Zero no Tsukaima (version française):Volume2 Chapter4

From Baka-Tsuki
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Chapitre 4 : La ville portuaire de La Rochelle[edit]

Bien que l’aube venait de se pointer, Saito, Guiche et Louise avaient déjà commencé à préparer les selles de leurs chevaux. Delflinger était brandouillé sur le dos de Saito. En raison de sa longueur, il ne pouvait pas être attaché à la ceinture.

Louise était vêtu de son uniforme de l’académie. La seule différence était qu’elle portait maintenant des bottes d'équitation au lieu de ses chaussures habituelles. À en juger par cela, il semblerait qu’ils allaient passer beaucoup de temps à chevaucher.

À quelle distance pouvait bien être Albion d'ici? Je ne suis toujours pas habitué à monter à cheval ... Je vais très probablement sentir des maux aux hanches ... se dit-il.

Juste avant de partir, Guiche parla un peu maladroitement.

«J'ai une demande ...»

«Qu'est-ce que tu veux? » répondit Saito avec hostilité tout en mettant ses biens sur la selle. Il n’avait toujours pas pardonné à Guiche de l’avoir autant fait de mal lors de leur précédent combat il y a quelque temps.

«Je tiens à apporter mon familier. »

«Tu as un familier? »

« Bien sûr que j’en ai un. Tous les magiciens en ont un. »

Louise et Saito se regardèrent, puis se retournèrent à nouveau vers Guiche.

«Où est ton familier maintenant? »

«Ici», répondit en pointant vers le sol.

« Mais il n'y a rien sur le terrain », déclara Louise.

Guiche répondit en tapant ses pieds sur le sol. Au même moment, une créature géante brune sauta hors de la terre.

"Verdandi Oh, mon mignon Verdandi!"

Saito, abasourdi, demanda: « Pour l’amour du bon Dieu, C’est quoi cette créature? »

«Comment ça créature? C'est mon petit mignon familier Verdandi. »

«  Tu veux dire que ton familier est cette grosse chose là-bas? »

Regardant de plus près, cette créature géante brune était en fait une taupe avec une taille équivalente à un petit ours.

«Oui. Ahh ... Mon Verdandi, tu es si mignon de n'importe quel angle que je te regarde. As-tu mangé votre repas de vers de terre avant d’arriver ici? »

La taupe géante ourla heureusement dans la réponse.

« Vraiment? C'est merveilleux! », dit Guiche tout en se frottant joue contre joue avec son familier.

"En fait ... je ne pense pas que tu pourras l'amener avec nous ... » déclara Saito avec dégoût.

«C'est vrai, Guiche. Cette créature se déplace sous terre non? »

«C'est vrai. Même s’il est légèrement plus grand que d'habitude, Verdandi est toujours une taupe. »

«Comment allons-nous l'apporter? Nous sommes tous montés sur des chevaux. » dit Louise perturbé.

« C'est correct. Verdandi se déplace rapidement sous terre. Ai-je raison, Verdandi? »

La taupe géante acquiesça de la tête.

« Mais nous allons à Albion! Nous ne pouvons pas amené des créatures qui se déplacent sous terre! » expliqua Louise.

Guiche, en entendant cela, se mit à genoux sur le sol et répondit: «Je ne peux pas supporter une séparation avec mon cher Verdandi... Oh! La douleur ... »

En même temps, la géante taupe semblait ramasser quelques senteurs de son nez et approchait de plus en plus de Louise.

« Qu’est ce que cette stupide taupe essaie de faire? »

«Tel maître, tel familier. Ils partagent tous les deux le même intérêt - les filles » dit Saito.

«Arrête! Arrête tout de suite! »

La taupe géante frappa les pieds de Louise et commença à renifler partout autour d’elle.

«Ah! Regarde où tu renifles! Arrête ça! »

Louise étant constamment frappé par le nez de la taupe géante commença à se rouler partout sur la terre. Toutes ces roulades échevelaient ses vêtements et ses sous-vêtements maintenant exposés. Louise commençait à être très contrarié…

Inconsciemment, Saito commença à être immergé dans une observation de Verdandi et de Louise alors qu’il admirant cette belle image ...

« Ah ... Qu'elle est belle la scène d'une taupe géante taquinant une jeune fille. »

«Je suis totalement d'accord. »

Saito et Guiche hochaient la tête à l'unisson.

«He vous, arrêtez de baratiner des choses aussi absurdes, rustres ! Venez ici et aidez-moi rapidement! Ahh! »

La taupe géante, lorsqu’elle vit l'anneau à la main droite de Louise, commença à le picorer avec son nez.

«Toi la taupe insolente! Arrête d’utiliser ton nez pour sentir l'anneau que l'Altesse m’a accordé! »

«Je vois maintenant. C'est l'anneau. Verdandi aime les bijoux. »

«Une telle peste irritante! »

« S'il te plaît n’appelle pas Verdandi une peste irritante. C'est à cause de moi si Verdandi fouille les pierres précieuses et les bijoux. Pour un magicien de la Terre, il n'y a rien de plus utile que ça. »

Alors que Louise se préparait à arracher son haut, un coup de vent venu de nulle part bluffa Verdandi.

«Qui est ce? » cria nerveusement Guiche.

Un assez grand gaillard avec un regard de noble coiffée d'un bonnet à plumes apparu hors de la lumière pâle derrière lui. Saito avait l'air plutôt surpris.

«C'est ... Cette personne est ... »

«Qu'as-tu fait à mon Verdandi!? »

Guiche tira vivement sa baguette en forme de rose mais le noble coiffée du bonnet à plumes était plus rapide. Avant que Guiche ne puisse lancer un sort, sa baguette était déjà hors de sa main.

« Je ne suis pas votre ennemi. Je suis sous les ordres de Son Altesse pour vous accompagner dans votre périple. La princesse était simplement inquiète d’avoir aussi peu de monde aller à Albion, mais là encore à envoyer toute une troupe de soldats avec vous sera trop ostentatoire. Par conséquent, j'ai été nommé pour vous accompagner tout au long de ce voyage. » Le noble dit tout cela en ôtant son bonnet de plumes et en s’inclinant.

«Je suis le capitaine des Chevaliers Griffin, vicomte Wardes. »

Le grognon Guiche ferma rapidement son clapet. Pour la plupart des nobles, Guiche inclus, être en mesure de rejoindre les chevaliers Griffin signifiait un grand prestige.

Wardes regarda Guiche et parla en s'excusant : « Désolé pour ce que j'ai fait à ton familier. Je ne supportais pas de regarder ma fiancée être harcelé. »

« Quoi? »

Saito était choqué.

«Fiancée? »

« Ce majestueux noble était le futur fiancé de Louise?? »

« Wardes-sama ...» dit Louise d'une voix tremblante, après s’être remis debout.

«Cela fait depuis si longtemps. Ma Louise, ma chère Louise. »

Ma Louise?? Quel genre de blague est-ce que c’était? pensa Saito à lui-même.

Wardes approché Louise et avec un sourire radieux sur son visage, il la souleva dans ses bras.

«Ça fait vraiment depuis une longue période. » dit Louise avec son visage viré au rouge d’embarras.

« Toujours aussi léger que jamais. Tout juste comme une plume. »

« Vicomte ... S'il vous plaît ne soyez pas comme ça ... Il y a des gens là-bas ... »

Wardes, qui remit Louise au sol, replaça son chapeau et dit : « Peux-tu me présenter tes compagnons à moi? »

« Euh ... c'est Guiche de Gramont et mon familier, Saito. « déclara Louise tout en les pointant alors qu'elle les initiait à Wardes. Guiche, qui n'osait pas regarder directement Wardes, baissa la tête. Saito emboîta le pas quoiqu’un peu à contrecœur.

Wardes dit avec un regard plutôt surpris sur son visage : «Es-tu vraiment le familier le Louise? C'est la première fois que je vois un être humain être un familier. »

« Merci d'avoir pris bien soin de ma fiancée. »

« De rien.. »

Saito a pris l'occasion de observer les tailles de Wardes. Il était beau, en effet. Même si Guiche pourrait lui-même également être considéré comme un bishonen, il faisait toujours un fou de lui-même et il prenait des décisions irrationnelles. Il pourrait même se frotter sa propre joue à une taupe géante.

Toutefois, pour Wardes, non seulement il avait les regards. Ses yeux étaient comme celui d'un aigle - vif et tranchant. Cette moustache qu'il améliorait sa suavité.

En outre, il avait un corps musclé et bien bâti. Saito avait d'abord pensé que tous les magiciens masculins auraient un corps comme Guiche, mais il prouvait le contraire. Même en combat à mains nues avec Wardes sans l'utilisation de la magie, Saito pourrait être soumis en quelques secondes.

En pensant à tout ça, Saito poussa un profond et long soupir. Wardes le voyant faire, s'approcha de Saito et lui donna une tape sur ses épaules.

« Quel est le problème? As-tu des doutes sur ce voyage? Il n'y a rien à craindre! N’es-tu pas celui qui a attrapé Fouquet de la Terre Effrité? Grâce à ton seul courage, rien n'est impossible. » Wardes qui avait terminé en disant cela donna un large sourire. Malgré tout, Saito eût de légers remords.

Est-il vraiment aussi bon pour une personne? Je ne pense pas que je puisse me comparer avec lui d'une quelconque manière. C'est exact. Je pense que Louise sera mariée avec lui prochainement ... Juste y penser me laissait seul et vide ...

Louise, ne pouvant pas se calmer en raison de la précense de Wardes, était agité et anxieuse. Saito dû tourner la tête, il ne voulait pas voir Louise dans cette état.

Wardes siffla et un griffon surgi des nuages matinaux. C'était une bête mythique avec la tête d'un aigle et un corps de lion. Son dos arborait de belles ailes de plumes blanches.

Wardes grimpa à l'arrière du griffon avec grâce et tendit la main à Louise.

« Viens, ma Louise. »

Louise baissa la tête avec hésitation et timidité, comme une fille amoureuse. Cela rendit Saito encore plus jaloux.

Qu'est-ce qu'il pense qu'il fait? "Viens, ma Louise?" Ta Louise? TA Louise?! Quel monstre odieux!

Saito étant un homme, il devait garder ces pensées pour lui-même. Il finit donc par monter son cheval dans en silence.

Louise, qui hésitait encore, se fit soudainement attraper et déposer sur le Griffon par Wardes.

Avec une main sur les rênes et sa baguette dans l'autre, Wardes cria: «Eh bien tout le monde, partons! »

Le griffon avança. Suivit derrière par Guiche, le regard plein d'admiration pour Wardes, et Saito, se sentant petit et découragé.

Saito pensa à lui-même tout en regardant le ciel vide.

Dans combien de temps seraient-ils à Albion?



Depuis la fenêtre du bureau du proviseur, Henriette regarda Saito et le groupe partant pour Albion. Fermant les yeux, elle se mit à prier...

« Fondateur Brimir, s'il vous plaît accordez leur votre protection tout au long de leur voyage ... »

A côté d'elle se tenait le proviseur Osman qui se coupait les poils du nez.

"Vous ne voulez pas les voir partir, proviseur Osman? »

«Non. Comme vous pouvez le constater, je suis occupé à couper les poils de mon nez, Votre Altesse. »

Henriette secoua la tête en signe de désapprobation.

Au même moment, quelqu'un frappa à la porte.

«Entrez», dit le proviseur.

M. Colbert entra dans le bureau avec un regard inquiet sur son visage.

«Mauvaises nouvelles, Proviseur! »

«Vous dites ça assez souvent. Quel est le problème maintenant? »

«Des nouvelles que j'ai entendu des gardes du château, Fouquet c’est échappé! »

« Hmm ... » marmonna Osman tout en caressant sa barbe.

« Selon le garde qui était de service durant l’évasion, certains nobles l’aurait assommé en utilisant la magie du vent. Cette personne a profité du fait que la plupart des gardes sont occupés à protéger la princesse pour aider Fouquet à s’échapper! Cela signifie que quelqu'un de l'intérieur est un espion! N'est-ce pas que de mauvaises nouvelles? »

La face d’Henriette pâlit en ecoutant ce rapport.

Proviseur Osman fit un geste à Colbert lui demandant de quitter la salle.

«D'accord. D’accord. Nous allons écouter les détails plus tard. »

Lorsque Colbert fut sorti, Henriette posa ses mains sur la table et soupira profondément.

«Nous avons un espion dans dans les environs. Ce doit être les agissements de la noblesse d'Albion! » « Peut-être qu'il est ... OUCH! », cria le proviseur tout en coupant ses poils. Henriette le regarda sans soulagement.

«Comment pouvez-vous être aussi détendu? L'avenir de Tristain est en jeu! »

«L'adversaire a déjà jouer son coup. Tout ce que nous pouvons faire maintenant est d'attendre, n'est-ce pas? »

« Même comme ça... »

« Tout vas bien. Si c'est lui, il sera en mesure de faire face à tous les éventuels problèmes qui les attendent au cours de leur voyage. »

«Vous parlez de Guiche? Ou du vicomte Wardes? »

Le proviseur secoua la tête.

"Ne me dites pas que vous parler du familier de Louise. Comment ça pourrait-il être possible?! N'est-il pas un simple roturier? »

«Votre Altesse, avez-vous déjà entendu parler de l'histoire du fondateur Brimir? »

«J'ai en partie lu cette histoire ... »

Le proviseur souri et répondit: «Alors, que savez-vous de Gandálfr? »

«N'est-il pas le plus fort des familiers du Fondateur Brimir? Ne me dites pas que... »

À ce moment- là, Proviseur Osman senti qu'il en avait déjà trop divulgué. En ce qui concernait le secret de "Gandálfr", il a toujours voulu le garder pour lui-même. Bien qu'il ait confiance en Henriette, il ne voulait pas que la famille royale le sache maintenant.

« Oui. Il est aussi fort et compétent que Gandálfr et en outre, il vient d'un autre monde, différent du nôtre. »

«Un autre monde? »

«C'est cela. Il vient d'un monde différent de Halkeginia. Où devrais-je dire à partir d'un lieu qui n'est pas sur Halkeginia. J'ai toujours cru que ce jeune homme d'un autre monde réussirait dans tous ce qu’il entreprendrait. C'est aussi la raison pour laquelle je suis si insouciant du danger, même en ces temps périlleux. »

«Il existe vraiment un autre monde différent de Halkeginia...»

Henriette regardait loin. La sensation des lèvres du jeune homme flottait encore sur les lèvres d’Henriette. Touchant ses lèvres du bout des doigts, elle ferma les yeux, sourit et dit: «Laissez-moi prier alors, pour la brise qui vient d'un autre monde. »



Il fallut deux jours pour atteindre la ville portuaire de La Rochelle à cheval de Tristain. La ville portuaire étant située sur une gorge étroite et profonde, seule une petite population de trois cents habitants y vivait. Comme La Rochelle était la passerelle vers Albion, le nombre de voyageurs était dix fois plus important que la population locale.

Des rochers pouvaient être vu des deux côtés de l'étroite voie coupant les montagnes. Les gens avaient taillé des trous dans les rochers, les transformant en tavernes et en boutiques. Bien que les bâtiments paraissent ordinaires, après inspection, on pouvait se rendre compte que tous étaient taillés dans une seule roche, un exploit que seul des mages de classe carrée de Terre pouvaient réaliser.

Sur la rue étroite, la place semblait avoir déjà sombrée dans la soirée, même si ce n'était encore que l'après-midi, en raison des énormes rochers qui bloquaient les rayons du soleil. Si on faisait un tour rapide dans la rue, on pouvait voir une ruelle encore plus étroite menant à un bar.

Sur l'enseigne qui ressemblait à un tonneau de vin, il était écrit le nom du magasin - "Bar du tonneau de vin d’or". Toutefois, rien de ce bar ne reflétait son nom; la place était délabrée comme une maison abandonnée. Des piles de chaises en ruine étaient empilées à côté de la porte.

La plupart des clients étaient des gangsters ou des mercenaires. Lorsque soul, ils pouvaient souvent se battre pour les plus petites choses comme des incidents involontaires ou de petites querelles. Ils se battaient toujours avec leurs armes, même dans le bar. Par conséquent, il était courant de voir des gens morts ou gravement blessés à l'intérieur du bar. Le propriétaire, ne voulant plus voir les blessures et les décès, mis en place un préavis à l'intérieur de son bar.

"Merci d'utiliser les chaises quand vous vous battez ici."

À travers cette demande, les clients pourraient sentir l'impuissance et la détresse du propriétaire. Alors ils commencèrent à utiliser les chaises au lieu de leurs armes lorsqu’ils se battaient. Même s’il y avait encore des blessures, personne n’était tué. À partir de ce moment-là, les chaises qui étaient détruites durant les combats étaient empilées à côté de la porte.

Aujourd'hui, le " Bar du tonneau de vin d’or " était rempli avec des clients, comme à son habitude. Presque tous les clients étaient des mercenaires de retour d’Albion qui était en plein dans un conflit interne.

«Le roi d'Albion est terminé! »

«Est-ce que ça signifie l'arrivée d'une république bientôt? »

«Si oui, alors levons un toast à la République! »

Les personnes offrant des toasts entre eux-mêmes étaient autrefois des mercenaires engagés par les royalistes pour combattre à leurs cotés. Cependant, face à la défaite imminente de leurs clients, ils avaient tous décidés de se retirer et de revenir ici. Ce ne fut pas considéré comme un acte déshonorant. Pour les mercenaires, ils appréciaient bien plus la vie que les croyances, et donc ils n’étaient pas obligés de se battre jusqu’à la mort pour leurs clients.

Alors qu’ils buvaient, la porte du bar s’ouvrit. Une dame assez grande entra dans le bar. La capuche qu'elle portait couvrait la majeure partie de son visage, sauf la partie inférieure. Toutefois, cela suffisait à convaincre les autres de sa beauté. Puisqu’il était rare qu’une telle dame attrayante entre en un tel lieu, tous les yeux du bar était déjà fixé sur elle.

La dame, imperturbable par tous ces regards fixés sur elle, commanda du vin et de la nourriture et s'assit à une table dans un coin du bar. Après que le repas fut servi, elle paya rapidement.

«C'est ... C'est beaucoup d'argent. Est-ce vraiment correct? »

«Ça comprend aussi l'hébergement. Avez-vous des salles vides? »

C’était une voix élégante qui lui répondit. Le commerçant hocha la tête et laissa sa table. Plusieurs des clients masculins se regardèrent et approchairent de sa table.

"Excusez-nous Mademoiselle, c'est dangereux pour vous d'être ici toute seule. »

«C'est vrai! Il y a beaucoup de personnes dangereuses dans les alentours. Ne vous inquiétez pas cependant, nous serons là pour vous protéger. »

Avec un sourire sur son visage ignoble, l'un d'eux leva la capuche de la dame. Sifflements et huées pouvaient être entendu une fois sa capuche retirée. La dame était d’une grande beauté, avec ses beaux yeux et son nez élégant.

Cette belle dame n'est autre que Fouquet de la Terre Effrité.

«Elle est vraiment top! Regardez sa peau! Elle est blanche comme l'ivoire! »

Un autre mécène tenta de soulever son menton avec son bras, mais sa main fut repoussée par Fouquet. Elle lui offrit un léger sourire. Un autre mécène masculin ce leva immédiatement, prit son poignard et le placa contre le visage de Fouquet.

« N'utilise-on pas des chaises plutôt que des armes dans ce bar? »

"C’est seulement pour vous effrayer. Des chaises ne peuvent pas intimider quiconque n’est ce pas? Arrêtez d’agir de façon si innocente, n’êtes-vous pas ici pour chercher un peu de compagnie? Nous allons vous tenir compagnie. »

Même avec le poignard pointé sur son visage, Fouquet ne montra aucune peur. Avec un léger mouvement, elle atteignit sa baguette.

En un instant, elle scanda ses incantations. Le poignard que l'homme tenait se transforma en terre et se détruisit en particule, tombant sur la table.

«C'est… C'est une noble! » Les hommes s’éloignairent immédiatement d'elle. Puisque Fouquet ne portait aucun manteau, aucun d'eux ne pouvait savoir qu'elle était magicienne.

« Même si je suis une magicienne, je ne suis pas noble», dit nonchalamment Fouquet.

«La plupart d'entre vous sont des mercenaires, pas vrai? »

Les mercenaires se regardèrent. Si elle n'était pas noble, alors leurs vies ne seraient pas en danger. S'ils avaient fait cela à un noble, ils seraient tués, sans aucun scrupule.

«Oui ... Et vous êtes ...? » répondit un vétéran du groupe.

« Aucune importance. Je suis là pour tous vous engager. »

« Tous? »

Les mercenaires regardèrent Fouquet avec un regard perplexe.

«Pourquoi cette réaction? Est-ce vraiment bizarre venant d’une personne comme moi d'employer des mercenaires? »

« Non. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Vous avez de l'or, pas vrai? »

Fouquet plaça un sac plein d'or sur la table. Après avoir inspecté le contenu du sac, le vétéran s’exclama: « Wow ... N'est-ce pas des Ecu? »

La porte du bar s’ouvrit à nouveau. Cette fois, un homme portant un masque blanc entra dans le bar. C'était le même homme qui avait aidé Fouquet à s'échapper de prison.

«Eh bien, tu n’est pas très rapide. »

Fouquet, voyant l'homme, donna un petit "Hmm" en guise de réponse. Les mercenaires, voyant l’habit particulier de cet homme, semblaient tous très surpris. «Ils ont commencé leur voyage », déclara l'homme masqué.

« J'ai fait ce que vous m'aviez dit et engagé tous ces hommes. »

L'homme au masque blanc posa un regard sur chacun des mercenaires que Fouquet avait embauché.

« Chacun d'entre vous était précédemment employées par les royalistes d’Albion. Ai-je raison? »

«Ça c’était avant la fin du dernier mois ! », répondit l'un des mercenaires avec joie.

« Mais les royalistes seront bientôt vaincus, ce ne sont plus nos employeurs. »

Les mercenaires se mirent à rire à l'unisson. L'homme au masque blanc se mit à rire aussi.

«Je vais répondre à tous vos désirs monétaires. Cependant, je ne suis pas comme ces royalistes qui seront bientôt vaincu. Si quelqu'un ose fuir la bataille, je vais le tuer moi-même. »



Depuis le départ de l'académie de magie, le griffon de Wardes avançait toujours vers leur destination sans même sembler fatigué. Même si le reste du groupe avait déjà changé de monture à deux reprises, le griffon, tout comme son maître, semblait être infatigable.

« Notre rythme de déplacement n’est-il pas trop rapide pour eux? » demanda Louise qui était assise sur le griffon de Wardes. Pendant toute la durée du voyage, Louise parlait d'une manière plus informelle à Wardes que quand ils étaient réunis en groupe. Mais cela était en partie dû à la demande du vicomte.

«Guiche et Saito sont déjà sur le bord de l'épuisement. »

Wardes tourné le dos et regarda Guiche et Saito. Tout comme Louise l'avait dit, les deux tenaient leurs rênes solidement dans la crainte de tomber. En les regardant, il était évident qu’il allait tomber d'épuisement avant que les chevaux ne le soient.

«Mais j'avais initialement prévu de voyager à la ville portuaire de La Rochelle sans arrêt ... »

«Ce serait difficile. Il faudrait deux jours pour atteindre cette ville à cheval. »

« Si c'est le cas, pourquoi ne pas simplement les laisser derrière? »

« Nous ne pouvons pas faire ça! »

« Pourquoi? »

«Ne sommes nous pas tous dans cette quête ensemble? Par ailleurs, un magicien ne doit pas abandonner son familier ... »

«Vous semblez très protectrice envers ces deux- là. Lequel est votre chéri? »

Le visage de Louise vira immédiatement au rouge et répondit: « Q..Quel ... Q…Qu..quel ch..chérie? »

« Ça met mon cœur à l'aise. Si ma fiancée me dit qu'elle a déjà un amoureux, je mourrais le coeur brisé », répondis Wardes avec un sourire.

« Mais ce n'était que quelque chose que nos parents avaient convenu. »

"Alors tu me détestes, ma petite et mignonne Louise? »

« S'il vous plaît, je ne suis plus jeune » répondit Louise en faisant la moue.

«Mais à mes yeux, tu seras toujours ma petite et délicate Louise. »

Louise se rappela du rêve qu'elle avait eu il y a quelques jours dans lequel elle était de retour dans la cour de sa maison la Vallière.

Le bateau secret sur le lac oublié ...

Chaque fois qu'elle piquait une colère, Wardes était toujours là pour l'apaiser.

Le mariage qui avait été décidé par ses parents.

Les fiançailles qui avaient été décidés depuis sa jeunesse. Celui à qui elle serait mariée. Son fiancé.

A cette époque, elle ne comprenait pas encore ce qui se passait. Elle savait seulement que, tant qu'elle était avec l'homme qu'elle avait toujours admirée, elle serait heureuse.

Mais maintenant, elle compris finalement tout. Elle serait mariée à Wardes.

«Je ne vous déteste pas », répliqua Louise avec une teinte d'embarras.

«C'est merveilleux, en d'autres termes, vous m’aimez? »

Wardes étreignit doucement les épaules de Louise.

"Je ne vous ai jamais oublié, même après tout ce temps. Es-ce que tu te rappelles encore? Après la mort de mon père pendant la campagne lancier? »

Louise hocha la tête.

Wardes commença à évoquer des souvenirs et raconter son passé à Louise.

«Ma mère étant décédée plus tôt, j'ai hérité du mobilier et du titre de mon père. Voulant me faire une renommé, je suis allé à la capitale. Heureusement, l'Altesse avait une profonde admiration envers mon père qui avait péri dans le champ de bataille et j'ai été incorporé aux Chevaliers de Griffin. J'étais entré dans les Chevaliers Griffin en tant que stagiaire mais la formation a été difficile ensuite.

"A partir de ce moment-là, vous êtes rarement retourné à votre ancienne demeure», répondit Louise, tout en fermant les yeux. Elle aussi semblait être plongé dans ses souvenirs.

«Ma maison et mes biens étaient gardés par mon majordome Galgann alors j'ai mis tous mes efforts au service de la nation. Après longtemps, je me suis finalement fait un nom, accomplissant ce que j'avais décidé de faire en quittant ma terre familiale. »

« Quel était ce que vous avez décidé de faire? »

« Demander ta main à ton père pour te marier une fois que je m’aurai fait un nom. »

« Vous plaisantez, pas vrai vicomte? Vous êtes si populaire parmi les filles, vous n'avez pas besoin d’honorer une promesse à une personne aussi insignifiante que moi. »

À propos de ses fiançailles avec Wardes. Louise les avait proprement oublié jusqu'à ce qu'elle fasse ce rêve il y a quelques jours. Le pacte de marier Wardes était tout sauf un rêve éphémère. Pour elle, c’était seulement un accord conclu sur un caprice.

Il y a dix ans, après que Wardes avait quitté son domaine, Louise ne l'avait jamais revu. Wardes était devenu une partie de ses lointains souvenirs. Lointains souvenirs qui devenait soudainement réalité.

«Ce voyage est une bonne occasion pour nous de retrouver ces sentiments que nous avions l’un pour l’autre quand nous étions jeune » dit Wardes avec un ton doux et calme.

Louise se demanda, est-ce que j’aime vraiment Wardes?

Même si elle ne le détestait pas et qu’elle l’admirait quand elle était jeune, tout ça faisait partie de son passé.

Soudainement confrontée à un fiancé et puis sans doute à un mariage, elle ne savait pas quoi faire. Par ailleurs, ils avaient été séparés pendant de si nombreuses années. Elle ne savait pas vraiment si elle avait encore des sentiments pour lui.

Louise tourna la tête et regarda derrière.

Elle vit Saito prosternant la tête sur le cheval comme s’il avait presque atteint sa limite. Louise mordit ses lèvres. Bon à rien! Dès qu'elle pensa à ça, elle devint anxieuse et son cœur battit furieusement.

«Nous avons déjà été sur ces chevaux pendant presque une journée entière, ne se lasse-t-il pas? Ces Chevaliers Griffin sont des monstres? », demanda Guiche, qui était aussi sans vie, affalé sur son cheval.

«Qui sait? » répondit mollement Saito. Il se sentait aigri à chaque fois que Wardes touchait Louise. Il la touchait encore ... cette fois une étreinte sur les épaules ... Qu'est-ce que ce mec a ... Même si tu es le fiancé de Louise, même si je n'ai pas le droit de vous arrêter, vous pourriez au moins faire ça à quelque part d'autre, où je ne pouvais pas voir ...

À chaque fois que Saito pensait à ça, il se fatiguait de plus en plus et son cœur devenait de plus en plus lourd.

Guiche, voyant Saito dans un tel état, commença à le taquiner. « Hé hé ... Ne me dit pas que tu es jaloux? » dit Guiche avec un ricanement.

«Hein! Qu’est–ce que tu insinues ?»

«Je l'ai deviné, n'est-ce pas? » Guiche rit encore plus fort.

« Ferme-la, le gars à la taupe.»

"Mwahaha ... On dirait que tu portes un amour pour ta maîtresse qui ne pourra jamais pousser. Honnêtement, l'amour entre deux personnes de différent statut n'aura que pour seule conséquence une tragédie. »

« Arrêtes tes bêtises! Comment pourrais-je aimer une personne telle qu’elle? J'avoue qu'elle est mignonne. Toutefois, elle a un caractère extrêmement mauvais. »

Guiche regarda soudainement à l'avant et s'écria: «Regardes! Ils s'embrassent! »

Saito, choqué, tourna immédiatement la tête vers l'avant. Toutefois, Wardes et Louise ne s’embrassaient pas.

Il regarda à nouveau Guiche. Guiche contrôlait à peine son rire.

"Arggh!" cria Saito et sauta sur Guiche. Les deux tombèrent de leurs chevaux et commencèrent à se battre sur le terrain.

«Hé ! Les gars! Si vous continuez le combat, je vais devoir vous laisser derrière! » cria Wardes.

Guiche remonta immédiatement sur son cheval. Pendant ce moment, Saito, réalisant que Louise le regardait, détourna la tête.

Puisqu’ils avaient voyagé à pleine vitesse et échangé leurs chevaux fatigués pour des neuf à plusieurs reprises, ils atteignirent la périphérie de La Rochelle en soirée.

Saito regarda autour de lui avec étonnement. N’approchons-nous pas d’un port? Pourquoi est-ce que je vois encore des montagnes partout? Peut-être qu’une fois cette montagne traversée, nous pourrons être en mesure de voir l'océan.

Voyageant sous le clair de lune, Saito et le groupe finirent par apercevoir un sentier étroit dans la montagne. Les bâtiments sculptés en bloc pouvaient être vus sur les deux côtés de la voie au loin.

«Pourquoi est-ce qu’un port serait construit au sommet d'une montagne? »

Guiche entendit la question de Saito et répondit sarcastiquement : «Ne me dit pas que tu ne sais même pas où est Albion?! »

Bien que Saito et Guiche étaient près d'atteindre leurs limites physiques, la seule pensée d’avoir quasiment atteint une ville où se reposer leur donna la force pour s'engager dans ce petit entretien.

« Ouais, je ne sais pas. »

« Vraiment? » répondit Guiche en riant. Mais Saito ne riait pas.

«Je n'ai aucune connaissance de ce monde et s'il te plaît ne suppose pas que je sais. »

Soudainement, du haut de la falaise, des torches étaient lancées à même leurs propres chevaux. Les torches enflammées illuminèrent le ravin qu'ils étaient sur le point de traverser.

«Qu'est-ce ... Qu'est-ce qui se passe? » pleura Guiche, paniqué.

Les chevaux, effrayés par les torches brûlés, jetèrent Saito et Guiche de leur dos.

Alors qu’ils tombaient, une pluie de flèches volait en leur direction.

«C'est une embuscade! » cria Guiche.

Saito commença à paniquer. Alors qu’il voulait dégainer Derflinger qui était en bandoulière sur son dos, deux flèches volèrent vers lui.

« Whoa! »

Alors qu’ils pensaient être sur le point d’atteindre le paradis, une forte rafale de vent souffla vers eux, se transformant en un ouragan de petite taille.

Ce même ouragan prit toutes les flèches et les renvoya.

Wardes leva sa baguette.

«Êtes-ce que ça va les gars? » cria Wardes.

« Je vais très bien ...» répondit Saito.

Merde! Le fiancé de Louise vient de me sauver la vie. Le sentiment d’être lamentable toujours grossissant fit Saito se sentir encore plus inférieur. Il dégaina Derflinger. Les runes sur sa main gauche éclatantes le soulagèrent de l'épuisement qu'il souffrait.

"Il dégaina Derflinger. Les runes sur sa main gauche éclatantes le soulagèrent de l'épuisement qu'il souffrait. "

"Je suis si seul, partenaire. C'est trop te demander de me sortir de temps à autre de ce fourreau. »

Saito regarda le sommet de la falaise, mais plus aucune flèche ne pouvait être vus.

«C’était probablement des voleurs ou des bandits. » dit Wardes.

Louise, réalisant soudainement quelque chose, s'exclama: «Ça pourrait-être la noblesse d'Albion? »

«Les nobles n’utiliseraient jamais des flèches. »

Au même moment, un bruit de battement d’ailes se fit entendre. Un bruit qui leur était familier…

Des cris se firent entendre de la falaise.

Les flèches envahirent de nouveau le ciel nocturne. Cependant, toutes les flèches furent parées par la magie du vent.

Après cela, un petit ouragan créé par de la magie bluffèrent tous les archers.

« Hmm ... Ça ne serait pas des incantations de vent? » marmonna Wardes pour lui-même.

Les archers essayant de leur tendre une embuscade roulèrent au pied des falaises après avoir été emportés par la tornade magique. Ils atterri sur le sol durement en gémissant de douleur.

Avec la lune comme fond d’écran, un familier apparu. «C'est Sylphid! » cria Louise diablement.

Il était le dragon de vent de Tabitha. Après avoir atterri, une jeune fille aux cheveux rouges sauta du dragon et nettoya de ses mains ses cheveux.

«Désolé de vous avoir fait attendre. »

Louise sauta du griffon de Wardes et répondit: «Que veux-tu dire par désolé de vous avoir fait attendre? Pourquoi êtes-vous ici en premier lieu? »

«Surtout pas pour t’aider. Quand je t'ai vu quitter l'académie sur ton cheval, ce matin, j’ai rapidement réveillé Tabitha et nous vous avons suivi suivit jusqu’ici. »

Kirche pointé Tabitha. En la regardant, on voyait très bien qu’elle venait tout juste de sortir de son sommeil lorsqu’elle parti avec Kirche puisqu’elle portait encore son pyjama. Mais ça ne semblait pas la contrarier et elle lisait encore son livre.

«Zerbst! Écoutes-moi. Nous sommes sur une mission secrète qui nous a été donné par Son Altesse! »

«Mission secrète? Vous auriez pu le dire plutôt! Comment voulais-tu que je le sache si tu ne me l’avais jamais dit? Quoi qu'il en soit, soyez reconnaissants envers moi qui ai appréhendé ces bandits qui voulais vous emboucher. »

Kirche dit tout cela en pointant les gens qui étaient couchés sur le sol. Ceux personnes étaient incapables de se déplacer en raison de leurs blessures et criaient envers Louise et le groupe. Guiche s’approcha d'eux et commença à les interroger.

Louise, croisant ses bras, donna un regard vicieux à Kirche.

« Ne te trompes pas! Je ne suis pas là pour t’aider. Ai-je raison? »

Kirche fit une pose suggestive, puis se pencha sur Wardes qui était sur le griffon, et dit: «Ta barbe te rend très viril. Sais-tu à quoi la passion ressemble? »

Wardes regarda Kirche et la poussa plus loin en utilisant sa main gauche.

« Hein? »

« Merci d'être venus à notre aide, mais s'il vous plaît ne vous rapprochez plus jamais de moi d’aussi proche encore. »

«Mais pourquoi? Je viens de vous dire que je vous aime bien! »

C'était la première fois que Kirche recevait un traitement aussi froid venant d'un mâle. Habituellement, n’importe quel mâle serait hypnotisé après quelques douces paroles venant d’elle. Mais Wardes n’était pas le moindrement intéressé. Kirche regarda Wardes avec la bouche grande ouverte.

«Je suis désolé. Mais je ne peux pas laisser ma fiancée mal comprendre » dit Wardes tout en regardant Louise. Son visage devint rouge d'embarras en un instant.

«Quoi? Elle est ta fiancée? »

Wardes hocha la tête en guise de réponse. Kirche pris de plus près un regard sur Wardes. Elle ne l’avait jamais vu avant. Les yeux de Wardes ne montraient aucune émotion. Tout comme de la glace. Elle regarda ensuite Saito. Il semblait apathique et parlait à son épée de façon plutôt décourager.

Hein? Est-ce qu’il agit comme ça parce que j'ai fait des avances au fiancé de Louise? Alors qu’elle pensait à ça, Saito semblait soudainement plus mignon. Le regardant, elle courut vers lui et l'embrassa immédiatement.

«En fait, je suis ici parce que je suis inquiet pour mon bien-aimé! »

Saito donna un air ahuri, mais détourna rapidement les yeux.

«Menteuse».

Est-ce qu’il est jaloux? En pensant à cela, la passion dans le cœur de Kirche brûla encore plus vivement.

« Mignon ! Trop mignon! Es-tu vraiment jaloux? »

« Je ne suis pas ... »

«Je suis tellement désolé de t’avoir négligé. Tu dois être en colère, non? » dit Kirche tout en poussant le visage de Saito entre ses seins.

"S'il te plaît pardonnes-moi! Je peux avoir regardé d'autres hommes, mais à la fin, la seule personne que j'aime, c'est toi! »

Louise se mordit les lèvres et voulu dire à Kirche de s’en aller. Elle ne pouvait pas tolérer que Kirche séduise son familier.

Au même moment, Wardes posa doucement sa main sur l'épaule de Louise. Wardes regarda Louise d’un regard amoureux et lui donna un sourire.

« Vicomte ... »

Guiche qui interrogeait les embuscadeurs revint.

«Vicomte, ces hommes ont admis qu'ils étaient des voleurs. »

"Hmm ...S’il sont tout simplement des voleurs, alors laisser-les s’en aller. »

Wardes s’efforça à monter le dos de la partie supérieure de son griffon tout en transportant Louise avec lui. Il annonça ensuite à tout le monde: «Nous allons passer la nuit à La Rochelle et demain à l’aube, nous allons prendre le premier bateau pour Albion. »

Kirche s’assis derrière Saito et partagea le même cheval que lui. Guiche remonta également sur le dos de son cheval. Quant à Tabitha, elle lisait encore son livre sur son dragon de vent.

En face d'eux, pris en sandwich entre deux falaises, était la ville portuaire de La Rochelle, éblouissante par ses lumières.


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