Tome 1

Illus | Prologue | Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 | Épilogue | Postface

Tome 2

Illus | Prologue | Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 - 5 | Épilogue | Postface

Tome 3

Illus | Prologue | Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 | Postface

Tome 4

Illus | Prologue | Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 | Épilogue | Postface

Tome 5

Illus | Prologues 1 - 2 - 3 | Chapitres 1 - 2 - 3 | Notes de l'auteur