Suzumiya Haruhi (fr) : Tome 3 - Mysterique Sign

From Baka-Tsuki
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Mysterique Sign[edit]

Sans surprise, Haruhi s'était remise de son état de mélancolie pendant les examens de fin d'année, et, une fois de plus, agissait comme il lui plaisait. Tandis que pour moi, il semblait que la couleur bleue sortie de force par cette réaction était passé entre mes mains comme un bâton, me laissant au paroxysme de la mélancolie. A chaque feuille d'examen qui était distribuée, je me sentais de plus en plus mal. Ma mélancolie était probablement partagée par Taniguchi. Dans les examens de milieu d'année, nous étions comme des compagnons d'armes qui auraient volé ensemble à la limite de la ligne de basse altitude, même quand la marque rouge de l'échec nous avait fermement capturés sur son radar. Une personne est un animal qui désire avoir quelqu'un aux alentours qui soit au moins aussi stupide que lui-même. Vous pouvez vous sentir relativement à l'aise s'il y en a dans les environs. D'un autre coté, ce n'est absolument pas le cas quand vous voyez quelqu'un d'autre se relaxer.

Faisant ses examens sur le siège derrière moi, se trouvait Haruhi, qui, je ne sais comment, avait toujours du temps à perdre. Environ trente minutes avant que le temps imparti ne soit écoulé, vous pouviez habituellement l'entendre dormir sur son bureau.

Si agaçant.

Toutes les activités de club étaient suspendues pendant les examens, mais pour certaines raisons puisque la SOS Brigade était ouverte toute l'année, réouvrir lors d'un jour comme ça, était normal, même si personne n'avait pensé à nous le demander, comme pour hier, et avant-hier. La politique appliquée par l'école ne s'appliquait apparemment pas aux activités de la SOS Brigade. C'était en effet naturel, puisque toute cette chose avait été une erreur depuis le tout début. Et puisque cette énigme de brigade n'était même pas un club ou quelque chose comme ça, cela n'avait pas d'importance. C'était la politique d'Haruhi.

C'était aussi comme ça l'autre jour. Alors que j'avais tout juste réussi à me motiver pour étudier jusqu'à l'extrême limite, juste au bon moment, Haruhi m'avait trainé en tirant sur ma manche, et m'avait amené à la salle de club.

" Regarde ça un instant ! "

Dit Haruhi, pointant l'écran de l'ordinateur qu'elle avait volé à un autre club, il y a un moment.

Il n'y avait aucun moyen d'y échapper, alors je regardais. Le programme de création d'image montrait un graffiti incompréhensible. Cela ressemblait à un ver de terre ivre s'enroulant sur lui-même au milieu d'un cercle. Je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait. Un élève de maternelle l'avait probablement dessiné.

" Qu'est-ce que c'est ? "

demandais-je franchement.

Immédiatement, Haruhi répondit avec sa bouche comme le bec d'un canard : " Tu ne peux pas dire ? "

" Je ne peux pas. Je ne comprends pas du tout. Les examens de Japonais moderne étaient plus faciles à comprendre que ça. "

" De quoi parles-tu ? Ce test était si simple que même ta petite soeur aurait pu avoir un score parfait ! "

Kyon: "Je ne peux pas. Je ne comprends rien du tout. Les examens de Japonais moderne étaient plus faciles à comprendre que ça."

Son discours commencait à m'agacer sérieusement.

" C'est mon emblème de la SOS Brigade ! "

répondit-elle, son visage brillant de fierté, comme si elle avait accompli une chose merveilleuse.

" Emblème ? " demandais-je.

" Oui. Emblème. " dit Haruhi.

" Ca ? Personne à part un éternel candidat pour le poste de chef de bureau, qui travaille toutes les nuits ainsi que les vacances continuellement pendant deux mois, et qui retrace ses traces de pas en ayant la gueule de bois, peut voir ça. "

" Regarde-le plus près. Tu vois, il y a SOS Brigade au milieu, non ? "

Maintenant que tu le dis, ce n'est pas comme si je ne pouvais pas sentir que ça y ressemblait, mais j'hésitais à dire à haute voix que ce n'était pas comme si je ne pouvais pas le voir. Bon, combien de négations ai-je alignées ici ? Je n'ai pas très envie de le faire moi-même, alors si quelqu'un est libre, comptez-les pour moi.

" Tu es celui avec le plus de temps libre ! Et tu ne vas pas faire la moindre révision , de toute façon. "

En fait je débordais d'impatience il y a à peine un instant. Mais, maintenant que j'y pense, tu as absolument raison.

" Je pensais le mettre sur la page d'accueil de la SOS Brigade."

En parlant de ça, nous avions une telle chose. Mais ce lamentable site n'avait rien d'autre qu'une page d'accueil.

" Nous n'avons aucun visiteur. C'est honteux ! Et nous n'avons pas reçu le moindre e-mail mystérieux. C'est parce que t'es mis en travers de mon chemin ! Je pensais que nous aurions pu utiliser les photos érotiques de Mikuru-chan pour attirer des visiteurs ! "

Les photos d'Asahina-san en costume de bonne sont toutes à moi, et je n'ai pas l'intention des les partager avec quiconque. C'est certainement une des choses de ce monde qui ne peuvent être achetées avec de l'argent.

" Tu as fait ce site, mais il est vrraaiiment ennuyeux, tu n'es pas d'accord ? Il n'y a absolument rien pour le rendre vivant. Alors j'ai pensé, "Pourquoi ne pas mettre quelque chose comme un symbole de la SOS Brigade ?"

Dépêche-toi juste et enlève ça du Net. Je me sens mal pour ces gens qui visitent cette stupide page d'accueil par erreur. Puisqu'il n'y avait aucun contenu, il n'y a rien à mettre à jour. Tout ce qu'il y avait, c'était une image disant "Bienvenue sur le site de la SOS Brigade ! ", une adresse email, et un compteur d'accès. Ce compteur n'avait même pas atteint les 3 chiffres, et 90% de ces accès venaient d'Haruhi.

Pendant que je regardais le site fait à la main apparaissant dans la fenêtre du navigateur qu'Haruhi avait lancé, je lui demandais,

" Pourquoi n'écris-tu pas un journal ? N'est-ce pas le travail du chef d'afficher un journal de travail ? Même le capitaine d'un vaisseau spatial tient le journal de bord. "

" Pas question, c'est chiant ! "

Ce serait chiant pour moi aussi. Pour décrire un jour ici, les seules choses sur lesquelles vous pourriez écrire, sont quels sortes de livre Nagato était en train de lire, comment Koizumi avait gagné au jeu de Gomoku, comment Asahina-san était toujours aussi mignonne aujourd'hui, et comment Haruhi était assise calmement avec la bouche fermée. En ayant écrit de telles choses si peu excitantes, je ne pouvais pas penser que les lire serait plus amusant. Par conséquent, je ne ferai jamais quelque chose qui soit loin d'amuser quelqu'un.

" Très bien, Kyon. Fait apparaitre ce symbole en haut du site. "

" Fais-le toi-même. "

" Je ne sais pas comment ! "

" Alors recherche-le. Tu n'apprendras jamais si tu continues à dépendre des autres. "

" Je suis la Chef ! Le travail d'une chef est de commander. Par ailleurs, si je faisais tout alors vous tous n'auriez rien à faire, n'est-ce pas ? Tu devrais utiliser un peu ta tête, aussi. Tu ne deviendras pas une meilleure personne si tu ne fais que ce que l'on te dis de faire. "

Es-tu en train de me dire de le faire, ou de ne pas le faire ? Lequel des deux ? Parles japonais correctement.

" Juste fais-le ! Tu ne peux pas me rouler avec ce genre de sophisme. Tu devrais être reconnaissant d'avoir autant de temps libre que les Grecs avant l'ère commune. Allez, dépêche-toi ! "

Plus j'avais à écouter la voix d'Haruhi, qui était comme un corbeau chantant bruyamment au petit matin, plus j'avais mal à mes oreilles, alors j'ouvris avec réticence l'éditeur HTML, sélectionnai l'illustration de l'artiste Haruhi, qui semblait avoir été dessinée par un enfant qui avait du temps à perdre, la réduisis à une taille appropriée, la copiai dans un fichier, et l'envoyai sans rien changer d'autre.

Je cliquais sur actualiser dans le navigateur pour vérifier le changement. Il semblait que l'inutile emblème de la SOS Brigade avait laissé correctement son empreinte sur le monde de l'Internet. Je jetais un coup d'oeil sur le compteur d'accès, et, comme prévu, le compteur en était toujours à deux chiffres. Ce serait bien si personne d'autre qu'Haruhi ne voie jamais ce site. Je ne voulais pas que l'on sache que celui qui avait fait ce site horrible était moi.



A la fin de la journée, alors que le premier trimestre arrivait d'une certaine manière à sa fin, ainsi étaient aussi les jours qui avaient fait apparaitre ma mélancolie, arrivant à un repos momentané qui commencerait demain. Le nom de ce repos était celui de la pause après les examens. Cette période durera jusqu'aux vacances d'été, et c'était le moment où les professeurs recouvrirait probablement de rouge mes copies.

Zut, c'est contrariant.

Me sentant à la fois déprimé et agaçé, mes pieds m'avaient emmené jusqu'à la salle-du-Club-de-Littérature-changé-en-repaire-de-la-SOS-Brigade. Au moins, je pourrai regarder Asahina-san pour obtenir un peu de tranquillité d'esprit.

Nagato lisant silencieusement un livre, Koizumi souriant tout en résolvant un problème de Shogi tout seul, Asahina-san nous attendant dans son costume de bonne, Haruhi parlant, bavardant, hurlant, ou criant quelque chose d'incompréhensible, et moi devant écouter ces discours ennuyeux ; cette composition avait été le modèle de ces derniers jours.

Rien n'était arrivé récemment non plus, mais j'avais ressenti ça depuis le début.

Avec un sentiment d'angoisse, je frappais à la porte. Espérant entendre un "Oui~ ?" de la voix mélodieuse d'Asahina-san, ce qui sortit de la pièce fut à la place,

" Entre ! "

C'était la voix brutale d'Haruhi, et, quand j'entrais, Haruhi était la seule que je vis. Avec ses coudes sur le bureau du chef, elle faisait quelque chose sur l'ordinateur qu'elle avait acquis de force au Club d'Informatique.

" Oh, c'est juste toi ? "

" Yuki est aussi ici, tu sais. "

Certainement, Nagato avait un livre ouvert sur un coin de la table, comme si elle semblait être devenue une figurine comme à son habitude. Elle est comme un accessoire pour cette pièce, alors il n'y avait pas besoin de l'inclure dans le compte. Elle ne s'était pas encore engagée à entrer dans la SOS Brigade, et était officiellement un membre du Club de Littérature. Mais je suppose que je dois quand même me corriger.

" Oh, c'est juste toi et Nagato ? "

" C'est vrai, as-tu des reproches à ce sujet ? Si tu en as, j'aimerais les entendre, je suis le chef ici, après tout. "

Si je devais faire la liste de mes reproches à ton propos, elles remplirait les deux cotés d'un feuille de papier A4.

" C'est moi qui devrais être déçue. Parce que tu as frappé comme ça, j'ai pensé qu'un client était certainement venu. Ne me surprends plus en agissant comme ça, d'accord ? "

Je prends des précautions pour ne pas tomber sur Asahina-san en train de se changer. Cette charmante et négligente personne ne se rappelle jamais de fermer la porte à clef.

Et pourquoi parles-tu de clients ? Dis-moi quelle sorte de clients pourrait venir visiter cette pièce.

Après ça, Haruhi me regardit avec un air de dédain sur son visage.

" Tu ne te rappelles pas? "

Une pensée me fit tressaillir. Elle ne pouvait pas être en train de parler de ce qui était arrivé après Tanabata il y a 3 ans, n'est-ce pas ?

" Tu es celui qui l'a fait ! Et sans même avoir demandé ma permission. "

Qu'est-ce que ça pourrait être...?

" Tu as mis ce poster sur le tableau d'affichage du bâtiment des salles de club. "

Oh, ça. Je laissais échapper un soupir de soulagement.

Pour obtenir que le conseil des élèves approuve la création de la SOS Brigade, j'avais créé quelques propositions d'activités fictives. Après avoir conclu qu'une brigade chasseuse-de-mystère était hors de question, nous pouvions tenter de plaire au conseil des élèves pour qu'il laisse la SOS Brigade continuer d'exister, en agissant comme un bureau de consultation pour des problèmes divers. Si j'avais dis une chose aussi stupide au Bureau Exécutif, nous aurions été fermé en un instant.

De toute façon, j'étais déjà allé si loin que j'avais fait un poster à la main. Je ne me rappelle pas vraiment ce que j'y avais écrit, mais je pense que ça devait être quelque chose comme, " Nous acceptons toutes les consultations ". Puisque j'avais pris la peine de le faire, je l'avais placé sur le tableau d'affichage que je venais tout juste de voir. Même si quelqu'un l'avait vu, dans tous les cas, je présumais que personne n'était suffisamment dérangé pour venir à la SOS Brigade pour des conseils sur leurs problèmes. Ca semblait être la bonne réponse, puisque nous n'avions présentement aucun client, ce qui me convenait parfaitement.

Cependant, alors qu'Haruhi m'avait rappelé une telle chose, était-elle réellement en train d'attendre que des clients viennent ? C'était le moment de rentrer chez soi pour aujourd'hui, mais peut-être que c'était mieux de décoller d'ici. Si un élève avec un problème véritablement étrange venait, les choses deviendraient compliquées.

J'étais en train de me décider dans un coin de ma tête, et alors qu'Haruhi était en train de bouger la souris en rond encore et encore, elle dit,

" Quoi qu'il en soit, regarde ça. Il y a quelque chose de bizarre. Je me demande si l'ordinateur est cassé. "

Je regardais par le côté à travers les cheveux d'Haruhi. Ce que l'écran affichait à contre-coeur était la page d'accueil de la SOS Brigade. Cependant, elle était très légèrement différente de celle que j'avais faite. L'emblème qui avait été grossièrement gribouillé par la main d'Haruhi était tordu comme s'il avait été concentré, et le compteur et le titre du logo s'étaient tout simplement envolés. J'essayais de recharger la page, mais cela ne changea rien. C'était comme si des données anormales couvraient complètement la page comme une mosaïque.

" Ce n'est pas l'ordinateur. On dirait que le fichier sur le serveur est corrompu. "

Je ne comprends pas très bien l'Internet, mais je sais au moins ça. Par chance, j'avais pensé à garder une copie locale du site dans le navigateur, donc nous pouvions toujours le faire apparaître correctement.

" Depuis combien de temps est-ce comme ça ? "

" Qui sait ? Ces derniers jours je ne faisais seulement que vérifier les e-mails reçus, alors je n'ai pas vu le site. C'était comme ça, lorsque j'ai regardé aujourd'hui. Où est-ce que je dois me plaindre ? "

Il n'y a pas besoin de déposer une plainte. La résolution était simple. Je pris la souris à Haruhi, et j'envoyais le fichier de la page stockée vers le serveur, écrasant les données avec le même nom. J'essayais de recharger la page.

" Hmm ? "

Le site était resté planté. J'essayais encore et encore, mais le résultat était le même. On aurait dit que j'avais contracté une maladie de je-ne-peux-pas-contrôler-l'ordinateur.

" N'est-ce pas bizarre ? Peut-être que c'est cette chose, ces rumeurs que j'ai entendues sur ces hackers ou crackers dont tout le monde parle ? "

" Pas possible. " démentis-je. C'était dur de penser qu'il y avait des gens avec autant de temps libre qu'ils puissent vouloir attaquer un site qui n'était relié à rien, et que personne ne regardait. C'était probablement juste une sorte d'erreur.

" C'est énervant ! Peut-être que quelqu'un commet du cyber-terrorisme contre la SOS Brigade ! Qui pourrait faire ça ? Si je trouve cette personne, je la condamnerais à 30 jours de travaux d'intérêts généraux sans aucun procès ! "

Arrêtant de fixer la bouillante Haruhi, je tournais mes yeux vers Nagato qui semblait porter un camouflage optique opaque. Est-ce que cette personne n'aurait pas pu le faire d'une certaine façon ? Pensais-je. Bien que je puisse former intérieurement une image de Nagato ayant arbitrairement une connaissance avancée des ordinateurs, je ne l'avais jamais vu faire quoi que ce soit avec l'ordinateur. Pour être plus précis, je devrais dire qu'elle faisait rarement autre chose que lire un livre.

Il y eut alors un coup à la porte.

" Entre ! "

La porte s'ouvrit pendant la réponse d'Haruhi ; c'était Koizumi. Avec son sourire habituel et excessivement frais,

" Oh, c'est inhabituel, Asahina-san n'est pas encore arrivée ? "

" Les secondes années ont plus d'examens, non ? "

C'était le dernier jour du trimestre pour nous les premiers années, et nous n'avions eu que 3 cours. Cela aurait dû être ok si nous étions rentrés chez nous rapidement, alors pourquoi étions-nous tous rassemblés dans un tel endroit ? Avais-je si peu d'amis ? Et Haruhi, pourquoi n'avais-tu pas fait un contre-tsukkomi sur Koizumi pour avoir frappé à la porte ?

Koizumi laissa son sac couché sur la table, sortant un plateau de jeu de dames chinoises du placard, et se tourna vers moi en m'invitant du regard. Je secouais la tête ; Koizumi haussa les épaules et commença une partie de dames à un joueur. Je ne pouvais vraiment plus attendre le thé de Asahina-san.


Knock knock.

C'était le son d'un coup à la porte à nouveau. Cette fois, j'étais assis devant le bureau du chef, luttant avec le logiciel FTP. Derrière moi se trouvait Haruhi, me lançant des requêtes peu judicieuses et sortant de nulle part, et me forcant à répondre à ces demandes excessives.

Alors ce coup à la porte était le son de la délivrance pour moi.

" Entre ! "

dit Haruhi à nouveau avec sa forte voix, et la porte s'ouvrit. A en juger par la séquence des choses, c'était probablement Asahina-san qui arrivait.

" Ah, désolée, je suis en retard ! "

Donnant de humbles excuses alors qu'elle entrait, un ange sans ailes, ça ne pouvait être personne d'autre qu'Asahina-san.

" J'ai eu des examens jusqu'à la quatrième période..... "

Alors qu'elle donnait une excuse qu'elle n'avait pas besoin de dire, elle s'attardait près de la porte, semblant hésitante. Pour certaines raisons elle ne semblait pas vouloir entrer, et continua timidement.

" Eh bien, c'est...vous voyez. "

Tous nos yeux étaient fixés sur Asahina-san. Quand elle remarqua que Nagato la regardait, Asahina-san recula, et puis, semblant résignée, commença à parler.

" Hum... J'ai amené une cliente. "



La cliente s'appelait Kimidori Emiri-san, une élève de deuxième année qui donnait l'impression d'être timide et soignée.

Présentement, avec ses yeux fixés sur la surface du thé qu'Asahina avait préparé, elle était assise sans lever la tête. A coté d'elle se trouvait Asahina-san, qui était assise sur un siège adjacent comme une escorte. Elle ne s'était pas changé dans son costume de bonne, comme je l'avais anticipé, c'était un peu décevant.

" Alors, en ce qui te concerne. " dit Haruhi, faisant la tête d'un intervieweur et faisant tourner un stylo à bille. Occupant l'espace devant les deux élèves de deuxième année, elle continua d'un ton arrogant,

" Est-ce que tu es en train de dire que tu veux que la SOS Brigade recherche ton petit ami disparu ? "

Tenant le stylo avec le dessus de ses lèvres, Haruhi croisa les bras. Bien qu'elle agissait comme si elle pensait à quelque chose, je la connaissais mieux. Elle se retenait juste et aurait pu éclater de rire à tout moment.

Comment était-ce possible ? Bien que j'étais optimiste en espérant que personne ne vienne, notre premier client était arrivé. Ce serait typique d'Haruhi de sauter de joie dans cette situation.

" Oui. " dit Kimidori-san, parlant vers sa tasse de thé.

Tenant le stylo avec le dessus de ses lèvres, Haruhi croisa les bras.

Nagato, Koizumi, et moi regardions la situation de la ligne de touche.

Devant les deux étudiantes, Haruhi émit un grognement artificiel " Hmmm. ", puis me jeta un regard.

Je commençais à m'en vouloir. Je n'aurais jamais dû faire ce poster ! Qu'est-ce que j'ai pu écrire, acceptant des consultations pour les problèmes dont vous ne pouviez pas parler aux autres... Qu'est-ce que c'était ? Tout de même, il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'il y aurait un élève qui le prendrait sérieusement ; ne pensais-je pas normalement ?

Qu'elle l'ait pris au sérieux ou non, Kimidori-san avait vu le poster sur les objectifs des activités de la SOS Brigade, et semblait s'être trompé en pensant que cela signifiait que nous étions un bureau de conseil pour des problèmes généraux, ou une entreprise de service qui effectue des petits boulots. En effet, ça aurait été le cas si vous l'aviez interprété littéralement. Ah, je me rappelais enfin ; le contenu de mes activités fabriquées était des "discussions sur les problèmes de la vie scolaire des élèves, fonctions de consultation, et participation progressive aux activités de travaux d'intérêt public". Présentement, aucune de ces activitées ne pouvait être reliée à la SOS Brigade. A part perturber un tournoi de baseball, nous n'avions rien fait.

Cependant, après avoir vu par hasard le poster que j'avais écrit, Kimidori-san avait découvert notre existence, avait pris contact avec Asahina-san, qui était dans la même année, après s'être inquiétée, et était venue jusqu'ici avec elle ; tout ça semblait plausible.

Alors, qu'est-ce qui peux te troubler ?

" Il n'est pas venu à l'école depuis plusieurs jours maintenant. "

Kimidori-san ne voulait rencontrer les yeux de personne, et fixait intentionnellement le bord de sa tasse de thé, alors qu'elle parlait,

" Bien qu'il soit rarement absent, il n'est même pas venu le jour d'un examen, ce qui est étrange. "

" As-tu essayé de l'appeler ? " demanda Haruhi. Sa bouche ne semblait plus avoir l'air d'être prête à éclater de rire, et elle commença à mordre le bout de son stylo-bille.

" Oui. Il ne répond pas sur son portable, ni sur le téléphone de sa maison. J'ai essayée d'aller chez lui, mais c'était verrouillé. Personne n'est venu ouvrir la porte. "

" Hu-hu-humm. "

Une personne qui se délecte du malheur des autres n'est un véritable bon-à-rien, mais Haruhi émettait une telle aura de gaieté qu'elle semblait pouvoir se mettre à chanter à tout moment. En bref, cette personne n'était même pas un bon à rien. Fin de discussion.

" Et la famille de ton petit ami ? "

Kimidori-san parlait à son thé. Il semblait que cette personne n'était pas de nature à parler aux gens en les regardant dans les yeux.

" J'ai entendu dire que ses parents étaient à l'étranger. Je ne connais même pas leur adresse. "

" Hein ? Est-ce que ce pays pourrait être le Canada ? " demanda Haruhi.

" Non. Si je me souviens bien, je crois que c'est l'Honduras. "

" Oh, oh. L'Honduras, je vois. "

Qu'est-ce que tu es en train de voir ? Je doute que tu saches même où se trouve ce pays. Hum... était-ce quelque part du coté de Mexico ?

" Il n'y a aucun signe qu'il soit même dans sa chambre. Même quand je vais voir tard dans la nuit, c'est toujours complètement dans le noir. Je suis inquiète. "

Kimidori-san dit ça indifféremment, comme si elle récitait un script, et couvrit son visage avec ses mains. Alors qu'Haruhi plissa ses lèvres, elle dit,

" Mmm. Je ne peux pas dire que je ne comprends pas ce que tu ressens. "

Menteuse. Il est impossible que tu puisses comprendre les sentiments d'une fille amoureuse.

" Dans tous les cas, c'est incroyable que tu sois venue au bureau de la SOS Brigade. D'abord, dis-moi pourquoi. "

" Eh bien, il la mentionnait souvent. Alors je m'en suis souvenue. "

" Hein ? Qui est ton petit ami ? "

A la question d'Haruhi, Kimidori-san murmura le nom d'un jeune élève masculin. J'avais le sentiment de l'avoir entendu quelque part, mais je sentais aussi que ce n'était pas une de mes connaissances. Haruhi aussi rapprocha ses sourcils,

" Qui est-ce ? "

Avec une voix semblable à une brise légère, Kimidori-san répondit,

" Il a dit qu'il était voisin avec la SOS Brigade. "

" Un voisin ? "

Haruhi regarda le plafond. Kimidori-san se tourna vers Asahina-san et moi, qui avions penché nos tête sur le côté, puis vers Koizumi et Nagato, mais ses yeux ne rencontrèrent ceux de personne, et elle recommença à fixer sa tasse de thé. Et alors,

" Il sert en tant que président du club d'Informatique. "

C'est ce qu'elle dit.


J'avais complètement oublié. C'était ce pitoyable président? J'avais pris des photos de son harcèlement sexuel sur Asahina-san (contre sa volonté) , et Haruhi, s'en servant comme prétexte, a obtenu son ordinateur dernier cri (par la force) , et il fût si bizuté qu'il a dû faire l'installation électrique tout en pleurant; c'était le plus pitoyable plus haut gradé du Club d'Informatique. Non, il n'y a pas besoin de s'apitoyer sur lui, n'est-ce-pas? S'il avait une amie avec une aussi bonne atmosphère, c'était même mieux. En venant à y penser, je me demande où j'ai posé cet appareil photo jetable.

"Okay, j'ai compris!" A dit Haruhi, acceptant facilement le travail. "Nous nous occuperons de ça. Kimidora-san, tu as de la chance! En tant que client numéro un, ton problème sera résolu gratuitement, en cadeau."

Si tu vas prendre leur argent, ce ne sera pas une activité d'école. De toute façon, est-ce-que c'est vraiment un travail? Ce président quelque-chose n'est pas simplement devenu un hikikomori, n'est-ce pas? Je ne sais pas comment il pourrait se plaindre, ayant une amie comme Kimidori-san, mais je pense que ce serait mieux de le laisser seul retrouver ses esprits.

Bien sûr, je n'avais pas dit ça; Kimidori-san a laissé l'adresse de son petit copain sur une feuille de papier, et a quitté la salle de club dans un calme similaire à celui d'une apparition se matérialisant.

Après avoir attendu que Asahina-san revienne du corridor, j'ai ouvert la bouche.

"Hé, c'est vraiment d'accord pour accepter ce travail si facilement? Qu'as tu prévu de faire si on ne trouve pas de solution?"

Mais Haruhi a juste fait tourner son stylo.

"On peut. Le président est sûrement en train de se cacher, avec une "déprime du mois de mai" (cf.Hikikomori) en retard de deux mois. Nous allons juste aller vers le président, le frapper deux-trois fois, et le tirer à l'extérieur. Extrêmement simple!" Elle semblait le penser sérieusement. Enfin, je pensais la même chose, voyez.

J'ai interrogé Asahina-san, qui était encore à faire du thé liquide pour nous.

"Toi et Asahina-san êtes proche?"

"Non, je ne lui ai jamais parlé jusqu'à maintenant. Elle était dans la classe d'à coté, alors je ne la voyais que lorsque nous avions des cours commun."

Ca aurait été mieux si elle avait été voir les professeurs ou la police au lieu de venir nous voir. non, pouvais-t-elle être déjà passé les voir? Et parce qu'elle avait été ignorée, elle a appelée Asahina-san? C'était probablement quelque chose comme ça, je pense.

Il n'y avait aucune urgence, alors nous avons bu notre thé à petites gorgées. Haruhi était déraisonnablement transporté de joie, et semblait réfléchir à accepter des travail de plus en plus important, et tous les régler. Bien que c'était lamentable de constater ce qu'il restait du premier semestre, quand les circonstances se prêtaient à un deuxième round round de distribution de prospectus. Oublie juste ça.

Nagato a fermé son livre avec un bruit, et, comme Haruhi l'avait annoncé, nous avons procédé à l'enquête.


L'habitat solitaire du président était un studio. A cause de son emplacement, j'ai pensé que les étudiants du lycée formaient probablement la plupart des résidents ici dans cet immeuble 3 étages qui n'avait l'air ni bien ni mal, dans une couleur précise pour qu'on puisse pas savoir si c'est vieux ou nouveau. Son apparence était exceptionnellement normale. Ordinaire.

Tenant le papier où l'adresse était noté dans sa main, Haruhi à grimpé les étages quatre à quatre. Les 3 autres et moi avons suivi le derrière de son uniforme marin d'été, en silence.

"Ici, n'est-ce-pas?"

Devant la porte en fer, Haruhi a confirmé le nom sur la plaque. Le nom que Kimidori-san a désigné comme étant celui de son petit ami était là, sous le film plastique.

"Je me demande si on peut l'ouvrir, et de quelle façon."

Après avoir essayé de tourner la poignée à plusieurs reprises, pour vérifier le serrure, Haruhi a appuyé sur le bouton de l'intercom. Il doit y avoir d'autres façons!

"Que diriez-vous de passer sur la véranda par derrière? Si nous cassons la vitre, alors nous pourrons rentrer, n'est-ce-pas?"

Je ne pouvais que souhaiter qu'elle plaisante. Cette pièce est au 3e étage, et nous ne sommes pas un groupe de délinquants juvéniles désoeuvrés. Je n'ai encore aucun désir de casier judiciaire.

"Je suppose. Allons voir le concierge pour lui emprunter la clé. Si nous disons que nous sommes des amis qui passent parce que nous nous inquiétons, il nous la prêtera sûrement."

Prétendre être l'amie de quelqu'un est ta spécialité. Mais ce président, même en pensant qu'il vit par lui-même, il n'a jamais donné de double à sa petite amie. C'est comme recueillir juste la racine de l'aubergine et jeter le fruit.

Ka-Chick.

Je me suis retourné au son froid, et il y avait Nagato tenant la poignée en silence.

"............"

Nagato me regardait intensément, avec ses yeux similaires à de l'hélium liquide.Lentement, Nagato tira sur la porte, et l'entrée était béante. L'air à l'intérieur était renfermé, mais pour une certaine raison, il y eu une frisson nous accompagnant, planant vers nos pieds-ou comme je le sentais.

"Oh."

Les yeux d'Haruhi était ronds, et ses lèvres formaient un demi-cercle.

"C'était ouvert? Je n'avais pas remarqué. Bon, c'est d'accord. Allez, entrons. Je suis sûre qu'il se cache sous son lit, alors tout le monde, tirez-le juste de là et capturez-le. Au pire, s'il résiste violemment, vous pourrez mettre un terme à sa vie. Nous tremperont sa tête dans de la cire, et le livrerons au client."

Apparemment, elle ne ressent pas un atome de culpabilité après avoir volé son ordinateur. Contrairement à Salomé, elle ne s'embêterait même pas à mettre la tête dans un contenant. De bonne humeur, elle nous a tous poussés dans la pièce, et a vu que las seule pièce était inhabitée. Pas même un cafard. Haruhi a regardé à l'intérieur de la salle de bain et sous le lit. Il n'y avait pas même d'ombre humaine, où que ce soit. Ca faisait un quart de l'espace de la chambre de Nagato, et juste sa chambre d'ami, mais comparé à ce vide menaçant, le niveau de vie était 4 fois plus élevé. Une étagère de livres, un placard, un bureau qui ressemblait à une table basse, et un présentoir d'ordinateur avait été laissé dans cet ordre précis. Nous avons vérifié à travers la fenêtre ouverte que la seule chose se cachant sur le balcon était la machine à laver.

"C'est étrange."

Tout en sautant sur le lit, Haruhi a secoué sa tête en signe d'incrédulité.

"Même maintenant, je pensais qu'il se serait roulé dans un coin de la pièce, embrassant ses genoux. Aurait-il pu aller au magasin de proximité? Kyon, connais-tu d'autres endroit où un hikikomori voudrait aller?"

Alors il a été décidé que le Président est un hikikomori maintenant? Aurait-il pu aller en Amérique Centrale ou du Sud pour un voyage? Ou cachait-il vraiment l'endroit où il se trouve? Nous aurions dû demander au professeur principal de la classe du Président du club pour l'histoire avant de venir ici.

Je regardais les livres en rapport avec les ordinateurs sur l'étagère lorsque quelqu'un a brusquement tiré sur l'arrière de ma chemise.

"............"

Nagato était en train de me regarder sans expression, et à alors secoué son menton de coté.

"Nous devrions partir."

L'air minuscule ("looking small"), Nagato m'a chuchoté ça. C'était la première fois que j'entendais la voix de Nagato aujourd'hui. Haruhi et Asahina-san n'avaient pas remarqué, mais Koizumi a amené son visage près de mon oreille.

"Je ressens la même chose."

Ne parle pas si sérieusement, ça me donne des frissons. Mais Koizumi, avec un sourire forcé et des yeux qui ne riaient pas, a continué.

"Je ressens un étrange inconfort dans cette pièce. C'est proche d'une sensation avec laquelle je suis familier. Ce n'est que similaire, et ça a l'air fondamentalement différent, mais..."

Haruhi avait pris la liberté d'ouvrir le réfrigérateur, "Warabi-Mochi, trouvé! La date de péremption est hier. Ce serait du gaspillage, alors mangeons." A-t-elle dit, tout en déchirant l'emballage. Comme Asahina-san avait l'air troublé à propos de ça, Haruhi lui a fait goûter la tendre pâtisserie du magasin pour voir si c'était mangeable.

J'ai aussi parlé à voix basse, naturellement.

"Similaire à quoi?"

"Espace fermé. Cette pièce a une odeur similaire à ces espaces. Non, odeur n'est qu'une expression métaphorique. Sentir est aussi bon, étant donné que c'est une sensation qui dépasse les cinq sens."

"Tu es un esper?!" était un tsukkomi constant que je devais retenir moi-même pour ne pas craquer. Actuellement, cette personne est vraiment un esper.

Nagato a murmuré d'une voix qui secouait difficilement l'air.

"Une faille dimensionnelle existe. Une transformation de phase sera exécutée."

Je peux comprendre ça.

C'est juste ce que je voulais dire, évidemment. Si Nagato avait eu l'air triste ou quoi que ce soit, de manière inattendue, je serais probablement mort de peur à l'instant, alors ce serait probablement dans mes intérêts de ne pas le dire. Ah, et bien.

De toute façon, ce serait mieux de se retirer en vitesse. Après l'avoir signalé à Koizumi et Nagato, j'ai tourné mon visage vers la translucide dévoreuse de mochi Haruhi.


Quand tout le monde a enfin quitté l'immeuble, Haruhi a déclaré que nous étions renvoyé pour la journée, pour raison alimentaires, et est rentrée à la maison par elle-même. L'affaire qui avait été apporté par Kimidori-san avait été mis en pause pour le moment; "Ca s'arrangera tout seul, eventuellement!" a-t-elle dit de manière irresponsable, et a arrêté d'y penser en conséquence, et les problème de la journée se sont tous envolés dans l'air.

On dirait qu'elle s'est déjà lassée.

Haruhi n'était pas la seule à n'avoir pas encore mangé, mais j'ai prétendu rentrer à la maison une fois que tout le monde serait partit, et après avoir attendu avec impatience pendant 10 minutes, je suis retourné une deuxième fois en face de l'immeuble du président du club d'informatique.

Les trois autres membres de la brigade étaient déjà en train d'attendre ensemble. Le dictionnaire marchant extraterrestre et le bâtard esper argumentatif avaient l'air de savoir, mais Asahina-san a demandé,

"Um... Quel est le problème? Tu avais dis que nous devions nous rassembler sans que Suzumiya-san le remarque..."

Elle me regardait avec une expression confuse. Quand mes yeux erraient de Nagato à Koizumi, mon anxiété grandissait. Celle qui m'attendait le plus était Asahina-san, c'est comme ça que j'y penserais.

"Ces deux-là semblent inquiétés par la pièce où nous étions." Ai-je répondu.

"N'est-ce pas vrai?"

La personne souriante et la personne sans expression ont acquiescé en même temps.

"Je crois que nous comprendrons si nous y retournons. D'accord, Nagato-san?"

Sans dire quoi que ce soit, Nagato a commencé à marcher. Nous l'avons suivi. Grimpant les escaliers sans même faire une bruit de pas, Nagato a calmement ouvert la porte du studio du Président du club d'informatique, a silencieusement enlevé ses chaussures, et a avancé vers le centre de la pièce.

Le studio qui n'était pas bien bien grand, était déjà plein avec juste 4 personnes se tenant en ligne.

"Dans cette pièce,"

Nagato a commencé à parler.

"Un amalgame non-corrosif d'espace asymétrique apparait indépendamment en condition restrictive."(*)

.............

Nous avons attendu un moment, mais il semblait que c'était la seule explication. Même si tu parles avec des phrases donnant l'impression que tu as pris des mots au hasard dans un dictionnaire et que tu les as aligné après les avoir remarqués, Moi, n'ayant pas de dictionnaire, je suis sans aide.

"Ce que je ressent est proche d'un espace fermé. La source d'origine de ça est Suzumiya-san, mais, d'une certaine manière, ça a un parfum différent."

Koizumi a dit ce qui semblait être une suite de pensée pour Nagato. Vous faites une bonne combinaison. Sortir ensemble serait bon pour vous. Tu pourras enseigner à Nagato d'autres hobby que de lire.

"Je réfléchirais à ce problème après coup. De toute façon, il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. Nagato-san, cet espace anormal a-t-il causé la disparition du président?"

"Oui."

Nagato a levé une main, dans un geste qui semblait caresser l'espace juste devant elle.

Une prémonition déplaisante a couru le long de mon épine et a stimulé mon cerveau. Peut-être aurais-je dû dire, "Attends!" Mais avant que j'ai pu même prononcer ces deux mots, Nagato avait chuchoté quelque chose d'une voix similaire à une cassette allant 32x trop vite, et, en un moment, un changement avait pris place dans la scène avant que mes yeux vacillent.

"Hahi~!?"

Asahina-san avait fait un bond et attrapé mon bras gauche avec ses deux mains, me tenant fermement. Mais je n'avais pas le temps de savourer cette sensation longuement attendu, vu que j'essayais désespérément de vérifier l'endroit, moi-même.

Voyons voir, j'étais dans le studio exigüe du Président. Définitivement pas un endroit inquiétant comme celui-là. Je n'étais pas dans un espace plat, vaste, avec une brume flottant dans l'air, m'empêchant de voir l'horizon. Qui pouvait m'avoir amené dans un endroit comme celui-là?

"Codes d'intrusions analysés. Cet espace superpose l'espace normal. Une phase a été glissée."

A expliqué Nagato. Hé bien, est-ce que cette personne n'est pas la seule à pouvoir dire ce genre de truc? Koizumi, le seul qui pouvait concurrencer Nagato dans une discussion en tête-à-tête, a dit,

"Ca ne semble pas être un espace clos de Suzumiya-san."

"C'est traitreusement similaire. De toute façon, une part des données spatiales de cet espace intègre des données déchets originaires de Suzumiya Haruhi."

"A quel niveau?"

"Un niveau négligeable. Elle n'était que le déclencheur."

"Je vois. Alors c'est comme ça."

Asahina-san et moi étions d'accord pour ne pas être inclus dans la conversation. Ca ne m'ennuyait pas du tout. Je devais vraiment être reconnaissant. Comme ça se présentait, présentement, je serais encore plus reconnaissant si nous pouvions retourner dans le monde original.

Asahina-san me secouait nerveusement pendant qu'elle regardait notre cadre. Il semblait que cet espace était une chose inconnu pour elle. J'étais pareil; mes yeux volaient dans toutes les directions, observant. Vu que je pouvais respirer, étais-ce sûr de respirer ce truc qui ressemblait à un brouillard jaune-marron? La température du sol qui refroidissait plaisamment mes chaussettes remontait jusqu'à mes plantes de pieds. Si c'était le plancher ou le sol, ce paysage continuait vers l'infini. Pour penser qu'autant d'espace de stockage pourrait accompagner une pièce d'à peine six tatamis de large. Etait-ce un espace inter-dimensionnel? Hé bien, je pensais qu'une atmosphère arriverait bientôt. J'étais calme, si je pouvais le dire moi-même.

"Est-ce que le Président du Club d'Informatique est ici?"

"Il semblait. Cet espace différé est apparu dans sa propre chambre et l'a piégé"

"où est-il? Je ne le vois pas."

Koizumi s'est tourné vers Nagato avec un sourire. Comme si c'était un signal, Nagato a encore une fois levé une de ses mains.

"Attends!"

Cette fois j'ai pu le dire. Sérieusement, j'ai demandé à Nagato, qui s'était immobilisée.

"Peut-tu me dire ce que tu vas faire? Je voudrais avoir le temps de me préparer moi-même mentalement."

"Rien."

Nagato a répondu de la voix d'une souffleuse de verre; avec les doigts recroquevillés, elle a remonté sa main d'environ soixante-quinze degrés, et a tendu son index encore. Puis elle a dit un simple mot,

"Ca vient."

Je me suis tourné vers la direction qu'indiquait le doigt de Nagato.

"Uhn."

J'ai grogné inconsciemment.

Le brouillard se rassemblait lentement en un tourbillon. C'était un tourbillon, vu que les particules qui constituaient le brouillard se rassemblaient en un endroit, grain par grain. J'avais l'impression d'être un pathogène qui venait juste d'attaquer un corps. D'une manière ou d'une autre, une image est venu de quelque part sur comment ce tourbillon allait prendre sur lui de faire son devoir comme un globule blanc. Le seul soleil de mon esprit était que la main d'Asahina-san était chaude.

"Je sens une hostilité définitive."

La voix du libre-parleur Koizumi, cependant, ne m'a pas tendu plus que ça, et je n'avais aucune réaction comme Nagato se tenait comme un androide en plein court-circuit, sa main toujours étirée. Cependant, je ne pouvais pas me relaxer. Ces gens avaient peut-être la capacité de se défendre seuls, mais pas moi. Il semblait qu'Asahina-san en était de même, comme elle se cachait dérrière moi. C'était le bon moment de sortir un objet futuriste, donc. N'as-tu pas un pistolet laser ou quelque chose?

"Porter des armes est interdit. C'est dangereux."

A répondu Asahina-san d'une voix tremblante. Je peux comprendre ça. Même si [cette] Asahina-san avait une arme, non seulement elle ne serait d'aucune aide, mais elle serait plutôt du genre à l'oublier dans le train. Vous voudriez espérer qu'elle s'améliore un petit peu comme adulte, mais quand j'y pense, [cette] Asahina-san semblait aussi être négligente; elle devait être cervelle d'oiseau par nature.

Comme je pensais à ça, la figure dans le brouillard affichait graduellement les caractéristiques de la matière solide. Il y avait probablement une raison pour ça aussi. Je ne voulais pas savoir, mais pour quelque raison, j'ai compris quel sorte de silhouette prenais cette masse ocre.

"...Hiee!"

Asahina-san était la seule à être effrayée. Ce n'était certes pas quelque chose qui vous donnais l'impression de regarder quelque chose de joli, et c'était quelque chose que vous verriez rarement en ville.

Etes-vous familier avec l'insecte connu sous le nom de kamadouma? Si vous ne l'êtes pas, j'aurais aimé vous montrer le spectacle sous mes yeux.

Etes-vous familier avec l'insecte connu sous le nom de kamadouma?

Si vous ne l'êtes pas, j'aurais aimé vous montrer le spectacle sous mes yeux. Vous le connaîtriez très vite, droit aux détails.

Parce que, ce Kamadouma faisait près de 3 mètres.

"Qu'est-ce que c'est que cette chose?" Ai-je demandé.

"C'est une kamadouma, n'est-ce-pas?" A répondu Koizumi.

"Je sais ça. A la maternelle, j'étais un célèbre expert en insecte. Même si je n'ai jamais vu le vrai, je savais faire la différence entre un uma-oi et un kutsuwamushi. C'est okay, mais qu'est-ce que c'est?"

La réponse de Nagato a filtré comme un filet (NdT:traduction automatique, youpi tralala, on comprend tout. Original: Nagato's answer seeped out like a trickle.)

"Le créateur de cet espace."

"Cette chose?"

"Oui."

"Est-ce aussi l'oeuvre d'Haruhi?"

"L'origine est différente. Mais ce qui l'a fait naître provient d'elle."

Comme j'allais demander ce que c'était, encore une fois, j'ai remarqué que Nagato suivait toujours naïvement mon ordre.

"...Tu peux bouger maintenant."

"Je vois."

Baissant sa main, Nagato a regardé intensément au kamadouma géant en cours de matérialisation. Le "benjo ko-orogi" marron était en train de se préparer sur un point situé à plusieurs mêtres de nous.

"Et bien. Quoiqu'imparfaits, il semble que je puisse utiliser mon pouvoir ici."

Ce que Koizumi tenait dans une main était une globe de lumière rouge gros comme une balle. Depuis la dernière fois où je l'avais vu quelque part avant (NdT: pas trop sûr de la traduction ici), j'avais pensé que je ne reverrais jamais ce rubis une seconde fois. Il semblait qu'il sortait de sa main (NdT: ou alors "il semblait que cette chose sortait de sa main" moins fidèle, mais plus compréhensible).

"Ma force est à 10% de ce que cela serait en espace fermé, ici. De plus, il semble que je sois incapable de me transformer moi-même."

Pour une certaine raison, Koizumi s'est tourné vers Nagato avec ce sourire rafraîchissant que j'était fatigué de voir, et demanda,

"Est-il déterminé que cela suffise?"

"............"

Nagato n'avait pas de réaction. J'ai recommencé à lui demander.

"De toute façon, Nagato. Quelle est la vrai identité de cet insecte? Et où est le président?"

"Il s'agit d'une sous-espèce de forme de vie numérique. Il utilise les tissus cérébraux d'un jeune étudiant mâle pour multiplier ses probabilités d'existences."

Koizumi a placé son doigt sur le milieu de son front. Il semblait considérer quelque chose, et il apparu alors se concentrer sur quelques pensées. Levant la tête, Koizumi a demandé,

"Par chance, est-ce-que le président est à l'intérieur de ce kamadouma géant?"

"Correct."

"Ce kamadouma...... Je vois, c'est l'image d'un objet de terreur pour le président, n'est-ce-pas? Si nous le battons, cet espace différent s'effondrera. Ai-je tort?"

"Tu ne t'est pas trompé."

"Ca aide que ce soit une métaphore facile à comprendre. Dans ce cas, ce sera simple."

Mais cela ne serait pas simple si ce n'tait pas facile à comprendre. Alors disons-le pour que Asahina-san et moi le comprenions.

"Ce n'est pas le moment pour ça, n'est-ce-pas?"