Seirei Tsukai no Blade Dance:Tome 1 Chapitre 4

Partie 1

Quelle douleur. J'ai déjà beaucoup souffert depuis que je suis arrivé.

Une heure a passé depuis lors. Kamito marchait dans la cour de l'académie, tout en frottant son dos pour faire partir la douleur.

Il n'a pas été tourné en cendre par le fouet de feu, peut-être que Claire retenait une partie de ses pouvoirs. Pourtant, cela n'a rien changé au fait que ce soit douloureux.

Claire doit avoir été sévèrement réprimandé par Mme.Freya dans la salle de correction.

Ayant échappé à ces camarades de classe, qui le poursuivait avec enthousiasme, Kamito obtint enfin un moment de paix.

Contrairement aux autres étudiants, il n'avait aucun cours l'après-midi. Après tout, il venait de rejoindre l'école et ne s'était pas encore inscrit pour les cours.

L'académie de théurgie Areishia utilise un système de crédit dans lequel les élèves peuvent choisir librement leurs cours préfèrés tant qu'il remplisse les conditions pour le rejoindre.

A cause de l'énorme diversité d'Esprit-Servants utilisés par les élèves, le programme scolaire de base n'est pas capable de pleinement développé le potentiel de chaque étudiante.

"Pour le moment, je vais faire quelques préparation pour le début de ma vie à l'école."

Kamito atteint enfin le dortoir préparé spécialement pour lui, une cabane érigée contre le côté de l'étable.

Son apparence semblait encore pire que lorsqu'il la regardait depuis la fenêtre. En plus de cela, elle sentait le bétail.

La porte s'est ouverte en grinçant. Kamito rentra timidemment.

"Hmm, étonnament, ce n'est pas si mal."

Pour commencer, le lit était propre. En étant à l'intérieur, la pièce était assez spacieuse. Il y avait un lit de paille, des chaises, une armoire et d'autres meubles. Il y avait même des ustensiles de cuisine. Autrement dit, ce ne sera pas trop problématique de vivre ici.

Kamito se coucha immédiatement sur le lit et bien qu'il pique un peu son dos, l'odeur de pailles sèches aidait à un bon sommeil.

"Oh, bien, peu importe ce que j'en pense, je dois juste l'endurer pendant deux mois."

Allongé sur le lit, Kamito tourna son regard vers sa main gauche, couverte du gant de cuir noir.

Dans deux mois, le Blade Dance sera tenu dans l'Astral Zero.

Avant ça, il doit trouver quatre coéquipiers pour pouvoir participer.

Ce que Greyworth voulait qu'il fasse n'était pas clair.

Mais il y avait quelque chose qu'il devait vérifier avec ses propres yeux.

Un nom profondément lié à son propre sort.

Il y a trois ans,participait au Blade Dance la plus forte des Blade Dancer, accompagnée d'un esprit des ténèbres prenant la forme d'une jeune fille.

Qui sont-ils ?

Ren Ashbell ne devrait plus exister dans ce monde. Sans compter Greyworth, seul un petit nombre de personne était au courant de ce fait.

Même si c'était juste un imposteur qui a gagné le titre du plus puissant Blade Dancer par escroquerie, cela ne pouvait pas être pour cette raison que la sorcière se soit donné autant de mal pour le convoquer.

Peu importe, le seul moyen de découvrir la vérité est de croiser le fer avec elle lors du Blade Dance dans deux mois.

"Mais dans ton état actuel, tu ne sera pas capable de la battre." disait Greyworth.

C'est vrai. La sorcière ne mentait pas. Mais elle ne disait certainement pas la vérité non plus.

Au final, tout revenait à mon "état actuel".

Mais en deux mois, il devait regagner ce qui a été perdu ces trois dernières années.

"..."

Tout à coup, son estomac grogna.

Se sentant fatigué, Kamito baissa les bras qu'il avait levé vers le plafond.

Il n'avait rien mangé depuis son errance dans la Forêt ce matin.

Il a cependant décidé d'endurer sa faim.

La raison était qu'il n'avait plus d'argent. Même si il y avait des restaurants pour les élèves, les prix était étonnamment haut. C'était vraiment une école pour princesse.

A quoi cela servait-il de faire payer des bols de soupe aussi cher qu'un salaire?

"Je ne peux rien y faire. Peut-être que demain je demanderai à Ellis de me montrer la ville."

Il devrait pouvoir trouver de délicieux restaurants pour moins cher dans la ville au pied de la colline.

Ayant déjà les ustensiles, il pourrait juste acheter les ingrédients et les cuisiner lui-même. Il pourrait aussi capturer des esprits de feu de bas niveau dans la forêt comme source de chaleur.

"Du bacon et des champignons me semblent un bon choix..."

Tandis qu'il commençait à sérieusement envisager cette option, une odeur est venue de nulle part.

"...Hmm?"

Se renfrognant, Kamito se leva du lit.

L'odeur semblait venir de la porte entrouverte.

Remuant son nez pour inhaler l'odeur, il ouvrit la porte...

Devant lui se trouvait un bol de soupe duquel se dégageait de la fumée blanche.

Remplie d'oignons et de poulet, elle avait l'air vraiment délicieuse.

"...Suis-je en train de l'imaginer, ou alors est-ce un cadeau du paradis face à ma malchance sans fin?"

Ne faisant plus attention au monde sous l'effet de la faim, Kamito tendit ses mains vers le bol sans méfiance.

D'un coup, le bol s'est un peu rapproché.

Il a de nouveau tendu ses mains.

Une fois encore, le bol s'est rapproché.

Puis, devant Kamito, est apparu le visage de la princesse aux cheveux blond-platine.

Si il ne se trompait pas, son nom devait être Rinslet Laurenfrost.

Derrière elle, se tenait Carol, la fille en uniforme de femme de ménage.

"Qu'est-ce que ça veut dire ?" demanda Kamito avec ses yeux à moitié fermé.

"Fufu, tu dois avoir faim, n'est-ce pas? Kazehaya Kamito?"

"Ouais." Kamito acquiesça honnêtement.

"Aboie, puis jure que tu seras mon esclave et je te donnerai ce bol."

Rinslet garda le bol et fit gonfler sa grande poitrine.

"Je refuse. Bye Bye."

*Bang*

"Ah, attend, attend une seconde. Ecoute ce que j'ai à dire, espèce d'insolent."

*Bang* *Bang* La porte a été frappé plusieurs fois.

Sa m'embêterais si elle l'a cassait. Kamito ouvrit de nouveau la porte.

"Quoi ? Vas-tu me laisser avoir cette soupe?"

"Si tu lèches mes pieds... Ah, pourquoi refermes-tu cette porte?"

Rinslet mit rapidemment son pied dans l'ouverture de la porte, à la manière d'un collecteur de dette vétéran.

"Ouch! Ça fait mal!"

Ça semblait douloureux... Pourquoi était-elle la de toute façon?

"Allez-vous bien, mademoiselle?" demanda Carol, inquiète pour Rinslet.

Kamito n'avait pas d'autre choix que d'ouvrir la porte, Rinslet le regardait avec des larmes dans ses yeux.

"Comment peut-tu être aussi insolent après que je t'aie tendu mes gentilles mains?"

"Non, tu... gentilles mains?"

Elle semblait sérieuse. Kamito a doucement commencé a avoir mal à la tête.

Mince, toutes les princesses de cette école sont gênantes. se plaint intérieurement Kamito.

Après avoir eu un aperçu de l'intérieur de la cabane, Rinslet fit une grimace.

"Pourquoi vis-tu dans une étable?"

"L'étable est à côté. Ici, c'est ma chambre. Ta maison se trouve où tu l'as fait."

"..."

"Arrête de me regarder avec autant de pitié. Ça me rend triste."

Elle semblait sérieusement concernée. Kamito s’adoucit légèrement.

"Plutôt que de vivre dans ces conditions, tu devrais venir chez moi. Je t'engagerai comme domestique."

"Ah, mademoiselle, je pense qu'une tenue de femme de ménage lui irait bien."

Carol a montré son soutien avec un grand sourire. (Cette fille aussi, est, gênante.)

Bien, même ainsi, Rinslet semblait inquiète à son propos.

"Votre sympathie est appréciée, mais je ne compte pas jeté ma fierté." Kamito secoua sa tête.

Contrarié, Rinslet releva ses lèvres.

"Tu ne veux donc pas devenir mon serviteur?"

"C'est vrai, il est inutile de tenter de me convaincre."

"Si sur de toi, alors que tu remues la queue devant Claire Rouge."

"Quand ai-je remué la queue devant elle?." grogna Kamito. Bien, plusieurs personnes doivent penser la même chose.

Est-ce que cette princesse tente de se rapprocher de Kamito à cause de sa rivalité avec Claire?

Yare, Yare, quel ennui.

Kamito laissa échapper un long soupir.

"J'ai compris. C'est bon si c'est ce que tu veux." Rinslet s'éclaircit la gorge et posa le bol sur le sol.

"Hmm?"

"Je vais laisser la soupe la. Depuis le départ, c'était parce que Carol en avait trop préparé et je trouvais ça dommage d'en gaspiller. Tu devrais être reconnaissant pour ma bienveillance."

"Eh?"

Est-ce que cette fille?

Rinslet s'est retourné élégamment et était sur le point de partir.

"Ah, attend, Rinslet!"

Kamito l'appela soudainement.

Rinslet grimaça et s'arrêta.

"Que se passe-t-il? Crier soudainement le prénom des gens.."

"Je ne peux pas être ton serviteur, mais nous pouvons être amis."

"Eh?"

Les yeux émeraudes de Rinslet s'ouvrirent largement.

"Merci de t'être inquiétée et d'être venue me voir."

"Q..Qu, espèce d'insolent. Ce n'est pas ça."

Rinslet rougit et regarda ailleurs.

"Fufu, mademoiselle est vraiment..."

Carol couvrit sa bouge et rigola.