Difference between revisions of "Suzumiya Haruhi (fr) : Tome 1 - chapitre 1"

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(Ajout de la suite du chapitre jusqu'a environs la moitié)
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Comparée à Haruhi, renfrognée et obsédée par la science-fiction, le choix était vite fait. Cela dit, les deux candidates était à des lieues de la portée de Taniguchi. Impossible qu'il sorte un jour avec l'une d'entre elles.
 
Comparée à Haruhi, renfrognée et obsédée par la science-fiction, le choix était vite fait. Cela dit, les deux candidates était à des lieues de la portée de Taniguchi. Impossible qu'il sorte un jour avec l'une d'entre elles.
   
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Nous étions toujours en avril, et en ce temps là Haruhi se comportait encore correctement. Ca avait été un mois assez tranquille pour moi. En fait, il faudrait encore un bon mois avant que Haruhi parte en sucette.
<!-- Ancienne traduction
 
   
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Mais même à ce moment là, j'ai pu observer qu'elle était un peu excentrique.
   
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Comment je l'ai su ?
Ainsi, je suis entré au lycée de mon secteur. Au début, j'ai regretté cette décision parce que ma nouvelle école se trouvait sur une très haute colline. Même au printemps, les lycéens avaient chaud et transpiraient d'avoir monté la route - évidemment, mon intention « d'aller lentement à l'école » n'allait pas fonctionner. Chaque fois que je m'en souvenais, outre le fait de devoir répéter ce même procédé tous les jours de ces trois prochaines années, je me suis senti fatigué et déprimé. J'ai un peu trop dormi aujourd'hui. C'est peut-être pour cela que j'ai marché tellement plus vite, et peut-être que c'était pour ça que j'étais si fatigué alors. J'aurais pu me réveiller dix minutes plus tôt, mais comme tout le monde le sait, on dort mieux juste avant qu'il ne soit temps de se lever. Je n'ai pas voulu gaspiller ces 10 précieuses minutes, alors j'ai abandonné cette idée, ainsi moi avons abandonné sur la pensée, qui a signifié que je devrais répéter ceci exercice tôt pendant les trois années à venir. C'était juste trop enfonçant.
 
   
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Indice n°1 : Elle changeais de coiffure tout les jours. Qui plus est, il y avait comme un genre de schéma d'après mes observations. Le lundi, Haruhi venais à l'école les cheveux lachés, sans rien dedans. Le lendemain, elle les attachait en queue de cheval. Même si ça me fait mal de l'admettre, ça lui allait plutôt bien. Ensuite, deux couettes le surlendemain. Le vendredi, elle avait finalement 4 couettes sur la tête. Son comportement était vraiment étrange.
C'était la raison de mon visage sinistre durant la cérémonie d'entrée. Tous les autres avaient un regard « commençons un nouveau voyage » sur leur visage ; vous savez, l'unique regard « rempli d'espoir, mais encore un peu incertain » que chaque nouvel étudiant porte quand il entre dans une nouvelle école. Pour moi, ce n'était pas mon cas - beaucoup d'anciens camarades de classe de mon collège venaient également à cette école. Pour tout dire, quelques uns de mes amis étaient également ici. Ainsi, je n'avais pas l'air aussi inquiet, ou excité que tant d'autres.
 
   
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Lundi=0, mardi=1, mercredi=2...
Les garçons portaient des vestes de sport, et les filles portaient leurs marinières. Waw, un bien étrange mélange. Peut-être que le principal faisant un discour soporifique sur la scène avait une sorte de fétichisme pour les marinières. Pendant que je réfléchissais à ces choses futiles, cette idiote cérémonie c'est finalement terminée. Je suis entré, ainsi que mes nouveaux camarades pas-si-volontaires, dans la salle de classe 1-5.
 
   
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Au fur et a mesure que les jours de la semaine augmentaient, le nombre de couettes aussi. Le lundi suivante, on repartait a zéro. Je voyais pas où elle voulais en venir. En suivant sa logique, le dimanche elle devait se faire 6 couettes... J'aurais bien voulu voir sa coiffure du dimanche.
Notre professeur principal, Okabe-sensei, avec son sourire je-me-suis-entraîné-une-heure-avec-un-miroir, a marché vers l'avant de la classe et s'est présenté lui-même. Il d'abord dit qu'il était un professeur d'EPS, et le manager de l'équipe de handball. Puis il est parti sur des trucs comme quoi, quand il était à la fac, il jouait dans l'équipe de handball et qu'il avait même gagné le championnat, et que cette école manquait sérieusement de joueurs de handball, et donc que quiconque entrerai dans l'équipe serait un joueur qualifié instantannément. Et il a affirmé après comme quoi le handball était le sport le plus intéressant du monde et ainsi de suite. Juste quand j'ai pensé qu'il ne finirait jamais, il a soudainement déclaré à voix haute :
 
   
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Indice N°2: Pour le cour d'éducation physique, les classes 1-5 et 1-6 étaient jumelées, les filles et les garçons étaient séparés. Pour se changer, les filles prenaient la classe 1-5 et les garçons la classe 1-6, ce qui signifiait qu'à la fin de l'heure de cour qui précédait, les garçons de notre classe devaient aller dans l'autre classe pour se changer.
« Maintenant, présentez-vous ! »
 
   
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Hélas, Haruhi ignorait complètement les garçons de notre classe et commençais en retirer son uniforme avant que nous ne soyons sortit.
Ce genre de chose était assez commun, de sorte je n'aie pas été surpris.
 
   
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C'était comme si, pour elle, les garçons étaient des potirons ou des sacs de patates, et qu'elle n'en avait rien à faire. Sans tiquer, elle jetait son uniforme sur son bureau et enfilais son survêtement.<br />
Une par une, les gens du côté gauche de la classe ont commencé à se présenter. Ils ont levé la main, puis ont annoncé leur nom, celui de leur école précédente, et un autre truc insignifiant, tel qu'un aliment préférée ou un passe-temps. Certains ont marmonné leur parcour, quelques uns ont eu des introductions assez intéressantes, alors que d'autres ont essayé de faire des blagues pas marrantes qui ont diminué la température ambiante d'un degré significatif. Comme les différentes personnes se présentaient, mon tour se rapprocha. Je commencais à être nerveux ! Tout le monde devrait comprendre comment je me sentais à ce moment, non ?
 
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Instantanément, Ryoko poussait alors hors de la classe les garçons qui restaient plantés là, les yeux exorbités, moi y compris.<br />
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La rumeur veut que les filles, par la voix de leur leader Ryoko Asakura, ont tenté de faire comprendre à Haruhi qu'elle devait arrêter de faire ça, sans succès. A chaque cours d'éducation physique, elle faisait abstraction du reste de la classe et enlevait son uniforme sans même y faire attention. Dès lors, nous les garçons étions contraint de quitter la classe à la seconde ou sonnait la cloche, à la demande de Ryoko.
   
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Mais franchement, Haruhi a quand même un très joli visage... Arg, c'est pas le moment de penser à ça.
Après être parvenu à finir mon introduction soigneusement pensée de longueur minimale sans trop trébucher sur mes mots, je me suis assis, frémissant du soulagement que vous avez lorsque vous venez de finir quelque chose de déplaisant mais nécessaire. La personne derrière moi s'est levée pour son tour et -- oh, je n'oublierai probablement jamais ceci pour le reste de ma vie -- prononça les mots qui deviendraient matière à discussion durant plusieurs mois.
 
   
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Indice N°3: à la fin de chaque période, Haruhi disparaissait littéralement. Quand la cloche de l'école retentissait, elle attrapait son sac à dos et filait hors de la classe. En toute logique, j'ai pensé qu'elle rentrait directement chez elle, je n'aurais jamais pensé qu'elle prendrait part aux activités de tout les clubs de l'école. Un jour, on pouvait la voir faire des passes au club de basket, et le suivant coudre une taie d'oreiller au club de couture. Le lendemain, on la voyais agiter son stick au club de hockey. Je pense qu'elle a même rejoint le club de baseball. Donc en résumé, elle a participé à tout les clubs de sport de l'école. Tout les clubs on tenté de la persuader de rester bien entendu, mais elle les a tous envoyé paitre. Sa raison était : « ça m'ennuie de faire la même activité tout les jours . » En fin de comptes, elle n'en rejoint aucun.
« Mon nom est Haruhi Suzumiya. Je suis diplomée du collège Est. »
 
   
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Qu'est ce que cette fille essayait de faire ?
Jusqu'à ce point l'introduction était toujours normale, alors je ne me suis même pas fatigué à me tourner pour la dévisager. J'ai juste regardé droit devant et écouté sa voix tranchante.
 
   
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Par ces simples faits, le bruits d'une « fille de première bizarre » se rependit dans l'école à la vitesse de l'éclair. En l'espace d'un mois, plus personne n'ignorait qui était Haruhi Suzumiya. En fait si on regarde au mois de mai, certaines personnes ignoraient encore qui était le principal de l'école, mais Haruhi Suzumiya faisait déjà partie des meubles.
« Les humains normaux ne m'intéressent pas. Si quelqu'un ici est un alien, un voyageur temporel ou dimensionnel, ou un ESPer, alors qu'il vienne me voir ! C'est tout. »
 
   
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Donc, malgré toutes ces péripéties, Haruhi en étant toujours la cause, le mois de mai arrivât.
A ces mots, je ne pu m'empêcher de me retourner.
 
   
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Personnellement, je pense que le principe de la destinée est encore plus improbable que l'existence du monstre du Loch Ness, mais si la destinée, depuis un endroit secret, incline activement la vie des hommes, alors ma roue du Destin avait probablement commencée à tourner. Il n'est pas exclus que, quelque part dans de lointaines montagnes, un vieil homme était en train de ré-écrire ma destinée.
Elle avait de longs et fins cheveux noirs. Son visage mignon été remplis d'audace et de défi pendant que le reste de la classe la regardait fixement. Son sérieux et sa détermination brillaient à travers ses yeux brillants et ses les longs sourcils. Ses petites lèvres étaient fermement pincées. Ce fut ma première impression de cette fille.
 
   
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Après le congé de la Golden Week, je ne me souviens pas exactement de quel jour de la semaine, j'étais en train de remonter vers l'école. Le ciel anormalement ensoleillé pour un mois de mai me frappait de plein fouet et me trempait de sueur, et la colline semblait ne jamais vouloir finir. Mais qu'est-ce que j'ai fait au ciel? J'ai l'impression d'avoir le fièvre jaune ou un truc du genre.
Je me rappelle toujours combien était brillante sa gorge blanche -- En fait, elle était assez jolie.
 
   
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« Hé, Kyon! »<br />
Haruhi, de ses yeux provocateurs, a balayé la classe lentement, s'arrêtant sur moi (j'avais le bouche grande ouverte), et s'assis alors sans le moindre sourire.
 
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Quelqu'un me tapât dans le dos. C'était Taniguchi.<br />
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Son blazer était jeté négligemment sur son épaule, et sa cravate était plutôt mal mise et tordue.<br />
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« T'as été où pendant la Golden Week? »<br />
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« J'ai accompagné ma petite soeur chez ma grand-mère à la campagne. »<br />
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« Mais c'est super ringard! »<br />
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« Si tu veux, et toi t'as fait quoi alors? »<br />
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« Job d'étudiant, durant toute la semaine »<br />
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« On dirait pourtant pas que c'est ton genre en te regardant »<br />
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« Kyon, tu es au lycée maintenant, pourquoi tu continue a accompagner ta petite sur chez tes grand parents ? Tu devrais plus te comporter comme un lycéen digne de ce nom. »<br />
   
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Oh, a propos, Kyon, c'est moi. C'est ma tante qui m'a appelé comme ça pour la première fois. Il y quelques années, ma tante qui n'était plus venue de puis un bout de temps s'est exclamée en me voyant « Oh mon dieu, mais comme tu as grandit mon petit Kyon ! ». Ma soeur a trouvé ça marrant et a commencé à m'appeler Kyon aussi. Le reste fait partie de l'histoire: Mes amis, en entendant ma soeur m'appeler Kyon, on décider de suivre le mouvement. Depuis ce jour, mon surnom est Kyon. Dire qu'avant ça ma soeur m'appelait simplement « grand frère ».
Essayait-elle d'être théâtrale ?
 
   
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Taniguchi, jamais à bout de souffle, se ventât du fait qu'il avait rencontré plein de jolie fille à son travail, et qu'il avait prévu d'utiliser l'argent qu'il avait gagner pour sortir et tout. Honnêtement, les trucs du genre quel rêves ont les gens, ou à quel point leur animal de compagnie est mignon ou étonnant, sont selon mes standards les sujets de discutions le plus ringards du monde.
À ce moment je crois que les pensées de chacun étaient remplies de points d'interrogation, et que personne ne savait trop comment réagir. « Dois-je rire ? » Personne n'en savait rien.
 
   
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Haruhi était déjà assises à son bureau derrière moi lorsque je suis entré en classe. Elle regardait par la fenêtre. Elle avait deux pinces comme des chignons dans les cheveux; je suppose qu'on était mercredi. Je me suis assis et, pour un raison que j'ignore encore, la seule explication possible étant que j'étais complètement abruti, avant même de me rendre compte de ce que je faisait, je me suis mis à parler à Haruhi.<br />
Bien, au vu de la conclusion, elle n'essayait pas d'être théâtrale ou drôle, parce que Haruhi avait toujours le même visage solennel.
 
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« Tu changes de coiffure tout les jours à cause des extraterrestres? »<br />
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Tel un robot, Haruhi Suzumiya s'est tournée lentement vers moi, et m'a regardé avec son expression super grave. C'était plutôt flippant en fait.<br />
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« T'as remarqué ça quand? »<br />
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Son ton était tellement glacial que c'était un peu comme si elle parlait à un caillou sur le bord de la route.<br />
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J'ai pris le temps d'y réfléchir.<br />
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« Hmmm... Un petit bout de temps déjà . »<br />
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« Vraiment? »<br />
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Haruhi mis sa tête sur son coude, l'air un peu contrariée.<br />
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« Je pense que chaque jour de la semaine renvoie une image différente. »<br />
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C'était la première fois qu'on avait une vraie conversation.<br />
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« Les couleurs par exemple : lundi c'est le jaune, mardi le rouge, mercredi le bleu, jeudi le vert, vendredi le doré, samedi le brun et dimanche le blanc. »<br />
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J'avais l'impression de comprendre où elle voulais en venir.<br />
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« Donc si on appliquait ce principe à des chiffres, lundi serait zéro et dimanche six, non? »<br />
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« C'est ça. »<br />
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« Mais, est-ce que lundi ça devrait pas plutôt être le un? »<br />
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« On t'as demandé ton avis? »<br />
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« ... Ouais, c'est pas faux. »<br />
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Visiblement contrariée par ma réponse, Haruhi se mit à me tirer la tête. Je suis resté là, un peu mal à l'aise, en laissant filer le temps.<br />
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« Je t'ai pas déjà vu quelque part? Il y a longtemps? »<br />
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« Je pense pas, non. »<br />
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Au moment au je répondais, monsieur Okabe entra discrètement dans la classe et notre première conversation pris fin.<br />
   
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Même si cette conversation n'avais rien d'extraordinaire, ça pourrait bien être le point ou ma vie à basculé.<br />
Elle est toujours sérieuse.
 
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Le seul moment ou je pouvais discuter avec Haruhi était juste avant le début des cours, puisqu'elle disparaissait durant les pauses. Mais étant assis devant elle, je suis quasi certain que mes chances de parler avec elle étaient largement supérieures à celle des autres. Mais le truc qui me faisait vraiment bizarre, c'est qu'elle me réponde correctement. Au début de je me suis dit que j'aurais droit à un « Tu me gonfles crétin, ferme-la ! Je m'en fout! » Je pense que je dois être aussi cinglé qu'elle pour avoir trouver le courage d'aller lui parler.
 
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Du coup, quand je suis arrivé en classe le lendemain et que j'ai découvert qu'à la place de 3 couettes, Haruhi avait coupé ses cheveux, j'étais un peu mal.<br />
Je dis ça rétrospectivement -- ça ne peut pas être faux.
 
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Ses cheveux qui allaient jusqu'à sa taille avait été raccourci jusqu'aux épaules. Enfin, même si sa nouvelle coupe lui allait bien, elle les avait coupé le lendemain du jour ou je lui en ai parlé. Elle me méprise ou quoi, putain?<br />
 
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Qaund je lui en ai demandé la raison, tout c'est que j'ai eu c'est :<br />
Après qu'un ange soit passée dans la salle de classe pendant les 30 secondes suivantes, le professeur principal, avec une hésitation, a demandé à la personne suivante de continuer, et l'atmosphère s'est détendue.
 
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« Y'en a pas. »<br />
 
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Elle m'a répondu avec son ton irrité habituel mais sans expression particulière. Elle ne me donnerais pas la raison.<br />
 
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Mais bon, c'est pas comme si je m'y attendais pas.<br />
 
 
C'est ainsi que nous nous sommes rencontré.
 
 
Inoubliable. J'aurais aimé croire que tout ceci n'était qu'une coincidence.
 
 
 
 
 
 
 
Apres avoir attiré l'attention de tout le monde dès le premier jour, Haruhi était redevenue une innocente lycéenne.
 
 
C'etait le calme avant la tempête ! Je le comprend enfin maintenant.
 
 
Quoiqu'il en soit, tout le monde dans cette école venait d'un des quatre collège de la ville -- pour les gens duement diplomés. Ce qui incluait, naturellement, le collège Est ; par conséquent, il devait exister des gens dans la classe a avoir été diplomés avec Haruhi, qui devaient savoir ce que son silence symbolisait. Malheureusement, je ne connaissait aucun des élèves du collège Est, ce qui fait que personne ne put m'expliquer combien la situation était sérieuse. Evidemment, quelques jours après son introduction explosive, je fis quelque chose que je n'oublierais jamais -- J'essayais de lui parler avant le début des cours.
 
 
Les dominos de ma malédiction avaient commencé à tomber, et j'étais la personne qui avait touché la première pièce !
 
 
Vous voyez, quand Haruhi s'asseyait tranquilement dans son siège, elle resemblait à une belle jeune fille normale, j'ai donc prévu de m'assoir en face d'elle pour que l'on se rapproche. Combien j'étais naïf. Que quelqu'un me donne un peu de bon sens, par pitié !
 
 
Bien entendu, j'ai entamé la conversation à propos de cet incident.
 
 
«Hého !»
 
 
J'ai fait face à Haruhi, un léger sourire sur le visage.
 
 
«Les choses que tu as dites dans ta présentation, c'était sérieux ?»
 
 
Avec ses bras croisés sur sa poitrine, ses lèvres pincées, Haruhi Suzumiya ne bougea pas de sa position avant de me regarder droit dans les yeux.
 
 
«Quelles chose que j'ai dites dans mon introduction ?»
 
 
«Les trucs sur les aliens.»
 
 
«Tu es un alien ?»
 
 
Elle avait l'air très sérieuse.
 
 
«...Non.»
 
 
«Si tu n'en es pas un, qu'est-ce que tu me veux ?»
 
 
«...Non, rien.»
 
 
« Alors ne me parle pas ! Tu me fait perdre mon temps !»
 
 
Son regard était si froid que je me suis retrouver à m'excuser avant même de l'avoir réalisé. Haruhi Suzumiya a ensuite regardé ailleurs avec dédain avant de froncer les sourcils face au tableau.
 
 
J'allais répondre une phrase ou deux, mais je ne pu trouver quelque chose de bien a dire. Heureusement, à ce moment le prof principal est entré dans la salle et m'a sauvé.
 
 
Je me suis retourné face à mon bureaux complètement moite, avant de remarquer que quelques personnes me regardaient l'air intéressés. Ceci, bien entendu, m'a beaucoup ennuiyé. Après leur avoir rendu leur regards, cependant, j'ai reconu qu'ils avaient tous l'air de trembler un peu. Certains m'on même acquiescé avec sympathie.
 
 
Comme je l'ai dit, au débur je me suis senti très irrité, mais peu après, j'ai appris que tout ces gens étaient diplomés du collège Est.
 
 
 
 
Etant donné que mon premier contact avec Haruhi avait mal fini, je décidait de garder mes distances, pour des raisons de santée. Je gardais cet état d'esprit une semaine durant.
 
 
Mais, comme je faisais toujours partie de la classe, il y avait toujours des gens qui voulaient parler avec Haruhi grande-geule et sourcils froncés.
 
 
La plupart était de ces filles qui s'occupent de tout ; à la seconde où une camarde de classe est isolée elle essayent d'être gentile et d'aider la fille. Ca part d'un bon sentiment, mais elle devraient au moins vérifier leur cible avant !
 
 
«Salut, Tu as vu cette émission à la télé hier soir ? Celle qui passe à neuf heures ?»
 
 
«Non.»
 
 
«Ah, pourquoi ?»
 
 
«J'en sais rien.»
 
 
«Tu devrais essayer. Même si tu prend l'histoire en plein milieu tu ne sera pas perdue. Est-ce que tu veux que je te raconte le début ?»
 
 
«Tu m'ennuie!»
 
C'était ainsi que cela se passait.
 
 
Ca aurait été beaucoup mieux si elle avait simplement dit non le visage neutre. Mais non, elle avait besoin de montrer son impatience à la fois dans son expression et dans sa voix. Ce qui faisait que sa pauvre victime était persuadé d'avoir dit quelque chose de mal. A la fin il/elle ne pouvait plus dire que «je vois... alors je vais...» et se demander «qu'ais-je dit de mal ?» avant de s'enfuir.
 
 
Ne soyez pas si triste ; vous n'avez rien fait de mal. Le problème est dans la tête de Haruhi Suzumiya, pas dans la votre.
 
 
 
Même si cela ne me gênait pas de manger seul, je ne voulais pas que d'autres pensent que je suis un solitaire quand tout le monde mange joyeusement son repas avec ses amis. C'est pourquoi, même si je me moque si les autres le comprennent de travers, je prends mon repas avec mon pote de collège Kunikida et un diplomé du collège Est nomé Taniguchi, qui s'est assis à mes côtés.
 
 
Nous avons commencé à parler de Haruhi.
 
 
«As-tu essayé de parler à Suzumiya ?» demanda innocement Taniguchi. J'aquiescait.
 
 
«Et elle t'as dit un truc bizzare et tu n'as pas su comment réagir ?»
 
 
«C'est exact !»
 
 
Taniguchi déversa ses œufs bouillis en tranches dans la bouche, mâcha et dit :
 
 
«Si cette fille s'intéressait à toi, elle ne dirait pas des trucs aussi étranges. Tout ce que je peux te conseiller, c'est de laisser tomber ! Tu devrais le savoir maintenant, qu'elle est pas normale.»
 
 
"J'ai été dans sa classe trois ans d'afilé ; je sais comment elle est."
 
 
Il utilisa cette phrase comme prémice à son argumentation.
 
 
"Elle fait toujours des choses incroyablement stupéfiantes. Je pensais qu'elle aurait au moins essayé de se contrôler après être entrée au lycée ; apparemment, c'est pas le cas. Tu as entendu son speech d'introduction, non ?"
 
 
"A propos des aliens, tout ça ?"
 
 
Kunikida, qui était en train de retirer les arrêtes de son poisson frit, venait d'intervenir.
 
 
"ouais ça. Même quand elle était au collège, elle disait et faisait toujours des trucs zarb. Par exemple il y a eu le vandalisme de cette école !"
 
 
"Qu'est-ce qui c'est passé ?"
 
 
"Tu sais, cet outil pour tracer des lignes avec du plâtre sur les terrains, là ? Comment ça s'appelle... Bref, elle est entrée de nuit dans l'école et, avec ce truc, elle à dessiné un énorme symbole au milieu de la cour."
 
 
Taniguchi avait un sourire espiègle — il était probablement en train de se rappeller l'évènement.
 
 
"C'était tellement surprenant. Je suis arrivé tôt ce matin-là, et tout ce que je voyais c'était des grands cercles et des triangles. Je ne pouvais pas comprendre ce que c'était censé représenter, alors je suis monté au quatrième étage pour avoir une vue d'ensemble. Ca n'a servi à rien — Je ne pouvais toujours pas comprendre quel était ce symbole."
 
 
"Ah, je crois que j'en ai entendu parler avant. est-ce que les journaux n'en avaient pas parlé ? Il y avait même une vue d'hélicoptère ! Le signe ressemblait a un symbole Nazca brisé," confirma Kunikida.
 
 
Je ne me souviens pas avoir entendu parler de ça auparavant.
 
 
"J'ai vu l'article, j'l'ai vu. Le titre était quelque chose comme 'Un Mystérieux Vandale frappe un Collège en pleine nuit,' non ? Bon, devine qui a réalisé ce tour de force ?"
 
 
"Ne me dit pas que c'est elle."
 
 
"Elle l'a admit elle-même. Il n'y a aucune erreur. Bien entendu, elle a été appelée dans le bureau du principal. Tous les profs étaient là, lui demandant pourquoi elle avait fait ça."
 
 
"Pourquoi elle avait fait ça, alors ?"
 
 
"Je sais pas," répondit platement Taniguchi tout en essayant d'avaler une bouchée de riz.
 
 
"J'ai entendu dire qu'elle avait refusé de dire quoi que ce soit. Bien sûr, quand elle te regarde tu as tendance à laisser tomber tout ce que tu avais prévu. Quelqu'un à dit qu'elle avait dessiné ce symbole pour lancer un appel aux OVNIS, d'autres on dit que c'était un symbole magique utilisé pour appeler des monstres, ou qu'elle essayait d'ouvrir un portail sur d'autres mondes, etc... Il y a eu beaucoup d'hypothèses, mais le responsable à refusé d'en parler, nous ne saurons jamais si ces rumeurs étaient vraies ou fausses. A ce jour, c'est encore un mystère."
 
 
Pour une étrange raison, l'image de Haruhi, avec son regard non dénué de sens, occupé à tracer des lignes au milieu de la cour de l'école en pleine nuit, flotta dans mon esprit. Elle avait certainement préparé les outils de dessin et la chaux en poudre à l'avance dans le hangar de stockage ; elle avait peut-être même acheté une lampe-torche ! sous cette pâle lumière jaune Haruhi Suzumiya semblait très grave et tragique... OK, c'est juste mon imagination.
 
 
Mais, à vrai dire, Haruhi Suzumiya l'avait probablement vraiment fait dans le but d'invoquer des OVNIs ou des monstres, ou même un portail dimensionnel. Elle avait probablement travaillé dessus toute la nuit dans la cour, mais rien ne s'était montré, et tout ce qu'elle avait récolté était ce sentiment d'abattement, pensais-je en moi-même.
 
 
"Ce n'est pas la seule chose qu'elle ait faite !"
 
 
Taniguchi continuait de terminer son repas.
 
 
"Une fois, je suis entré en classe un matin pour m'apercevoir que tous les bureaux avaient étés déplacés dans le couloir, ou qu'il y avait des étoiles imprimées sur le toit de l'école. Une autre fois, elle déposait autour de l'école des [[Suzumiya_Haruhi:Volume1_Translator%27s_Notes#O-fuda|O-fuda]]... tu sais, les chinois où tu mets le talisman en papier sur le front d'un vampire. Je just ne la comprende pas.
 
 
Bien, Suzumiya Haruhi n'a ete pas dans la classe a cette temps, ou nous n'avais pas notre conversation. Mais donc, si elle nous ecoutais, elle ne s'inquiéterait pas. Typicallment, Suzumiya Haruhi est parti la classe immediatement apres classe quartrieme, et est retournu just avant classe cinquieme. Elle ne porte pas une bento, donc j'ai assume que elle est alle a la cafe pour sa dejuner; mais il n'a demande pas une heure entire pour manger dejuner, vrai? Additionalmend, apres le commence de tout des classe, elle a disparu. Ou est-ce que elle a venu, vraiment...?
 
 
<<Mais, elle est tres populare avec des hommes!>>
 
 
Taniguchi dit:
 
 
<<Elle est mignione, athletique, et intelligente. Meme si elle est peculiar, si elle ferme sa bouche, elle n'est pas trop mauvais.>>
 
 
<<Ou est-ce que tu ecoute pas tout de cette gossipe?>> demand Kunikida, avec son boitte de dejuner deux fois aussi pleines de Taniguchi.
 
 
Elle a ete une period de temps ou elle a change sa petit-ami n'avec pas arrete. De ce qui j'ecoute, le petit-ami le plus longe a ete une semaine, et le plus shorte a fini cinq minutes apres le confession. En addition, ne raison que elle a rejecte ses petit-ami a ete <<Je n'a pas le temps pour socializer avec des personnes normale!>>
 
 
Taniguchi a resemble un homme qui a parle avec experiance. Apres il a realize que je le vu, il est devenu une pue frustre.
 
 
<<J'ai l'ecoute de des autre personnes! Vraiment! Pour chaque raison, elle ne rejete pas une confession. Le ane troisieme, tout des personnes a comprende, donc ne desire personne dire un confession a lui. J'ai un setiment bizarre que histoire le repite en college. Donc, je te avettisez: Abandone son espere. Cette de une homme qui a dans le meme classe d'elle.>>
 
 
Dit chaque que tu desire, je n'est pas interesse en elle comme une petite amie.
 
 
Taniguchi a place son boit de dejuner dans son sac a dit un rire sinistere.
 
 
<<Si je dois choiser juste une femme, je choiserais Asakura Ryouko.>>
 
 
Taniguchi a incline son menton a une groupe de femmes qui sont quelques bureaux loin. Dans le centre de le grouple qui pale, avec une sourire attrayant sur son visage, a ete Asakura Rouko.
 
 
<<De mon analysis, elle entre le "Trois le plus mignione femme dans la premiere ane" liste definatement.>>
 
 
<<Tu as tout des femme de premiere ane investige?>>
 
 
<<Je groupe des femmes dans les categories de A a la D et, croyez-moi, je juste connais les appeles de les femme A. Tu juste vas en ecole un temp, je desire mon de ete le plus hier de possible.>>
 
 
<<Donc, Asakura Ryouko est une A?>> demande Kunikida.
 
 
<<Elle est un AA+! Just regarde sa visage, sa personalite dois etre superb.>>
 
 
Meme si ignore le comments egoistic de Taniguchi, Akakura Rouka a ete une mignone differente de Suzumiya Haruhi.
 
 
Premiere, elle est tres belle; et elle a laissez l'impression de sourir et soin. Deuxieme, sa personalite a sents d'etre le description de Taniguchi. Chaque jours, ne attempte personne parler ave Suzumiya Haruhi, mais Asakura Ryouka. Il n'a pas une effecte comme dur Suzumiya Haruhi a ete, Asakura Ryouko attempte de parler a la de temps a temps. Elle a ete comme passionate que elle a resemble la monitor de la class. Troisieme, de la manière elle a répondu à les questions les profs a pose, tu peux connais qu'elle est tres intelligent. Elle correctment reponde tout le temps - dans les yeux des prof elle a ete une studente modele. En addition, elle a ete populare ave les filles. Le terme a just commence il y a une semain, et elle est en sa journey de...
 
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to being the center of the female students in the class. It was as though she had fallen from the sky and had been born with extreme attraction in mind!
 
 
Compared to the often scowling, science fiction-obsessed Suzumiya Haruhi, the choice was obvious. Then again, these two candidates were both probably too high up the hill for our hero Taniguchi to climb. No way was he going to get either of them.
 
 
 
 
 
It was still April then, and, at that time, Suzumiya was actually behaving quite nicely. To me, this was quite a relaxing month. At the very least, there would be a month to go before Haruhi started going astray.
 
 
But, even during this time, I'd observed some of Haruhi's eccentric behaviors.
 
 
Why would I say that?
 
 
Clue #1: She changed her hairstyle every day. Furthermore, judging from my observation, there was some sort of a pattern going on. On Monday, Haruhi would come to school with her long hair down, without tying it up whatsoever. On the next day, she would tie it up in a ponytail. As much as I hate to admit it, that hair style did look good on her. Then, she would tie two ponytails on the next day, and three ponytails the day after; by Friday, she would have four ribbon-tied ponytails on her head. Her actions were really enigmatic!
 
 
Monday = 0 , Tuesday = 1, Wednesday = 2...
 
 
As the day of the week increased, so would the number of her ponytails; by next Monday, the whole process would start again. I couldn't see why she was doing it. Following the previous logic, she should have had six ponytails on Sunday... I suddenly wanted to see her Sunday hairstyle.
 
 
Clue #2: For PE, classes 1-5 and 1-6 would combine and have PE together, with the boys and girls separated. When we changed clothes, the girls would go to the 1-5 classroom, and the boys would go to the 1-6 classroom; meaning at the end of the previous period, the guys from our class (1-5) would move to the other room to change.
 
 
Unfortunately, Haruhi totally ignored the guys in our class, and removed her sailor uniform before the guys had left.
 
 
It was as if, to her, the guys were pumpkins or potato sacks, and she couldn't care less. Without any expression, she would throw her uniform onto the desk and start to get into her sweatshirt.
 
 
At that moment, Asakura Ryouko would drive the goggle-eyed, frozen guys, myself included, out of the classroom.
 
 
According to rumors, the girls, with Asakura Ryouko as their leader, tried to talk Haruhi out of doing that, but to no avail. Every PE class, Haruhi would ignore the rest of the class and take her uniform off without so much as a glance. And so, we guys were asked to leave the classroom the second the bell rang— at the request of Asakura Ryouko.
 
 
But seriously, Haruhi has a really great figure... argh, this isn't the time to say that kind of thing.
 
 
Clue #3: At the end of every block, Haruhi would go AWOL. When the school bell came rolling around, she would grab her backpack and shoot out of the classroom. Logically, I thought that she went straight back to her house; I would never have thought that she would go and participate in all the clubs in the school. One day, you would see her passing balls in the Basketball Club, and the next you would see her sewing a pillow case in the Sewing Club. By the following day, you would see her waving her stick in the Hockey Club. I think she also joined the Baseball Club. So, basically, she had participated in every sport club in our school. All the clubs tried to persuade her into joining them of course, but she turned them all down. Her explanation was: "It is annoying for me to do the same club activity everyday." At the end of the day, she didn't join any clubs.
 
 
What is that girl trying to pull?
 
 
From this alone, news of a "weird first year girl" spread throughout the school almost instantly. Within a month, there was not a single person who didn't know who Suzumiya Haruhi was. Fast forwarding to May, people may still not have known who the principal was, but Suzumiya Haruhi was a household name.
 
 
So, with all this stuff going on— and Haruhi always the cause— May arrived.
 
 
Though I personally think that destiny is even less believable than the [[Suzumiya_Haruhi:Volume1_Translator%27s_Notes#Loch_Ness_monster|Loch Ness monster]], if destiny, at some unknown place, is actively influencing human lives, my wheel of fate had probably begun to turn. Conceivably, in some remote mountain there was probably some old guy who was busy rewriting my destiny.
 
 
After the end of the Golden Week holiday, I walked to school, not sure what day of the week it was. The unnaturally sunny May weather blasted onto my skin and made me soaked with sweat— the steep hill didn't seem to end either. Just what is it that the Earth wants? Is it suffering from yellow fever or something?
 
 
"Hey, Kyon."
 
 
From behind, somebody clapped me on the shoulder. It was Taniguchi.
 
 
His blazer hung slovenly on his shoulders, his necktie was wrinkled and skewed to one side.
 
 
"Where did you go for Golden Week?"
 
 
"I took my little sister to see my grandma in the countryside."
 
 
"How dull."
 
 
"Fine, what did you do, then?"
 
 
"Part time all the way."
 
 
"You don't look like that kind of person."
 
 
"Kyon, you are in senior high now— why do you still bring your little sister to see your grandpa and grandma? You gotta at least look like a senior high student."
 
 
By the way, Kyon would be me. My aunt was the one who first called me that. A few years ago, my long-time-no-see aunt suddenly said to me "My goodness, Kyon has grown so big!" My sister thought it was funny and also started to call me Kyon. After that the rest is history— my friends, upon hearing my sister calling me Kyon, decided to follow her lead. From that day on, my nickname became Kyon. Damn it, my sister used to call me "Onii-chan"!
 
 
"It is a tradition of my family's to have a cousin gathering during Golden Week," I answered as I climbed the hill.
 
 
The sweating sensation made me feel uncomfortable.
 
 
Taniguchi, long winded as always, boasted how he had met some cute girls at his workplace, and how he planned to use the money he saved to go on dates and such. Frankly, topics like what dreams people have, or how amazing or cute someone's pet is, are in my book, some of the dullest topics in the world.
 
 
As I listened to Taniguchi's date schedule (apparently he wasn't stopped by little problems such as how no one was going with him), we arrived at the school gate.
 
 
 
 
 
Suzumiya Haruhi was already sitting behind my seat staring at the outside when I entered the classroom. She had two bun-like hair clippers on her head; I guess today is Wednesday. After sitting down— for some reason which I do not know, the only explanation being that I was going nuts, before I realized it— I found myself once again talking to Suzumiya Haruhi.
 
 
"Do you change your hair style each day because of the aliens?"
 
 
Like a robot, Suzumiya Haruhi turned her face slowly towards me, and stared at me with her dead serious expression. It was pretty scary, actually.
 
 
"When did you notice?"
 
 
Her tone was so cold that it was as though she was talking to a rock on the side of the road.
 
 
I paused for a while to think about it.
 
 
"Hmm... for a while."
 
 
"Really?"
 
 
Haruhi put her chin on her palm, looking irritated.
 
 
"At least that's what I think, because you look and feel different to me everyday."
 
 
This was the first time we'd had a proper conversation!
 
 
"For color: Monday is yellow, Tuesday is red, Wednesday is blue, Thursday is green, Friday is gold, Saturday is brown, and Sunday is white."
 
 
I can sort of understand what she is trying to say.
 
 
"Then that means if we use numbers to represent the color, Monday is zero and Sunday is six, right?"
 
 
"That's correct."
 
 
"But shouldn’t Monday be one?"
 
 
"Who asked for your opinion?"
 
 
"...Yeah, right."
 
 
Seemingly unsatisfied by my answer, Haruhi scowled at me. I just sat there uncomfortably and let time slip by.
 
 
"Have I seen you somewhere before? A long time ago?"
 
 
"Don't think so."
 
 
After I answered, Okabe-sensei lightly entered the classroom, and our first conversation ended.
 
 
 
 
 
Even though our first conversation is nothing to write home about, this could become the changing point I have been looking for!
 
 
Then again, the only chance I could talk to Haruhi was the bit of time before homeroom session, as she's usually not in the room during recess. But as I sit in front of her, I am fairly certain that my chances of talking to her are far greater than those of others.
 
 
But the thing that shocked me the most is that Haruhi actually answered me properly. I originally thought that she would go like, “You are annoying, moron, shut up! Whatever!” I guess that I'm just as weird as her, for actually finding the guts to go and talk to her.
 
 
Therefore when I came to school the next day and discovered that instead of tying three ponytails, Haruhi had cut her long and slender hair short, I felt quite depressed.
 
 
The waist length hair has been shortened to shoulder length. I mean, even though the hairstyle does suit her, she cut her hair the day after I talked to her about it! She is obviously looking down on me. What the hell!
 
 
When I asked for her reason, however:
 
 
"No reason."
 
 
She answered with her trademark irritated tone but didn't show any sort of special expression. She was not going to tell me the reason.
 
 
But I expected that, so that's all right.
 
 
 
 
   
 
"Did you really try to join all the clubs?"
 
"Did you really try to join all the clubs?"

Revision as of 11:30, 20 June 2008

Chapitre 1



Finalement, je suis entré au lycée de mon quartier. Au début, j'ai regretté cette décision car ma nouvelle école se situait au sommet d'une très haute colline. Même au printemps, le simple fait de gravir la route abrupte trempait les étudiants de sueur – clairement, mon intention de « faire le chemin de l'école nonchalamment » serait un échec. Chaque fois que cette pensée me traversait l'esprit, accompagnée de l'idée que j'aurais à recommencer le même manège chaque jours des trois prochaines années, la déprime et la flemme m'envahissaient. Je m'étais levé à la bourre ce matin. C'était sans doutes pour cela que je marchais d'un bon pas, et c'était sans doute la raison pour laquelle j'étais tellement crevé. J'aurais pu me lever 10 minutes plus tôt mais, comme chacun le sait, le meilleur moment du sommeil c'est juste avant d'avoir à se lever. Je n'avais pas envie de gâcher ces 10 précieuses minutes, alors j'ai décidé de céder à l'envie, ce qui signifie que j'aurais sans doute à répéter cette marche forcée matinale durant les trois ans à venir. C'était trop déprimant.

C'était la raison de mon air sinistre durant l'interminable cérémonie d'accueil. Tout les autres avaient ce regard du genre “début d'une nouvelle aventure”; vous savez, ce regard unique, “plein d'espoir, et à la fois plein d'incertitude” qu'ont les nouveaux étudiants en arrivant dans une nouvelle école. Ce n'était pas mon cas car un grand nombre de mes camarades de classe du collège avaient aussi choisi ce lycée. En fait, certains de mes amis étaient ici aussi. Du coup, je n'avais pas l'air inquiet, ni excité, comme l'étaient les autres élèves.

Les garçons portaient des vestes de sport et les fille des marinières. Waouw, un mélange plutôt bizarre. Peut-être que le principal au ton soporifique qui faisait un discours sur la scène donnait dans le fétichisme de la marinière. Alors que j'étais perdu dans ces pensées futiles, cette cérémonie absurde pris fin. J'entrai donc, accompagné de mes nouveaux camarades un peu réticents, dans la salle de classe 1-5.

Notre directeur de classe, Monsieur Okabe, s'est avancé devant la classe et s'est présenté en affichant son sourire « je-m'y-suis-entrainé-durant-une-heure-devant-mon-miroir ». Il a commencé par dire qu'il était prof d'éducation physique, et le coach de l'équipe de handball. Puis il est partit sur des sujets genre « quand il était a l'université, il jouait dans l'équipe de handball, qu'ils avaient même gagné le championnat », que cette école manquait cruellement de joueurs de handball, et que quiconque se joindrait à l'équipe serait instantanément qualifié. Ensuite il a divagué sur pourquoi le handball était le sport le plus intéressant du monde et je ne sais quoi. Au moment au je me disais qu'il n'en finirait jamais, il a soudain laissé échapper un tonitruant :

« Maintenant, à votre tour de vous présenter ! »

Ce genre de chose est plutôt commune, ça ne m'a donc pas vraiment surpris.

Un par un, les élèves de la rangée gauche de la classe on commencé à se présenter. Ils levaient la main, déclamaient leur nom, le nom de leur collège, et autres futilités du genre hobby et plat préféré. Certains marmonnaient, quelques-un firent une introduction intéressante, et d'autre ont tenté de pathétiques traits d'humour qui eurent pour seul effet de jeter un froid dans la classe. Au fur et à mesure que les présentations avançaient, mon tour approchait. Je commençais à me sentir nerveux. Vous comprenez bien pourquoi, non?

Un fois ma présentation, savamment pensée et minimale, finie et ce sans avoir trop bafouillé, je me suis rassis, en ressentant le soulagement consécutif à la fin d'une tâche déplaisante mais nécessaire. La personne derrière moi s'est levée à son tour et – ah, je me souviendrais surement de ce moment le restant de mes jours – a dit ces mots, qui allaient devenir un sujet de conversation pour un bon bout de temps.

« Mon nom est Haruhi Suzumiya. Je viens du collège est »

Jusque là sa présentation était encore normale, je ne me suis donc même pas donné la peine de me retourner pour la regarder. Je fixais le devant de la classe et écoutais sa voix claire.

« Les humain ordinaires ne m'intéressent pas. Si quelqu'un parmi vous est un extraterrestre, un voyageur temporel, vient d'une autre dimension ou est un télépathe, alors venez me trouver ! C'est tout. »

Quand j'ai entendu cela, je n'ai pas pu m'empêcher de me retourner.
Elle avait de longs et fins cheveux noirs. Son visage, plutôt mignon, respirait l'audace et le défi alors que le reste de la classe la fixait. Le sérieux et la détermination perçaient par ses yeux brillants et ses longs sourcils. Ses lèvres étaient petites et pincées. Voilà quelles ont été mes premières impressions de cette fille.
Je me rappelle encore comme son cou était blanc. Devant moi se tenait un véritable canon.

Haruhi, avec un regard provocateur, parcouru la classe lentement, s'arrêta pour me dévisager (j'avais la bouche grande ouverte), et s'assit sans esquisser le moindre sourire.

C'était une blague?

Je pense qu'a ce moment là l'esprit de tout le monde était remplis de points d'interrogation, et qu'on était tellement sonné qu'on ne savait pas comment réagir. « Est-ce que je dois rire ? », personne n'aurait pu répondre.
Enfin, maintenant que je connais le fin mot de l'histoire, ce n'était ni un gag ni même une plaisanterie, car Haruhi ne racontait jamais de blagues.
Elle est toujours sérieuse.
Je vous raconte tout ça rétrospectivement, c'est donc forcement vrai.

Un ange est passé en classe durant trente et quelques secondes, le directeur de classe a demandé à la personne suivante d'enchaîner, en hésitant un peu, et l'atmosphère tendue s'est dissipée.


C'est comme ça que nous nous sommes rencontrés.
Ça a été inoubliable. J'aimerais vraiment croire que ce n'était qu'une coïncidence.


Après avoir capté l'attention de tout le monde au premier jour, Haruhi est redevenue une innocente lycéenne.
Aujourd'hui je le sais , c'était le calme avant la tempête.

Ceci étant dit, tout les élèves de cette école venaient d'un des quatre collèges de la ville, des diplômés classiques. Ce qui, bien entendu, incluait le collège de l'est; donc, il devait y avoir dans la classe des gens qui avaient étudié avec Haruhi, qui savaient ce que signifiait son silence. Malheureusement je ne connaissais pas d'anciens du collège est, et donc personne ne pouvait me dire à quel point la situation était grave. Du coup, quelques jours après cette présentation explosive, j'ai fait quelque chose que je n'oublierais jamais : j'ai essayé d'engager la conversation avant le début des cours.
La cascade des dominos de mon infortune avait commencée, et c'était moi qui avait renversé le premier bloc !

Vous voyez, lorsque Haruhi est calmement assise sur sa chaise, elle à l'air d'une jeune fille normale, plutôt mignonne, j'avais prévu de m'asseoir face à elle pour m'en rapprocher. J'ai vraiment pensé que ça pouvais marcher. Quelle naïveté. Il faudrait franchement que quelqu'un me mette un peu de plomb dans la cervelle.
J'ai bien entendu tenté de démarrer la conversation sur « l'incident ».

«Hé! »
J'ai innocemment tourné ma tête, avec un sourire engageant sur le visage.
« Les trucs que tu as dit dans ta présentation, c'était vraiment sérieux ? »
Les bras croisés sur le torse, les lèvres scellées, Haruhi Suzumiya gardais la pose, et me fixa droit dans les yeux.
«  Quels trucs dans ma présentation ? »
« Les trucs sur les extraterrestres et tout ça. »
« Tu es un extraterrestre ? »
Elle n'avait pas l'air de plaisanter.
« ... Heu, non, mais... »
« Bon, si tu n'en es pas un, alors qu'est-ce que tu me veux? »
« ... Non, rien. »
« Alors évite de me parler ! tu me fait perdre mon temps ! »
Son regard était tellement glacial que je me retrouvais à bafouiller un « excuse-moi » avant de m'en rendre compte. Elle a alors déporté son regard avec dédain et s'est mise à fixer le tableau en fronçant les sourcils.
J'aurais bien tenté de placer une réplique ou deux, mais rien de satisfaisant ne me vint à l'esprit. Par chance, le directeur de classe entra à ce moment et me sauva la mise.
J'ai nonchalamment tourné la tête vers mon bureau, et remarqué que quelques élèves me regardaient attentivement. Ce qui, bien entendu, ne fit qu'ajouter à ma gêne. Mais après leur avoir renvoyé leurs regards, j'ai remarqué qu'ils avaient plutôt l'air désolé. Certain on même acquiescé avec sympathie.
Comme je l'ai dit, j'ai d'abord été très contrarié par leur réaction, mais j'ai appris plus tard qu'il s'agissait en fait des élèves diplômés du collège est.

Compte tenu de la fin désastreuse de ce premier contact avec Haruhi, j'en ai conclu que je ferais mieux de garder mes distances pour le moment, pour ma propre sécurité. Ainsi, une semaine s'écoula.
Mais, aussi vrai que j'étais un élève de cette classe, il y avait toujours quelqu'un pour tenter d'approcher Haruhi, la renfrognée au regard noir.
La plupart étaient ces filles un peu mêle-tout qui, à la seconde où elles ont repéré une collègue féminine qui s'isole, essayent de la réconforter. C'est pas forcément une mauvaise chose, elles devraient seulement faire attention à qui est leur cible au préalable.

« Et, salut ! Tu as vu cette série à la télé hier soir? Celle qui passe à 21 heures ? »
« Non. »
« Ha ! Heu... Pourquoi? »
« J'en sais rien. »
« Tu devrais y jeter un coup d'oeil. Même si tu la prends au milieu tu ne devrais pas trop être perdue. Tu veux que je te résume les épisodes précédent? »
« Tu me gonfle... »

Ça se passait généralement comme ça.
Encore, ça n'aurait été rien si elle avait simplement répondu « non » d'un air neutre. Mais au contraire, elle se devait d'ajouter son air et son ton impatient. Ce qui avait tendance à faire croire à sa victime qu'elle était fautive. A la fin, il ou elle arrivait juste à bredouiller un « Je vois... Bon, ben... », se demander « mais qu'est-ce que j'ai dit? » et à battre en retraite.
N'ayez pas l'air tellement désolé; vous n'avez rien dit de mal. Le problème c'est le cerveau de Haruhi Suzumiya, pas le vôtre.


Si manger seul ne m'a jamais dérangé, je ne voulais pas que les autres me prennent pour un associal alors que tout le monde déjeunais gaiement avec ses amis. C'est pourquoi, même si en réalité je me fichais que les autres ne me comprennent pas, je déjeunais avec Kunikida, un camarade de classe du collège, et Taniguchi, un ancien élève du collège est qui était assis près de moi.
La conversation s'est portée sur Haruhi.

« Tu as essayé de parler à Suzumiya? » me demanda innocemment Taniguchi.
J'acquiesçais.
« Elle t'as balancé des trucs bizarres et tu n'as pas sût quoi répondre? »
« Exactement! »
Taniguchi pris un morceau de son oeuf dur en bouche, le mastiqua et dit :
« Si tu t'intéresse à elle, je ne vais pas mâcher mes mots. Tu devrais laissez tomber ! Tu dois déjà t'être rendu compte qu'elle n'est pas normale. »
« J'ai été dans sa classe trois ans de suite, je sais comment elle est. »
C'est comme ça qu'il a commencé son speech.
« Elle fait toujours des trucs complètement débiles. Je pensais qu'elle essayerais de se calmer en arrivant au lycée, mais apparemment non. Tu as entendu sa présentation, hein? »
« Quoi? Le truc sur les extraterrestres? »
Kunikida, qui était occupé à retirer les arrêtes de son poisson frit, s'immisça dans la conversation.
« Ouais, exactement. Déjà au collège elle disait et faisait toujours des trucs bizarres. Tiens par exemple, cette histoire de vandalisme dans l'école. »
« Il s'est passé quoi? »
« Tu vois le chariot qu'on utilise pour tracer des lignes avec du plâtre sur le terrain de sport? Ca s'appelle comment déjà... De toute façons on s'en fout, elle s'est introduite dans l'école la nuit et avec ce truc, elle a dessiné un énorme symbole au milieu du terrain. »
Taniguchi arborait un sourire malicieux, il se remémorait sans doute l'incident.
« C'était complètement fou. J'étais arrivé à l'école en tôt ce matin-là, et tout ce que j'ai vu c'était des grands cercles et des triangles. Je captais pas ce que c'était sensé être, alors je suis monté au quatrième pour avoir une vue d'ensemble. Ca a pas aidé, je comprenais toujours pas ce que ce symbole représentait . »
« Ouais, je pense que j'en ai entendu parlé. Y'a pas eu un article dans le journal? Y'avais même une photo prise d'un hélicoptère ! On aurait dit un symbole Nazca tout tordu., » dit Kunikida.
Je ne me souvenait pas en avoir entendu parler.
« Ouais, j'ai vu l'article. Le titre c'était un truc du genre « Un mystérieux vandale frappe un collège en pleine nuit », non? Et bien, essaye de deviner qui était à l'origine de ce coup là ? »
« Me dit pas que c' était elle. »
« Elle a avoué, y'a pas d'erreurs possibles. Bien entendu elle a été convoquée dans le bureau du proviseur. Tout les profs étaient là, ils l'interrogeaient sur ses motivations. »
« Et alors, pourquoi elle l'a fait ? »
« Aucune idée, » répondit Taniguchi en essayant d'avaler une grosse bouchée de riz.
« J'ai entendu dire qu'elle avait refusé de parler. Et puis, quand elle vous regarde fixement dans les yeux, on a plutôt tendance à laisser tomber. Certains disent qu'elle a dessiné ce symbole pour appeler des soucoupes volantes, d'autres que c'était un symbole magique destiné à invoquer des monstres, ou encore qu'elle essayait d'ouvrir un portail vers une autre dimension, etc... Y'a eu plusieurs théories, mais tant que l'auteur des faits refuse de parler, impossible de savoir si ce ne sont que des rumeurs. C'est toujours un mystère aujourd'hui. »
Pour une raison que j'ignore, j'eu soudain à l'esprit l'image de Haruhi, avec son regard sûr d'elle, en train de tracer ces lignes au milieux du terrain de l'école en pleine nuit. Elle avait surement préparé le chariot et la craie à l'avance dans l'entrepôt, elle avait peut-être même emporté une lampe de poche ! Sous sa faible lumière jaunâtre, Haruhi avait l'air grave et tragique à la fois... Ok, là c'était juste mon imagination.
Mais à dire vrai, elle avait sans doutes réellement fait ça pour pour appeler des soucoupes volantes, des monstres, voir même pour ouvrir un portail dimensionnel. Elle a probablement passé la nuit sur le terrain, mais rien n'est apparu, et tout ce qui lui est resté c'est un vilain coup de blues, me suis-je dis.
« Elle en a fait d'autres! »
Tanuguchi finissait son déjeuner.
« Un jour, je suis arrivé en classe le matin et j'ai découvert que tout les bureaux avaient été déplacés dans le couloir, ou alors que des étoiles avaient été peintes sur le toit de l'école. Une autre fois, elle a fait le tour de l'école en collant des charmes partout... Tu vois, les trucs chinois là, le talisman en papier que tu dois mettre sur le front d'un vampire. Je pige pas ce qu'elle cherche. »
En fait, elle n'était pas en classe à ce moment précis, sinon nous n'aurions jamais eu cette conversation. Mais même si elle nous avait entendu, elle s'en ficherait probablement. D'habitude, elle quittait la classe dés la fin de la quatrième heure de cour, et revenait juste avant le début de la cinquième heure. Elle n'avait pas de déjeuner avec elle, j'ai donc supposé qu'elle allait manger à la cafétéria, mais ça ne prend pas toute une heure pour déjeuner, si? En plus, elle avait tendance à disparaître durant la pause entre chaque heure de cour. Où pouvait-elle bien aller ?
« Mais elle a beaucoup de succès auprès des mecs ! »
Taniguchi sifflât :
« Elle est mignonne, sportive, intelligente. Même si elle est carrément à l'ouest, tant qu'elle la ferme, elle est plutôt pas mal. »
« Où t'as entendu tout ces ragots? » demanda Kunikida, qui n'était qu'a la moitié de son déjeuner.
« Pendant un moment, elle a changé de petit copain non-stop. De ce que j'ai entendu, la plus longue relation a duré une semaine, la plus courte s'est terminée 5 minute après que le mec lui ai fait sa déclaration. En plus, le seule raison qu'elle donnait pour les larguer était « j'ai pas le temps de sympathiser avec des humains ordinaires .» »
Taniguchi semblait parler d'expérience. Quand il a remarqué mon regard interrogateur, il a été un peu pris de panique.
« Enfin, c'est ce que j'ai entendu dire ! Sans déc ! Pour je ne sais quelle raison, elle n'a jamais repoussé d'emblée un déclaration. Ceci dit, au bout de la troisième année tout le monde avait pigé, et plus personne n'allait lui faire de déclaration. J'ai bien l'impression que le manège va recommencer au lycée. Donc je te préviens d'avance : laisse tomber. Et c'est le conseil d'un gars qui était dans sa classe. »
Cause toujours, de toutes façon elle m'intéresse pas, pas comme ça en tout cas.
Taniguchi rangea sa boite à déjeuner dans son sac et laissa échapper un ricanement menaçant.
« Si je devais en choisir une, c'est celle-là que je choisirais, Ryoko Asakura. »
Taniguchi opina en direction d'un groupe de filles quelques bancs plus loin. Au milieu du groupe en pleine conversation, un sourire éclatant au visage, se tenait Ryoko Asakura.
« De mon point de vue, elle est définitivement dans le « Top Trois des Filles les plus Canon de Première Année »
« Quoi, t'as fait le tour de toutes les filles de première célibataires? »
« Je groupe les filles par catégorie, de A à D, et tu peux me croire, je ne me fatigue à retenir le nom que de celles qui entrent dans la catégorie A. On ne vit la vie de lycéen qu'une seule fois, je compte bien que la mienne soit la plus agréable possible. »
« Et donc cette Ryoko Asakura est un A? » demanda Kunikida.
«  Elle? C'est un AA+ oui! Franchement, regarde-moi ce visage, elle a l'air d'un ange. »
Même si on ignorait les commentaires de Taniguchi, Ryoko Asakura était une jolie fille d'une façon bien différente de Haruhi Suzumiya.

Primo, elle était très mignonne, et elle souriait toujours d'une façon apaisante. Secundo, sa personnalité semblait effectivement être celle que décrivait Taniguchi. Ces derniers temps, plus personne n'osait parler avec Haruhi, sauf Ryoko. Haruhi pouvait être aussi rude qu'elle voulait, Ryoko essayait toujours d'engager la conversation de temps en temps. Elle était tellement fervente qu'on aurait dit qu'elle était déléguée de classe. Tertio, a voir comme elle répondait au question de professeurs, on pouvait dire qu'elle était très intelligente. Elle avait toujours la bonne réponse, aux yeux des profs, elle était sûrement l'étudiante modèle. Pour couronner le tout, elle était extrêmement populaire parmi les autre filles. L'année scolaire n'avait débutée que depuis une semaine, et elle était déjà bien partie pour être le centre de toute les filles de la classe. C'est un peu comme si elle avait été conçue avec l'idée d'attraction extrême en tête puis qu'elle était tombée du ciel.

Comparée à Haruhi, renfrognée et obsédée par la science-fiction, le choix était vite fait. Cela dit, les deux candidates était à des lieues de la portée de Taniguchi. Impossible qu'il sorte un jour avec l'une d'entre elles.

Nous étions toujours en avril, et en ce temps là Haruhi se comportait encore correctement. Ca avait été un mois assez tranquille pour moi. En fait, il faudrait encore un bon mois avant que Haruhi parte en sucette.

Mais même à ce moment là, j'ai pu observer qu'elle était un peu excentrique.

Comment je l'ai su ?

Indice n°1 : Elle changeais de coiffure tout les jours. Qui plus est, il y avait comme un genre de schéma d'après mes observations. Le lundi, Haruhi venais à l'école les cheveux lachés, sans rien dedans. Le lendemain, elle les attachait en queue de cheval. Même si ça me fait mal de l'admettre, ça lui allait plutôt bien. Ensuite, deux couettes le surlendemain. Le vendredi, elle avait finalement 4 couettes sur la tête. Son comportement était vraiment étrange.

Lundi=0, mardi=1, mercredi=2...

Au fur et a mesure que les jours de la semaine augmentaient, le nombre de couettes aussi. Le lundi suivante, on repartait a zéro. Je voyais pas où elle voulais en venir. En suivant sa logique, le dimanche elle devait se faire 6 couettes... J'aurais bien voulu voir sa coiffure du dimanche.

Indice N°2: Pour le cour d'éducation physique, les classes 1-5 et 1-6 étaient jumelées, les filles et les garçons étaient séparés. Pour se changer, les filles prenaient la classe 1-5 et les garçons la classe 1-6, ce qui signifiait qu'à la fin de l'heure de cour qui précédait, les garçons de notre classe devaient aller dans l'autre classe pour se changer.

Hélas, Haruhi ignorait complètement les garçons de notre classe et commençais en retirer son uniforme avant que nous ne soyons sortit.

C'était comme si, pour elle, les garçons étaient des potirons ou des sacs de patates, et qu'elle n'en avait rien à faire. Sans tiquer, elle jetait son uniforme sur son bureau et enfilais son survêtement.
Instantanément, Ryoko poussait alors hors de la classe les garçons qui restaient plantés là, les yeux exorbités, moi y compris.
La rumeur veut que les filles, par la voix de leur leader Ryoko Asakura, ont tenté de faire comprendre à Haruhi qu'elle devait arrêter de faire ça, sans succès. A chaque cours d'éducation physique, elle faisait abstraction du reste de la classe et enlevait son uniforme sans même y faire attention. Dès lors, nous les garçons étions contraint de quitter la classe à la seconde ou sonnait la cloche, à la demande de Ryoko.

Mais franchement, Haruhi a quand même un très joli visage... Arg, c'est pas le moment de penser à ça.

Indice N°3: à la fin de chaque période, Haruhi disparaissait littéralement. Quand la cloche de l'école retentissait, elle attrapait son sac à dos et filait hors de la classe. En toute logique, j'ai pensé qu'elle rentrait directement chez elle, je n'aurais jamais pensé qu'elle prendrait part aux activités de tout les clubs de l'école. Un jour, on pouvait la voir faire des passes au club de basket, et le suivant coudre une taie d'oreiller au club de couture. Le lendemain, on la voyais agiter son stick au club de hockey. Je pense qu'elle a même rejoint le club de baseball. Donc en résumé, elle a participé à tout les clubs de sport de l'école. Tout les clubs on tenté de la persuader de rester bien entendu, mais elle les a tous envoyé paitre. Sa raison était : « ça m'ennuie de faire la même activité tout les jours . » En fin de comptes, elle n'en rejoint aucun.

Qu'est ce que cette fille essayait de faire ?

Par ces simples faits, le bruits d'une « fille de première bizarre » se rependit dans l'école à la vitesse de l'éclair. En l'espace d'un mois, plus personne n'ignorait qui était Haruhi Suzumiya. En fait si on regarde au mois de mai, certaines personnes ignoraient encore qui était le principal de l'école, mais Haruhi Suzumiya faisait déjà partie des meubles.

Donc, malgré toutes ces péripéties, Haruhi en étant toujours la cause, le mois de mai arrivât.

Personnellement, je pense que le principe de la destinée est encore plus improbable que l'existence du monstre du Loch Ness, mais si la destinée, depuis un endroit secret, incline activement la vie des hommes, alors ma roue du Destin avait probablement commencée à tourner. Il n'est pas exclus que, quelque part dans de lointaines montagnes, un vieil homme était en train de ré-écrire ma destinée.

Après le congé de la Golden Week, je ne me souviens pas exactement de quel jour de la semaine, j'étais en train de remonter vers l'école. Le ciel anormalement ensoleillé pour un mois de mai me frappait de plein fouet et me trempait de sueur, et la colline semblait ne jamais vouloir finir. Mais qu'est-ce que j'ai fait au ciel? J'ai l'impression d'avoir le fièvre jaune ou un truc du genre.

« Hé, Kyon! »
Quelqu'un me tapât dans le dos. C'était Taniguchi.
Son blazer était jeté négligemment sur son épaule, et sa cravate était plutôt mal mise et tordue.
« T'as été où pendant la Golden Week? »
« J'ai accompagné ma petite soeur chez ma grand-mère à la campagne. »
« Mais c'est super ringard! »
« Si tu veux, et toi t'as fait quoi alors? »
« Job d'étudiant, durant toute la semaine »
« On dirait pourtant pas que c'est ton genre en te regardant »
« Kyon, tu es au lycée maintenant, pourquoi tu continue a accompagner ta petite sur chez tes grand parents ? Tu devrais plus te comporter comme un lycéen digne de ce nom. »

Oh, a propos, Kyon, c'est moi. C'est ma tante qui m'a appelé comme ça pour la première fois. Il y quelques années, ma tante qui n'était plus venue de puis un bout de temps s'est exclamée en me voyant « Oh mon dieu, mais comme tu as grandit mon petit Kyon ! ». Ma soeur a trouvé ça marrant et a commencé à m'appeler Kyon aussi. Le reste fait partie de l'histoire: Mes amis, en entendant ma soeur m'appeler Kyon, on décider de suivre le mouvement. Depuis ce jour, mon surnom est Kyon. Dire qu'avant ça ma soeur m'appelait simplement « grand frère ».

Taniguchi, jamais à bout de souffle, se ventât du fait qu'il avait rencontré plein de jolie fille à son travail, et qu'il avait prévu d'utiliser l'argent qu'il avait gagner pour sortir et tout. Honnêtement, les trucs du genre quel rêves ont les gens, ou à quel point leur animal de compagnie est mignon ou étonnant, sont selon mes standards les sujets de discutions le plus ringards du monde.

Haruhi était déjà assises à son bureau derrière moi lorsque je suis entré en classe. Elle regardait par la fenêtre. Elle avait deux pinces comme des chignons dans les cheveux; je suppose qu'on était mercredi. Je me suis assis et, pour un raison que j'ignore encore, la seule explication possible étant que j'étais complètement abruti, avant même de me rendre compte de ce que je faisait, je me suis mis à parler à Haruhi.
« Tu changes de coiffure tout les jours à cause des extraterrestres? »
Tel un robot, Haruhi Suzumiya s'est tournée lentement vers moi, et m'a regardé avec son expression super grave. C'était plutôt flippant en fait.
« T'as remarqué ça quand? »
Son ton était tellement glacial que c'était un peu comme si elle parlait à un caillou sur le bord de la route.
J'ai pris le temps d'y réfléchir.
« Hmmm... Un petit bout de temps déjà . »
« Vraiment? »
Haruhi mis sa tête sur son coude, l'air un peu contrariée.
« Je pense que chaque jour de la semaine renvoie une image différente. »
C'était la première fois qu'on avait une vraie conversation.
« Les couleurs par exemple : lundi c'est le jaune, mardi le rouge, mercredi le bleu, jeudi le vert, vendredi le doré, samedi le brun et dimanche le blanc. »
J'avais l'impression de comprendre où elle voulais en venir.
« Donc si on appliquait ce principe à des chiffres, lundi serait zéro et dimanche six, non? »
« C'est ça. »
« Mais, est-ce que lundi ça devrait pas plutôt être le un? »
« On t'as demandé ton avis? »
« ... Ouais, c'est pas faux. »
Visiblement contrariée par ma réponse, Haruhi se mit à me tirer la tête. Je suis resté là, un peu mal à l'aise, en laissant filer le temps.
« Je t'ai pas déjà vu quelque part? Il y a longtemps? »
« Je pense pas, non. »
Au moment au je répondais, monsieur Okabe entra discrètement dans la classe et notre première conversation pris fin.

Même si cette conversation n'avais rien d'extraordinaire, ça pourrait bien être le point ou ma vie à basculé.
Le seul moment ou je pouvais discuter avec Haruhi était juste avant le début des cours, puisqu'elle disparaissait durant les pauses. Mais étant assis devant elle, je suis quasi certain que mes chances de parler avec elle étaient largement supérieures à celle des autres. Mais le truc qui me faisait vraiment bizarre, c'est qu'elle me réponde correctement. Au début de je me suis dit que j'aurais droit à un « Tu me gonfles crétin, ferme-la ! Je m'en fout! » Je pense que je dois être aussi cinglé qu'elle pour avoir trouver le courage d'aller lui parler. Du coup, quand je suis arrivé en classe le lendemain et que j'ai découvert qu'à la place de 3 couettes, Haruhi avait coupé ses cheveux, j'étais un peu mal.
Ses cheveux qui allaient jusqu'à sa taille avait été raccourci jusqu'aux épaules. Enfin, même si sa nouvelle coupe lui allait bien, elle les avait coupé le lendemain du jour ou je lui en ai parlé. Elle me méprise ou quoi, putain?
Qaund je lui en ai demandé la raison, tout c'est que j'ai eu c'est :
« Y'en a pas. »
Elle m'a répondu avec son ton irrité habituel mais sans expression particulière. Elle ne me donnerais pas la raison.
Mais bon, c'est pas comme si je m'y attendais pas.




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Tome 1

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Tome 2

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Tome 3

Illus | Prologue | Chapitres 1 - 2 - 3 - 4 | Postface

Tome 4

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Tome 5

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