Maria-sama ga Miteru (Français):Volume1 Postface

From Baka-Tsuki
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Comme c'est une école pour fille, il n'y a que des filles. On dirait un gâteau à la crème.


Bonjour. C'est moi, Konno.

Je suis heureuse de vous rencontrer, vous qui avez acheté ce livre car l'illustration de la couverture était jolie, même si vous ne connaissiez pas l'auteure.

J'ai donc commencé une histoire qui se déroule dans un lycée, c'est très différent de ce que j'ai l'habitude d'écrire. Je me demande si les lecteurs de mes autres livres ont été surpris. Je ne suis d’ordinaire pas fan des choses sucrées (rire).

Cette histoire se déroule environ 6 mois avant celle de la nouvelle « Maria-sama ga Miteru » qui a été publié dans un magazine il y a quelques temps. C'est pour cette raison que Shimako est encore en première année et que les Rosa Chinensis et Rosa Foetida du magazine ne sont encore que les boutons Sachiko et Rei (ah... si jeunes, si jeunes). Cette fois, j'ai décidé de mettre en avant Sachiko et sa petite Sœur.

L'histoire des empereurs est dans « Yume no Miya », l'académie pour fille Lillian est dans « Maria-sama ga Miteru ». J'espère que personne ne s'est embrouillé.

Après avoir écrit une telle histoire, je dois maintenant répondre à quelques questions évidentes qu'on m'a beaucoup posées.

Tout d'abord, je dois vous dire à tous « Non, je n'ai jamais vécu ceci ! ».

Mon lycée n'avait pas un système de Sœur comme celui de l'académie Lillian. Bien sûr, il n'y avait pas d'étudiantes comme les Roses à l’intérieur et comme il n'était même pas catholique, aucune sœur tout court ne s’y trouvait. Ce n'était pas une école pour filles.

Mais, le portrait physique que j'en fais est très semblable. Un long chemin bordé de ginkgo qui mène à l'entrée principale, un petit gymnase à l'arrière des bâtiments, etc. Apparemment, mon école a beaucoup changé depuis peu, elle ne ressemble certainement plus à celle que j'imagine. Ah oui, ce n'était pas une école qui destinait à des grandes universités, il y régnait donc une atmosphère paisible, comme à Lillian.

Mais, je n'ai pas non plus vécu dans un monde où toute religion était absente ; en effet, je suis allée dans une école maternelle entièrement catholique. Il y avait un grand sanctuaire et un cloitre au milieu de l'école, et la majorité des maitresses étaient des Sœurs. Tous les matins et tous les soirs, nous avions l'habitude de joindre nos petites mains et de prier. Les questions de Yumi à propos de « l'esprit de la Sainte Vierge » sont donc indirectement les miennes.

Au final, le mélange de toutes ces sources a donné naissance à l'académie Lillian. C'est une académie imaginaire, mais quand des élèves qui sont (ou sont allées) dans des écoles non-mixte me disent « oui, c'est exactement comme ça » et la compare avec leur propre école, cela me rend très heureuse - tout comme quand les élèves des écoles mixtes me disent « Alors, c'est comme ça... ».

Il y a beaucoup de personnes que j'aimerais remercier (déjà deux pages et demi d'écrites, je m'emporte...).

Tout d'abord, mes collègues et professeurs : K. Kawa, T. Se, S. Shima (par ordre alphabétique). Je vous envoie cette histoire de force (ne me la renvoyez pas, ça ne me ferait pas plaisir !). Si vous n'aviez pas été là, « Maria-sama ga Miteru » n'aurait certainement pas vu le jour. Le contenu est peut-être un peu plus « soft » que ce à quoi vous vous attendiez. Désolée. Je pense que (par malheur) ma raison a réussi à contrôler mon imagination.

Ensuite, U. des éditions Cobalt. Comme tu es allée dans une école catholique, je t'ai posé beaucoup de questions, j'en suis navrée. Mais ce livre existe grâce à toi. Merci.

Enfin, je profite de cet espace pour remercier Reine Hibiki, l'illustratrice, qui a décoré ce livre avec de jolies images.


Le prochain volume paraîtra cet été. Je vais de ce pas préparer un dîner de palace dans un pays encore indéterminé, alors profitez-en pour vous y arrêter.


– La propriétaire, Oyuki Konno