Phenomeno (Français):Tome 1 Chapitre 4

From Baka-Tsuki
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Le nouvel appartement était fantastique.

Le sol impeccable, le nouveau papier peint. La salle de bain niquel.

Ce n'est pas un appartement qui se comparait à la maison, la ou les précédents habitants avaient laissés des marques de leurs passages, mais j'ai bien compris qu'il ne fallait pas lésiner sur les dépenses de logement. C'était plus loin de l'université, mais il y avait d'autres maisons autour. Je pouvais même marcher jusqu’à une supérette, et il y avait de l'éclairage publique. Cet appartement, qui était correctement éclairé même la nuit, m'avait été conseillé par Karasu.

D’après ce que j'ai entendu, une des connaissances de Karasu était le propriétaire de l'appartement, et elle louait une pièce ici aussi. Ça m'a un peu agacé que la pièce lui serve juste comme endroit de stockage (pour de l'équipement d'exorcisme apparemment), mais je ne pouvais pas me plaindre. Le loyer est monté à 50000 yen, mais c'était un six tatami avec un salon et une salle de bain, alors c'était vraiment bon marché pour le quartier.

Ça fait une semaine depuis que j'ai été voir cette maison habitée par le paranormal avec Yoishi.

Juste après déjeuner un dimanche, dans une rare journée sans travail à temps partiel ou cours--

J'ai ouvert la fenêtre et respiré l'air frais alors que je m'étirais dans la pièce vide.

La semaine précédente était passée rapidement.

D'abord, j'ai été pleuré à ma sœur et emprunté de l'argent, puis immédiatement déménagé ici. Je ne voulais plus jamais rentrer dans cette maison, et ça m'a coûté cher d'engager des personnes pour le faire, mais ça valait le coup. En plus, les murs de cet appartement sont tellement fins que tu aurais presque envie de décrocher le téléphone sonnant de tes voisins, ce qui donnait l'impression de vivre parmi des gens vivants, et on pouvait saluer les gens dans les couloirs, et si on ouvrait les fenêtres on pouvait entendre les marchands de bambous. En gros, cet endroit fourmillait de vie. Pour moi, c'était extrêmement important. Comme si drainé de mon énergie mentale à un point extrême, j'ai besoin du confort de vivre parmi d'autres personnes.

Je n'ai jamais revu Yoishi.

Cette nuit, je l'ai ramenée jusqu'au restaurant familial et nous nous sommes séparés. Tout ce qui la concernait était un mystère sauf le fait qu'elle était une lycéenne et que son vrai nom était Mitsurugi Yoishi. Je lui ai un peu parlé alors que je m’échappais en direction de la gare, mais je n'ai jamais découvert ce qui n'allait pas avec cette maison. Elle n'a pas essayé d'expliquer, et je n'étais pas pressé de savoir.

Cependant, j'avais cette étrange conviction que quelque chose de mauvais était là. Chaque nuit, j'entendais quelque chose d'étrange, et j'ai même été la cible d'un compte à rebours, mais surtout j'y ai cru parce que Yoishi a dit cette phrase : "il y a quelque chose ici". Ce n'était pas un endroit dans lequel je pourrais vivre. C'est ce que j'ai immédiatement pensé. Quand on y pense, elle a été la raison pour laquelle j'ai réussi à prendre la décision d’emménager dans un endroit aussi paisible, mais--

C'était vrai ce qu'ils disent, qu'une fois que la lame n'est plus sous la gorge, on est de nouveau curieux.

Maintenant que tout ceci était du passé, j'étais quelque peu curieux.

Qu'est-ce qu'elle a remarqué ?

Quel était ce compte à rebours ?

Je ne cernais pas vraiment Yoishi. C'était dur à expliquer, mais elle semblait différent d'une simple maniaque de l'occulte. Ce n'était pas comme si elle était accro à l'idée de s'approcher du danger, mais plutôt, elle semblait ne pas avoir l'instinct lui disant d'éviter ces endroits dangereux -- en d'autres mots, il était difficile de la décrire autrement que quelqu'un cherchant à mourir. À chaque fois qu'elle disait quelque chose, j'avais l'impression que le monde dans lequel je vivais et croyais s’émiettait.

Quelque fois je jetais un regard à Ikaigabuchi, mais Yoishi n'apparaissait jamais.

Et bien sûr, personne n'a réagi au topic que j'avais commencé, et il était enfoui au point où je n'avais pas envie de le déterrer. Krishna faisait son apparition dans divers topics, mais il n'a jamais touché au cas de Yoishi ou au mien. C'était pour de vrai, avais-je envie d'écrire, mais je n'avais aucun moyen de le prouver, et je me sentais quelque peu confus, alors j'ai continué de mener une vie ordinaire.

En effet -- la vie continuait.

Une dépense mensuelle accrue et un flot de lumière et de chaleur. Ma bourse scolaire était insuffisante, alors j'ai commencé à travailler à temps partiel dans un restaurant Italien près de la gare. Je voulais rembourser ce que j'avais emprunté à ma grande sœur aussi, alors j'ai commencé à travailler chaque fois que je n'avais pas cours. Ma survie dans la ville commença alors que je travaillais jusqu’à l'épuisement et affichais constamment un sourire fatigué.

Une semaine passa, et c'était ce type de jour.

  1. My first university lecture in a while had just ended, and I was stuffing my textbooks into my bag, when I realized a girl I recognized was staring at me.

Cela faisait un moment que je n’avais pas eu de cours à l’université. Je rentrais mes livres dans mon sac, quand j'ai réalisé qu'une fille que je ne connaissais pas me fixait du regard.

Elle était petite, et pourtant sa poitrine était suffisamment imposante pour qu'elle se voie à travers ses vêtements. Ses cheveux étaient coupés droits comme un zashiki-warashi, et son visage ressemblait à celui d'une jeune collégienne, portant des lunettes à monture rouge.

"Qui c'est ?"

Je lui retourna le regard, elle se racla la gorge une fois puis s’avança vers moi.

Elle commença à sortir quelque chose de sa poche, puis se ravisa. Je vis que c'était une sorte de papier. Elle marcha jusqu’à moi, se tenant droit, et en fin de compte, ne sorti jamais ce morceau de papier. Elle avait une expression un peu vexée alors qu'elle me regardait (bien que son expression de bébé lui fasse perdre du mordant), puis claqua de la langue avant de faire demi-tour.

"H- hé, hé."

Je n'ai pas pu m’empêcher de la rappeler.

"Qu'est-ce que tu veux, exprime-toi."

La fille aux cheveux droits se tourna vers moi et dit : "Idiot."

"I- idiot ?"

Bien qu'étant du genre très calme, je n'étais pas quelqu'un qui se laissait insulter par une fille qu'il n'avait jamais vu auparavant.

"Pourquoi est-ce que tu es aussi malpolie ? Quel est ton nom ? De quelle année es-tu ?"

Je lui demandai, mais elle me rétorqua simplement "La ferme".

"Tout ceci est de ta faute."

Puis elle pointa son petit index vers moi.

"C'est à cause d'idiots comme toi que ces choses continuent de se passer comme ça. Apprends ta place, idiot."

"Idiot ? Tu..."

Après ça, elle me demanda rapidement.

"Est-ce que tes épaules te font mal ? Est-ce que tes oreilles sifflent ? Tu es capable de dormir la nuit ?"

Est-ce qu'elle est une sorte d'apprentie docteur ? Est-ce que l'université une branche médicale en premier lieu ?

Alors que je suis encore abasourdi, la fille sorti finalement le morceau de papier de sa poche. Elle me le plaça sous le nez. Je n'ai pas eu le temps de le prendre qu'elle le lâcha et s'enfuit comme un lapin, et au moment où je l'ai ramassé, elle était déjà sortie de la classe.

"...mais c'était quoi ça ?"

Personne d'autre que moi n'était dans la classe à ce moment, alors je regardai le papier que je tenais.

C'était comme une carte de visite faite à la main.

On lisait juste--

"Président du Club de Recherche Beatnik - Kurimoto Shina

Et l'emplacement du Club de Recherche Beatnik était situé dans l'aile ouest.


Cette nuit, j'ai eu un rêve.

Dans mon rêve, je vivais toujours dans cette maison.

Le vieux cottage de montagne a deux étages à côté de la rivière.

Là, je me regardais, c'était comme si j'étais en projection astrale et que je flottais dans l'espace, et que je regardais le "moi" vivant ma vie. Le "moi" en bas ne montrait aucun signe comme quoi il me remarquerait, et continuait de vivre normalement. On dirait que je regardais un peu du passé. "Je" vivais sans souci, puisque je n'avais pas encore appris la peur et les bruits de la nuit. Hé, ça suffit, pars de cette maison, avais-je envie de lui dire, mais en tant que personne volant dans un rêve, il n'y avait rien que je puisse faire. Tout ce que je pouvais faire était observer.

Au bout d'un moment, je remarquai que Yoishi se tenait à coté de "moi". Nous étions tous les deux assis sur le vieux sofa que j'avais récupéré après avoir déménagé. Nous ne nous parlions pas, au lieu de ça nous menions nos vies individuellement. "Je" baillais alors que je regardais la TV, alors qu'elle lisait silencieusement un vieux livre.

C'était juste un rêve, alors j'étais libre de créer n'importe quelle situation, mais je trouvais quand même ça bizarre. J'ai aussi accepté l'idée que si nous vivions ensemble, nous n’interférions pas dans la vie l'un de l'autre.

Au bout d'un moment, "je" fus ennuyé par la TV, m'étira, et alla se laver les dents. Le "moi" envisagea d'étudier un peu, mais au lieu de ça, décida d'aller immédiatement se coucher. Alors que je m'observais, je réalisai que j'étais une personne assez ennuyeuse. Je me vantais que j'allais remettre à flot les affaires familiales de charpenterie qui étaient en déclins, et j'étais parti de Shizuoka contre l'avis de mon père et de ma grande sœur, n'arriva pas à rejoindre le séminaire que je voulais, et fréquentais des sites d'occulte. En plus je n'avais pas écrit une seule lettre à ma mère, à qui j'avais promis d'en envoyer après être arrivé à Tokyo. Finalement, j'avais emménagé une maison hantée à cause du loyer bas, et rencontra une fille psychotique. Je voulais me baffer.

Alors que je soupirais, "je" m'enfouis rapidement dans le lit. Même si Yoishi était là, il semblait que je ne pouvais pas la voir, puisque j'éteignais la lumière. Yoishi semblait remarquer que la lumière était éteinte, puisqu'elle referma son livre et regarda dans le vide.

Je m’approchai de Yoishi en flottant, me disant que je pourrais allumer la lumière pour elle.

"Il était temps."

"J'eus un mauvais sentiment en entendant les mots de Yoishi.

Et puis -- dans les ténèbres, avec seulement la lumière de la lune, j'entendis ce bruit.

Quelque part, le son de quelque chose grattant.

Une mélodie anormale résonnant à travers la frontière connectant ce monde et l'autre.

Comme si quelque chose essayait de sortir d'une dimension scellée, alors que j'entendis ce son, mon corps s'immobilisa lentement. C'était comme ces émissions sur le surnaturel a la TV, ou ils mettent une caméra dans les pièces ou les fantômes sont censés apparaître.

Il risque pas de très mal tourner ce rêve ?

J'ai besoin de me réveiller aussi vite que possible.

Parce que, si je reste la comme ça--

Je vais voir le "quelque chose" qui gravait des chiffres dans cette maison.

J'essayais frénétiquement de me réveiller. Je remuai mes membres en essayant de toucher quelque chose, mais je ne pouvais pas me réveiller de ce rêve. C'était comme si mon corps avait été pris dans une sortie de main noir venant d'un autre monde. Ressentant le désespoir d'avoir été enfermé dans une pièce sans sortir, à l'intérieur du rêve, avec ma respiration haletante faisant écho -- et soudainement je me trouvai à côté de Yoishi.

Sur le vieux canapé en cuir, Yoishi et moi étions dans les bras l'un de l'autre.

Comme si j'essayais de garder la chaleur de mes deux mains à la température du corps de Yoishi, je jouais avec son corps. C'était mon souhait, et pourtant, ça ne l'était pas. Je veux dire, bien sûr que ça m’intéressait, étant un garçon de dix-huit ans, mais mon envie de luxure n'était pas aussi tordue. Je n'étais pas du genre à être excité a l'idée d'une présence inconnue. J'étais confiant d'avoir aussi peu de bon sens, du moins.

Cependant -- Yoishi ne montra aucun signe de peur.

Dans tous les cas, elle était dans un état d’extase. Son expression respirait le danger. J'avais l'impression que mon esprit allait se fendre en deux. J'ai léché la peau de Yoishi. J'ai attrapé sa poitrine à travers ses vêtements. J'ai convoité son corps du bout des doigts. J'ai retiré sa longue jupe, montrant ses bas blancs. Les yeux de Yoishi étaient à mi-clos. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, laissant apparaître le bout de ses dents blanches. Arrête. Arrête. Arrête. Je criais de l'intérieur de mon corps, mais je ne pouvais pas arrêter cette poussée anormale de luxure.

Cependant, le moment où j'ai placé une main sur son poignet blanc--

J'ai presque crié. Mes bras n'étaient pas ceux que j'étais habitué à voir, mais plutôt longs et fins, un peu comme ceux d'un homme âgé. Ces manches étaient grises et usées. Je pouvais un vieux costume. J'avais l'impression de vaguement sentir de la cologne. J'ai tendu mes bras tremblants et senti mon visage, mon nez, mes lèvres. Et ce que j'ai senti était, à mon effarement, pas les miens. J'étais une autre personne -- et je savais qui j'étais.

Lui.

Cet homme existant dans le coin de mon œil. Finalement mon visage tourna contre ma volonté. Mon visage pointa vers la fenêtre, vers la lumière de la lune -- et mes yeux rencontrèrent ceux de l'homme couvrant Yoishi.

A cet instant--

Je perdis conscience.



Avec un incroyablement tremblement, je me réveille.

C'était mon nouvel appartement avec la lumière non-naturelle de la lampe.

À côté de moi était une table a café avec la boite vite d'un repas de supérette que je viens de manger, et une bouteille partiellement finie de thé oolong. Près de mon oreiller, des livres et cahiers pour l'université ont été dispersés. Il y avait un rideau entre moi et le panneau coulissant de la petite véranda, et il ondulait un peu avec la brise de la nuit venant de la fenêtre légèrement entrouverte.

Je respirai profondément.

Mon cœur battait toujours fortement.

Je suis revenu du travail, ai mangé un morceau et me suis endormi.

Bordel, arrête de me faire peur comme ça, dis-je pour me calmer et attrapa la bouteille. Je descendis un tiers de ce qu'il en restait. J'étais extrêmement assoiffé, et même le thé tiédis était délicieux. Quand j'ai fini de boire, je me senti un peu plus calme et me gratta la tête en soufflant bruyamment.

"...Calme-toi. Juste un rêve. C'était il y a deux semaines. C'est pas étonnant d'avoir encore peur. C'est aussi pour ça que j'ai eu ce rêve, c'est tout.

Je marmonnai tout seul dans un effort de me persuader, mais mon cœur n’arrêta pas de frapper. Je pouvais encore sentir le doux corps de Yoishi dans mes mains.

Puis j'ai réalisé que quelque chose résonnait dans ma tête.

C'était comme un téléphone, comme s'il était chez le voisin, ou dans ma poche, et il sonnait toujours, un son sourd, mais persistant. Qu'est... qu'est-ce qui me perturbe... Je regardais autour. Un papier peint m'entoure, et il avait une pièce vacante, spacieuse que je n'ai pas été capable de remplir. Rien n'a changé entre le moment où je me suis endormi et celui ou je me suis réveillé. Cependant, la sonnerie continuait de résonner en moi.

"Qu'est-ce que c'est ?"

Je me levai et regarda de nouveau autour de moi. Il n'y avait rien qui sortait de l'ordinaire. C'est les effets secondaires d'un cauchemar, c'est tout. J'essayais de rationaliser quand j'ai remarqué quelque chose. À côté du mur était une échelle menant à la petite mezzanine. La lumière de la mezzanine était différente, alors c'était plus sombres la haut. À ce moment, je senti quelque chose de froid me passer dans le dos.

Pourquoi est-ce que j'ai pris un endroit avec une mezzanine ?

La zone sombre, de là ou j'ai l'impression que quelqu'un pourrait surgir et me bondir dessus, me donna un mauvais pressentiment. Cependant, on dirait que l'alarme à l'intérieur de moi me dirigeait directement vers cette mezzanine. Je recentrai mon courage pour monter regarder, et le son d'avertissement s'amplifia. J’avalai une fois ma salive et alluma la lumière de la mezzanine à côté de l'échelle, grimpant un barreau a la fois. Et là, je me força à regarder sur la mezzanine.

Bien sûr, il n'y avait personne sur la mezzanine. La seule chose présente était un vieux sac de couchage que j'avais acheté au lieu d'une couverture et plusieurs livres éparpillés.

"Hahaha."

Je souffla de soulagement, et j'étais sur le point de descendre l’échelle quand j'ai remarqué quelque chose. De l'autre côté du sac de couchage, sur le mur au fond, j'ai vu quelque chose. Des plaies. Deux lignes avaient été violemment incrustées.

Je cria mais aucun son ne sorti de ma bouche alors que je trébuchait de l'échelle. Un bruit sourd se fit entendre alors que mon genoux et épaule s'écrasaient sur le sol, mais je m'en moquais. J'ai réussi à attraper mon portefeuille et téléphone avant de m'enfuir de l'appartement.

Pas des lignes. Ce n'était pas des lignes -- c'était..

"二" (2).

Le chiffre "二".

J'avais même déménagé -- mais le compte à rebours continuait.

Je couru dans la nuit jusqu’à atteindre une supérette en recherche de lumière. Alors que je courrais, je tapa sur mon téléphone, allant sur Ikaigabuchi. Et puis je parcourrais le forum de bout en bout. Peu importait si c'était Karasu ou Suu ou Yoishi ou qui que ce soit. J'avais désespérément besoin de quelqu'un que je connaissais. Et je l'ai vu. Dans un topic appelé "Dimension Mystérieuse ☆ Isejinguu", Yoishi avait posté il y a à peine trente minutes. Ignorant la sérieuse discussion de comment faire pour voir Yata no Kagami à Koutaijinguu, j'ai posté.

"Hé, Yoishi. Aide moi !"

Les maniaques présent dans le topic qui ont eu leur discussion interrompue se mirent à rire à mon poste spontané, mais je les ignorais.

"Yoishi ! Tu lis ça, n'est-ce pas ? Parle-moi. Il me suit toujours."

Mais, bien sur, Yoishi ne répondit pas, et ça a juste énervé les maniaques d'Isejunguu. Même après avoir atteint la supérette, je parcourais Ikaigabuchi en étant dans le parking. J'ai essayé d'écrire dans des endroits que Yoishi pourrait trouver intéressant. Lui demandant de me contacter immédiatement. Mais peut-être que j'ai trop posté, parce que le forum entier se leva et me dénonça comme spammer. Si je me faisais bannir, j'aurais du mal à la contacter, alors j'ai commencé à leur répondre "Non, je ne suis pas un spammeur, j'ai de sérieux problèmes !" mais les gens ont continué de répondre que je spammais. Au bout d'un moment, d'autres m’appelèrent même "attention whore" et ça m'a énervé, je leur ai dont balancé "espèce d'abrutis maniaques de l'occulte" et les flammes ont continuées de me tomber dessus. J'étais a cent contre un. Pile quand je sentais que le monde était contre moi et que j'étais sur le point de claquer mon téléphone au sol :

"Es-tu Nagi ?"

Quelqu'un écrit ça.

Quand j'ai regardé le nom, il était inscrit "Krishna".

Ce nom était comme un miracle descendant du ciel, et j'en ai presque perdu l'équilibre. J'ai essayé de taper une réponse, mais mes doigts tremblaient trop.

Alors que je me débattais, Krishna posta de nouveau.

Et--

Il dit.

"Viens à l'endroit que je t’ai indiqué sur la carte que je t’ai donné cette après-midi."