Papa no Iu Koto o Kikinasai!:Tome 1 Chapitre 2

From Baka-Tsuki
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Je n'ai absolument aucun souvenir des événements de cette semaine.

Alors que j'étais en train de travailler, je fus convoqué à l'accueil.

À la vue de mon collègue qui était accompagné par un homme en costume, je me demandais ce qu'il se passait jusqu'à ce dernier me mette son badge de policier sous le nez.

Après ça, il m'apprit la nouvelle concernant le crash de l'avion.

Je pensais qu'il s'agissait d'une blague, mais cela contrastait avec les deux personnes en face de moi avec un visage solennel, bien que cela ne les concernait pas, et qui me disait 'Oui c'est vrai'.

À partir de ce moment, ma mémoire est devenue floue.

Où j'étais, ce que je faisais, ce que j'ai mangé, quand j'ai dormi, toutes ces choses dont je devais normalement me souvenir, je les avais oubliées.

La seule chose dont je me rappelle, c'est d'avoir violemment jeter la télécommande de la télévision lorsque j'ai vu les mots “Chance de survie des passagers : faible” au journal télévisé.

En un peu moins d'une semaine, les débris de l'appareil ont été retrouvés en Afrique. Et le gouvernement annonça publiquement que tous les passagers avaient péri dans le crash.

Le chaos qui avait débuté tôt le matin venait juste de se calmer, je pus alors finalement m'asseoir sur le canapé pour récupérer mon souffle.

Le service funéraire fut vraiment simple.

Il était difficile pour moi d'accepter le fait que les restes n'ont pu être localisés, car c'était l'enterrement du seul et unique parent qu'il me restait.

Je ne pouvais même pas pleurer.

C'était prévisible.

Apprendre soudainement que l'avion dans lequel était votre sœur s'était écrasé, que celui avait éclaté en des milliers de morceaux et donc que votre sœur était probablement morte––– Si vous acceptez cette cruelle vérité calmement, il doit y avoir quelque chose qui cloche chez vous.

Et pourtant ma belle famille l'accepta, et ont pleuré pendant toute la durée de la cérémonie.

“J'ai laissé passer ma chance......”

Ces mots s'échappèrent de ma bouche inconsciemment.

Évidemment, cet incident était un grand choc pour moi, mais j'avais la sensation que cet accident n'était pas réel.

Je l'ai un peu accepté, mais comme les gens qui sanglotaient autour de moi avaient regagné leur calme, je ne pouvais donc plus pleurer même si j'en avais envie.

“Yuuta.”

“Ah... Ma tante...”

La minuscule et digne femme d'âge moyen qui m'adressait la parole était la grande sœur de mon père décédé, et elle est, à l'heure actuelle, ce qui se rapproche le plus de famille. Je me suis levé et je l'ai remerciée d'être venue aux funérailles de ma sœur.

Honnêtement, je ne me suis jamais bien entendu avec elle.

Elle me donnait l'impression de quelqu'un de très strict, et par le passé elle a même eu des mots durs envers ma sœur.

Quand bien même, c'est toujours réconfortant de voir quelqu'un que l'ont connaît depuis l'enfance.


“Je vais devoir partir bientôt, qu'as-tu prévu de faire, Yuuta ?”

“Moi aussi, je vais partir sous peu.”

Il n'y a pas si longtemps, toute la famille était réunie dans le chaleureux salon, pour le repas; mais tout a été complètement chamboulé. Je pense que je mettrais mal à l'aise toute ma belle famille si je restais plus longtemps.

À l'instant où cette pensée me traversa l'esprit,

J'entendis les mots suivants :

“Sora-chan, est-ce que tu as réfléchi chez qui tu voudrais aller vivre ?”

Même si la voix était douce, elle était aussi troublée.

On pouvait sentir une pointe d'inquiétude dans la voix de la femme d'âge moyen.

“J'ai déjà un adolescent à la maison, alors ce sera un peu difficile. Si c'est seulement Hina, on peut s'arranger, alors Sora-chan que penses-tu d'intégrer un internat."

“Ton oncle à Kouchi a aussi confirmé qu'il veut bien adopter l'une d'entre vous. C'est un endroit magnifique là-bas et l'air y est pur.”

...... Ils sont en train de décider où Sora-chan et les autres habiteront à partir de maintenant.

"Si je me rappelle bien, la mère biologique de Miu-chan ne s'est jamais remarié après avoir divorcé de votre père. Est ce que quelqu'un peut la contacter ? Est-ce que Miu-chan sait comment la joindre ?”

“......Je suis désolé, je n'en ai aucune idée.”

Miu-chan doit être en train de pleurer maintenant. Sa voix était tremblotante quand elle a répondu.

J'ai inconsciemment serré les dents.

Une voix forte a ensuite retenti dans la pièce.

“C'e-C'est...”

C'était Sora-chan.

“Nous voulons rester toutes les trois ensembles.”

Je n'ai pas eu besoin de regarder pour deviner l'expression qui était sur le visage de Sora-chan lorsqu'elle déclara cela devant tous les adultes.

Ma tante qui était avec moi, avait une expression très sombre.

“Oui tu as raison. Mais...c'est n'est pas facile pour une famille ordinaire d'adopter trois enfants en même temps. Nous comprenons que cela vous semble cruel, mais c'est la seule possibilité.”

Ce qu'ils disent est tout à fait compréhensible. Les reportages à la télévision sont constamment en train de nous expliquer les problèmes d'avoir un faible taux de natalité, mais si on considère le temps et l'argent nécessaire pour élever un enfant, cela serait très difficile d'en avoir trois dans une ville comme Tokyo. Sans mentionner le fait qu'ils ne sont même liés par le sang.

“Je suis désolé Sora-chan... c'est impossible.”

J'entendis une autre voix inconnue.

Cependant, Sora-chan ne répondit pas.

Je ne pouvais pas en supporter davantage et je me suis dirigé vers l'entrée du salon.

Ici c'était regroupé tous les adultes habillés en noir qui revenaient juste des funérailles. En leur sein on pouvait voir les trois sœurs complètement isolées et qui se serraient l'une contre l'autre. Hina était endormie dans les bras de Sora-chan, pendant Miu-chan qui sanglotait était éteinte par Sora-chan qui faisait front à tous les adultes.

“Yuuta, tu ne dois pas t'en mêler. Cette famille à ses propres problèmes à prendre en compte.”

Ma tante posa sa main dans mon dos, comme si elle était inquiète.

À l'instant, une personne qui semblait être le frère de Shingo-san, pris la parole.

“En tout cas... Nous ne souhaitons pas non plus envoyer des membres de la famille Takanashi dans un orphelinat. Sora-chan essaie de nous comprendre. Même si vous êtes séparés, vous vivrez toujours dans le même pays. Vous pourrez donc vous voir de temps en temps n'est-ce pas ?"

Ce... ce n'est pas vrai?

C'était une gentille façon de le dire mais en vérité, on aurait aussi pu l'interpréter de la façon suivante : “si vous n'obéissez pas, on vous chasse de la maison.”

Sora-chan se mordait les lèvres et Miu-chan qui s'accrochait au dos de sa sœur Et pour finir, dans les bras de Sora-chan, protégée par les deux sœurs – Hina, une version miniature de ma sœur.

Cette vision brisa quelque chose dans mon cœur

“Voulez vous venir chez moi ?”

Ces mots choquèrent tout le monde, moi y compris.

En un instant, tous les regards se dirigèrent sur moi.

“Onii-......”

L'espace d'un instant, mes yeux rencontrèrent ceux de Sora-chan qui était écarquillés.

Je réalisai que ma décision était la bonne.

“Même si je suis pauvre, que mon studio est petit et que je ne possède quasiment rien. Ce sera okay même si vous venez toutes les trois."

Des larmes se mirent à couler des yeux de Sora-chan.

“Oji-san——!”

Tout en tirant la main de sa sœur qui portait Hina, Miu-chan courut vers moi à travers le salon et m'étreignit sans la moindre hésitation.

Et je me suis retrouvé comme Sora-chan l'était il y a quelques instants, à cacher les trois sœurs derrière moi, alors que je fixais les adultes en face de moi.

“Qui...êtes-vous ?”

L'homme qui avait l'air d'être un fonctionnaire, me fixa furieusement si bien qu'on distinguait une veine trembler sur sa tempe. Et bien, c'était à prévoir.

J'ai pris une grande inspiration, car je ne pouvais plus faire marche arrière.

Ma tante poussa un long soupir tout me regardant en tenant sa tête dans ses mains.

Elle était peut être la seule qui comprenait entièrement le chaos qui allait s'en suivre. Mais à ce moment, c'était tout ce que je pouvais faire pour protéger les trois sœurs.

Le jour suivant, j'ai pris les trois jeunes filles et nous sommes rentrés chez moi très tôt le matin.

En fait, il serait plus juste de dire que je les ai emmenées de force.

La discussion enflammée sur l'avenir des sœurs, a duré une bonne partie de la nuit, alors j'ai secrètement fait mon sac, et nous nous sommes enfuis de la résidence Takanashi.

Je me sentais coupable d'avoir laissé ma tante et d'avoir quitté Tokyo sans rien dire, mais j'avais compris que je ne pouvais pas laisser Sora-chan et les autres dans cette situation.

Nous sommes descendus à Hachiouji et avons marché lentement le long de la route menant à mon appartement.

Au moins, les trois sœurs était excitées, comme si elles étaient en camping.

Après avoir une fois de plus insister sur le fait que mon appartement était petit, les trois jeunes sœurs ont finalement fait leur premier pas dans celui-ci.

“Allez, entrez donc”

“Wah——♪”

Hina rentra en courant comme si elle ne pouvait plus attendre.

“Eh~ c'est plus propre que je ne le pensais——”

Elle était suivie par Miu-chan qui évalua la pièce lorsqu'elle entra à son tour.

“D-désolé de déranger......”

La dernière à entrer fut Sora-chan qui s'avança timidement.

Comme je le suspectais, c'était un peu petit pour quatre personnes.

“Ah, y'a un magasine cochon.”

“Buwaghh!? Att-Attends une minute !”

Ne me dîtes pas que j'ai oublié de le cacher après l'avoir lu ?!

“Ahah j'ai menti——”

“Ne me fais pas peur comme ça......”

J'étais parti de l'appartement pendant une semaine, donc la première chose à faire était d'ouvrir les fenêtres pour aérer le tout. Ensuite il fallait ranger mes livres et d'autres choses pour faire un peu de place – mais ça n'a pas fait beaucoup de changement.

Mais je ne regrettais rien.

L'erreur aurait été de laisser les sœurs être séparées l'une de l'autre et d'être envoyées dans des orphelinats ou des familles différentes.

“C'est maison Oi-tan ?”

“Ahh, oui. Mais à partir d'aujourd'hui c'est aussi la maison d'Hina.”

“Moi? Mais maison Hina est tout là bas”——”

Comme je le pensais, c'est difficile pour un enfant de trois ans de comprendre la situation.

A ce moment là, Sora-chan regarda sa sœur les yeux dans les yeux et lui dit :

“Hina, écoute. On ne peut pas retourner à la maison.”

“Pourquoi ?”

“Il n'y a pas de pourquoi. C'est trop difficile pour qu'Hina comprenne, alors je ne vais pas t'expliquer. Mais en tout cas, ici est notre nouvelle maison !”

“Hm, okay !”

Hina nous gratifia d'un sourire éclatant.

“Hm, question !”

“Euh, je t'écoute Miu-kun”

“Ou est-ce qu'on peut se changer ?”

“......”

Mince, je n'ai pas du tout penser à ça.

“Tu n'as pas pensé à ça je parie.”

“Ugh...... non c'est pas vrai.”

Je me suis dépêché d'expliquer à Sora-chan, qui avait lu dans mes pensées, l'idée que mon cerveau avait trouvé.

“Ah voilà, quand vous vous changerez, j'irai dans la cuisine et j'attendrais. La porte est d'habitude ouverte mais on pourra la fermer quand il y en aura besoin.”

Même si cela semblait être une solution de fortune, c'était la seule qui m'était venue à l'esprit.

Comme je le pensais, je n'aurais pas d'autre choix que de changer de maison......

Est-ce que je devrais commencer mes recherches maintenant tant que j'ai encore de l'argent de côté ?

L'appartement est proche de l'université mais il est assez éloigné de la station de métro, et il a aussi d'autres inconvénients.

Attends, il y a aussi le problème de l'école !

Sans m'inclure dans le problème, comme les trois filles vont faire pour aller à l'école alors qu'elles vivent ici ! Mince, je n'y avais pas pensé du tout......

Il est fort possible que tout cela devienne très compliqué.

“Hey, écoute.”

“Eh ? Moi ?”

Tu ne peux vraiment pas deviner qui à qui elle parle lorsqu'elle dit “Hey”.

Elle est vraiment trop polie, surtout que maintenant nous allons vivre ensemble comme une famille.

“En parlant de ça, est ce que tu pourrais changer la façon dont tu t'adresses à moi ?”

“Oji-san ça ne va pas ?”

“Pas vraiment, enfin plutôt que dire que ça ne va pas.......enfin, tu vois, je suis encore un étudiant, alors me faire appeler 'Oji-san' ça me fait me sentir un peu...”

“Alors, Oji-sama !”

“Non ! C'est encore pire, c'est un non catégorique !”

“Eh~”

Si les gens entendent ça, ça provoquera un quiproquo.

Mais je soupçonne Miu-chan de l'avoir dit exprès.

“Et bien, on verra ça plus tard.”

Plutôt que de s'occuper de la façon dont elle s'adresse à moi, il y a une montagne de choses plus importantes à faire.

Ça va de problèmes concernant la logistique, en passant par les problèmes de l'école, et les problèmes financiers...et aussi les problèmes avec la famille.

Je ne pense pas qu'on aura droit à une fin heureuse vu que je me suis secrètement éclipsé avec les trois filles, comme si on essayait d'échapper à une catastrophe naturelle.

S'enfuir n'est pas une solution, on devra probablement leur faire face dans le futur.

Mais c'est une vraie galère de d’interagir avec ces personnes. Je suis sur que ma sœur, a été beaucoup critiquée lorsqu'elle s'est retrouvée dans la famille Takanashi après son mariage. Il y avait parfois un manque de sensibilité à cause de la distance entre eux. Il devait souvent y avoir beaucoup de commérage sur Sora-chan et Miu-chan à cause de la situation de leurs mères.

...Oui, comme je le pensais, je dois protéger les filles à la place de ma sœur.


“Hey, Oi-tan. Hina faim—”

“Ah c'est vrai, on n'a rien mangé depuis hier soir.”

Allons manger d'abord, même s'il est encore un peu tôt.

“On ira manger lorsqu'il sera midi. On discutera de notre avenir après le repas.”

Pour le repas de midi nous avions décidé d'aller à un restaurant chinois tout proche.

Même si le restauration avait l'air un peu démodé et qu'il était petit, l'endroit était très populaire pour un restaurant proche de l'école, surtout parce que la nourriture était pas chère et les portions qu'on y servait très grosses. L'endroit était relativement vide mais c'était dû aux vacances scolaires, d'habitude on y trouvait toutes sortes d'hommes musclés, et qui exerçait différents types d'activités physiques.

Pour trois jeunes adolescentes – enfin il serait plus approprié de désigner l'une d'elle comme une jolie jeune fille – être assises dans un lieu qui était empli de l'odeur de sueur, n'arrivait pas très souvent. Le manager, qui était connu pour être quelqu'un de très peu bavard, avait l'air heureux lorsqu'il apporta les plats à notre table.

Nous avons eu beaucoup de restes de nourriture, alors qu'on n'en avait commandé que très peu.

“C'est super bon—La personne qui nous a servi était amicale aussi, c'est un très bon endroit. En fait c'est la première fois que je viens dans un tel endroit pour manger.”

“Ah bon.”

D'habitude le manager est aussi loquace qu'une statue de marbre, l'apparition des magnifiques jeunes filles dans son établissement l'a rendu plus enjoué.

“Hina trouve bonne les crevettes!”

“Dans ce cas~ comme Hina est super mignonne Monsieur, on mérite une remise n'est-ce pas Monsieur le Manager ?

“Ehehe—“

En voyant Hina manger son riz frit à grande bouchée, l'enfournant dans sa petite bouche, jusqu'à en avoir plein sur la figure, le manager et moi ne pouvions que sourire.

Le fait de voir un enfant manger joyeusement, suffit à transmettre sa joie de vivre aux autres personnes. C'était la première fois que je ressentais cela. Cependant, je ne me doutais pas que devoir nettoyer après le passage d'un mangeur de ce calibre était si pénible.

“Onee-chan, qu'est ce qui ne va pas ? La nourriture n'était pas bonne ?”

Miu-chan s'inquiétait car Sora-chan n'avait pas dit un mot.

En y repensant, c'est vrai qu'elle n'avait pas beaucoup parlé pendant le repas.

“Ne me dit pas que tu n'aimes pas l'endroit ? C'est vrai qu'il est un peu ... sale. Désolé, je vous emmènerai dans un autre restaurant la prochaine fois ......”

“Ce n'est pas ça ! Ce que je voulais dire concernait ..., ça concernait l'argent.”

Sora-chan me dit cela tout en me fixant.

“J'ai vu le contenu de ton portefeuille tout à l'heure lorsque tu allais régler l'addition. Tu n'as plus beaucoup d'économies n'est-ce pas ?”

“C'est...”

C'est exactement comme l'a dit Sora-chan.

Le prix de deux menus et d'une portion de riz fruit est d'environ deux mille yens, ce qui est belle somme pour un repas.

Même si les prix n'étaient pas si élevé que ça, je vais probablement finir dans le rouge rapidement si on continue de manger ici tous les jours.

“C'est un peu difficile parce que je n'ai pas encore reçu l'argent de mon travail. Ne t'en fais pas.”

“Mais......”

“Écoute, nous sommes une famille, alors il est interdit de faire des histoires pour cela.”

“Une famille......?”

“C'est normal non ? On vit tous sous le même toit après tout.”

“Famille...... Famille..... Mnn”

Sora-chan afficha pendant quelques instants un visage perplexe... mais un sourire éclaira son visage et elle se mit à répéter le mot 'famille' tout doucement, ce qui était un peu embarrassant.

“Ceci soit dit, manger au restaurant comme aujourd'hui est exceptionnel. À l'avenir, on devra faire les courses et manger à la maison. Comme le disait ma sœur, les repas frugaux sont l'ami du portefeuille.”

Même si je suis loin d'être sans le sou, faire des économies est obligatoire.

Je ne peux pas imaginer l'argent que je vais avoir dépenser à l'avenir, parce que je vais devoir assumer la responsabilité d'élever ces trois jeunes filles......

“Allez...... Allons acheter des glaces au supermarché en rentrant—”

“Okay~ J'en veux une chocolat menthe——♪”

“Dans ce cas je veux parfum maccha[1] !”

“Hina, Hina veut au coca !”

“D'accord~ D'accord”

C'est comme cela qu'a commencé notre premier jour de vie commune. Je me sens mal à l'aise en pensant au futur imprévisible qui nous attend....... mais je suis sûr que tout ira bien.

Mais ces pensées optimistes ont été détruites quasi immédiatement.

“Il n'en est pas question——!”

Miu-chan laissa échapper un hurlement au moment ou je m’apprêtais à entrer dans les toilettes.

“Qu'est ce qui ne va pas ?”

“Tu n'as pas le droit d'y aller maintenant !”

“Mais, j'attends depuis que tu es rentrée.....”

“C'est pour ça que tu ne dois pas y aller !”

Miu-chan tira obstinément sur mon bras, m'empêchant d'entrer.

“Autoriser un homme à aller au toilettes juste après moi...... si une telle chose devait se produire, je mourrais de honte !”

“Qu'est ce que tu racontes...... ?"

Même si je suis resté coi après avoir entendu un argument aussi farfelu, qui semblait être une question de vie ou de mort pour elle car Miu-chan était au bord des larmes.

Je ne pouvais que me tourner vers Sora-chan pour m'aider mais elle hocha la tête en signe d'acquiescement !

“C'est ... mais, qu'est ce que je suis supposé faire dans ce cas ?”

“Retiens-toi pendant un moment s'il te plaît/”

“Combien de temps à peu près ?”

“...... environ une heure ?”

“Mais j'aurais fait dans mon pantalon d'ici là !”

“Quand je te dis non, c'est non—!”

“Si tu ne peux pas te retenir, va faire tes affaires dehors !”

Et c'est comme ça que je me suis retrouvé à la porte de l'appartement.

J'ai finalement du sprinter jusqu'au supermarché le plus proche tout en supprimant mon envie.

Jusqu'à quel point les filles de cet âge peuvent être pénible ?

Est ce qu'elles doivent faire des histoires pour tout ça ?

Cependant, les problèmes ne firent que commencer.

J'ai du faire face à une autre difficulté vers 22 heures.

Nous venions de dîner et il n'y avait pas grand chose dont nous voulions discuter, alors je tuais juste le temps en regardant la télévision.

Cela allait encore tant qu'Hina était éveillée, mais je n'avais aucune idée de quoi parler avec des filles de dix et quatorze ans respectivement, encore moins avoir une conversation enjouée avec elles.

“On va prendre un bain.”

Alors que je regrettais de ne pas avoir été travaillé, Sora-chan m'informa qu'elles allaient prendre un bain, ce qui rompit le silence.

“Oh d'accord. Je vais vous passer des serviettes...... ah, en parlant de ça, est-ce que vous savez comment utiliser la baignoire ? Sinon je vous montre.”

“Ce n'est pas le problème ; nous espérons que tu peux sortir de l'appartement pendant un moment.”

“Eh... pourquoi ?”

“C'est pourtant évident, où est ce qu'on va se changer sinon ?”

“Dans ce cas, je vais aller dans la cuisine et je fermerai la porte......”

“Il n'en est absolument pas question ! Tu sors !”

Et je me suis retrouvé une fois de plus chassé de l'appartement.

“En y pensant, c'est faisable lorsqu'on est en été, mais que va-t-on faire lorsque le temps va se rafraîchir......?"

Enfin c'est comme ça, j'irai au supermarché et je lirai des livres. Tout en y réfléchissant, je suivais le chemin en gravier jusqu'au magasin.

Comme il était situé prêt d'une colline, une brise rafraîchissante soufflait. Mais cela provoquait aussi un afflux d'insectes.

J'entrais dans le magasin et me dirigeais vers la section des livres alors que le caissier me salua d'un ton monotone.

Je pris un magasine spécialisé dans les petites boulots, et je le feuilletais dans l'espoir d'en trouver un proche de la maison.

Ceux qui payent le plus étaient livreur de pizza et la mise en rayon dans un supermarché. Le seul problème concernait les horaires. Pour les supermarchés c'est du matin jusqu'à l'après midi, ce qui est incompatible avec les horaires d'étudiants.

De l'autre côté, la livraison de pizza commence le soir jusqu'à tard dans la nuit. Hormis le fait que cela se télescope avec mon travail actuel, cela voudrait dire qu'il n'y aurait pas d'adulte à la maison. Dans la mesure du possible j'aimerai ne pas avoir à les laisser seules sans surveillance...... car à vrai dire, cela m'inquiéterait.

L'option restante serait de donner des cours à domicile à des jeunes enfants, mais mon cerveau n'est pas fait pour m'occuper d'enfants.

“Hm—...... c'est pas évident.”

Peut-être devrais-je quitter l'université et prendre un travail à plein temps ? Comme ça je pourrais récupérer une partie des frais de scolarité que ma sœur à payer à ma place, ainsi je pourrais l'utiliser pour les enfants......

“Ah—mais cela voudrait dire que dans ce cas je n'aurais plus le droit à ma bourse d'étude ?”

Jusqu'à présent, mes dépenses quotidiennes étaient prises en charge par l'argent que je recevais de ma sœur et de ma bourse.

Maintenant que je ne peux plus rien recevoir de ma sœur, cela ne sera pas une mince affaire si je perdais aussi ma bourse. Sans oublier les différents tarifs étudiants et avantages fiscaux dont je peux bénéficier, cette solution de quitter l'école ne pourra être utilisée qu'en derniers recours.

“Mais c'est difficile de trouver un boulot qui me correspond......”

“Quoi de neuf ? Segawa-chan, tu cherches un autre boulot ?”

Je sentis un poids soudain sur mon épaule et la tête de Nimura apparu au dessus de celle-ci.

“Uwah?! Ni-Nimura ?”

“Yo, ça fait longtemps. D'ailleurs qu'est ce que tu faisais ces derniers jours ?”

“Ah... non.... c'est....”

La situation était trop complexe pour que je puisse y répondre simplement.

Nimura a vu ma sœur, et j'étais allé chez elle pour dîner avec sa famille.

Même s'il n'est pas le genre de personne à me regarder de travers à cause de ça, c'est assez gênant de devoir tout expliquer.

“Je suis simplement aller voir un parent proche pour quelques jours."

“Oh~ je vois. Alors je peux venir chez toi ?”

“Eh.... Maintenant ?”

“Il semble que la fille que je fréquente depuis quelques temps a un petit ami. Si je rentre chez moi maintenant, je tomberai sûrement sur ce gars.”

Nimura.......veut venir à la maison ?

Ce... n'est pas bon. À vrai dire, je n'ai pas vraiment envie de le laisser voir les filles.

Même si je pense qu'il n'est pas assez stupide pour faire avances à des filles de quatorze ans ou moins— j'étais mal à l'aise.

Il était du genre à attirer l'attention, parce qu'il est beau, a-t-elle point que c'est injuste.

Ouais, il n'y a pas d'autres solutions. Absolument aucune.

“Ah, en fait je n'étais pas au courant ! Et en plus son copain, c'est le président du club de rugby de l'université !”

“Nimura.”

“Eh ? Quoi ?”

“Désolé mais je ne peux pas te laisser venir à la maison.”

“Hein — pourquoi ça — si même toi tu me rejettes, où est ce que je vais bien pouvoir aller ?”

“Prends une fille au hasard et fait toi inviter chez elle.”

“À cause des vacances, tout le monde est rentré dans leurs villes natales. Alors s'il te plaît ! Peux-tu me laisser rester ?”

“Impossible.”

“Ehhhhhhhhhhhhhhhhh—pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii—“

Je ne peux pas lui dire qu'il y a déjà trois autres personnes chez moi.

“Abandonne. Peut-être devrais-tu laisser ce rugbyman te massacrer.”

“C'est cruel ?!” Ce n'est pas drôle ! Pourquoi est ce que tu es aussi dur avec moi, tu as un cœur de pierre !”

Nimura commença à pleurer et me supplier 'laisse moi rester' sans donner signe de vouloir abandonner.

“En parlant de ça, comment cela se fait que tu ne puisses pas me laisser rester aujourd'hui—ohhh~ ne me dis pas qu'il y a une fille chez toi ? Ne serait-ce pas Oda-Senpai par hasard ?”

“Pas du tout ! Pourquoi est-ce que Raika-san serait chez moi d'abord !”

“C'est vrai, tu n'as pas le courage de l'inviter de toute façon.”

Cela m'a particulièrement énervé qu'il réfute l'idée aussi rapidement.....

“Quoi qu'il en soit, non c'est non !”

“Alors dis moi pourquoi––sinon je mettrais plein de carcasses de cigale dans ta boîte aux lettres.”

“Mais t'es encore à l'école primaire ou quoi ?”

Vu comment vont les choses, Nimura va me suivre jusqu'à chez moi. Dans ce cas......

“Ah ! Il y a un quelqu'un avec un maillot de rugby qui l'air en pétard !”

“Ehhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh?! Tu rigoles ?!”

“Non, il est en train de s'échauffer. Tu risques de te faire tuer si tu sors du magasin maintenant.”

“Owaaaaaah !! Je – Je – Je dois aller aux toilettes !

Nimura, dont le visage était devenu blanc, couru vers les toilettes du magasin, ignorant le caissier qui essayait de l'arrêter.

J'en ai profité pour m'échapper.

Après m'être assuré que Nimura ne me suivait pas, je me suis rapidement faufilé dans l'appartement, et j'ai verrouillé la porte. J'ai même rajouté la chaîne de sécurité.

“Huwaah.......”

Le dos appuyé contre la porte, j'ai laissé échapper un long soupir avant de me laisser glisser jusqu'au sol.

En tout cas, si jamais il vient me rendre visite, je ferai mine de ne pas être à la maison.

Mais je vais devoir finir par lui dire la vérité à propos des trois filles...

Lorsque je suis sorti de mes pensées et que j'ai levé la tête, j'ai réalisé que Sora-chan était debout dans la pièce et me regardait sans mot dire.

“Ah, Oi-tan est rentré—”

On aurait dit qu'elles venaient juste de finir de prendre un bain, car Sora-chan n'était couverte que par une serviette et était en train d'essuyer Hina.

“Ah non, attend, c'est, euh, des circonstances imprévisible, erm, ou plutôt un accident...”

J'ai essayé d'expliquer la situation d'une façon totalement incompréhensible.

Le visage de Sora-chan était devenu rouge comme une tomate...

“YAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!”

Le cri de Sora a pu être entendu dans tout le pâté de maison, et pendant un instant il a fait tremblé tout l'immeuble.


“Je suis vraiment, vraiment désolé.”

Après avoir expliqué la situation au concierge qui était venu après avoir entendu le cri de Sora-chan, il me rappela qu'un jeune homme vivant dans le même appartement que trois jeunes filles mineures pouvait être mal vu.

En partant et alors mes oreilles étaient encore en train de siffler à cause du sermon, il m'a même demandé de ne pas causer de troubles aux autres personnes.

Alors que je retournais à l'intérieur, Sora-chan posa sur moi ses yeux revolver.

“À propos de ce qui s'est passé tout à l'heure... Je m'excuse.”

Au début j'ai inconsciemment essayé de trouver une raison mais au final je me suis excuser directement.

Je ne veux pas que notre relation devienne encore plus inconfortable le premier jour où l'on habite ensemble.

“...Bien. Je te pardonne.”

Alors que Sora-chan soupira, je me suis demandé si mes pensées l'ont atteinte.

“L'endroit est minuscule alors des accidents peuvent arriver......”

Sora-chan murmura-t-elle, comme si elle disait cela pour elle même.

“Onee-chan a réagit de façon excessive. Ce n'est pas comme si tu t'étais retrouvée totalement nue.”

“Je n'ai pas exagéré ! C'-C'est juste une situation embarrassante...”

Après avoir tendu Miu-chan, Sora-chan baissa la tête, marquant sa gêne.

Comme je m'y attendais, les jeunes filles sont difficiles à comprendre. Après m'être fait cette réflexion, j'entendis un bruit sourd. La tête d'Hina heurta la table, elle avait perdu son combat contre le sommeil.

Voir son visage endormi tout mignon a balayé toute nervosité dans la pièce.

“Hina est déjà endormi, nous devrions aussi nous préparer pour dormir.”

Le problème suivant était de savoir comment nous organiser pour dormir.

Le première chose est mettre la table dans le coin pour faire de la place.

"Ah ça ne va pas, il n'y a qu'un seul matelas."

Et en plus c'était celui de Nimura.

Même s'il était très grand, il ne l'était pas assez pour trois personnes.

"Okay, voilà comment on va faire. Sora-chan et Hina-chan vont dormir sur le lit, et Miu-chan peut utiliser le matelas."

"Eh... mais si on fait ça..."

"Je trouverai bien un endroit par terre où m'installer."

"Ça n'ira pas !" dit Sora-chan précipitamment.

"C'est vrai, même si on est en été, tu vas attraper froid à dormir par terre."

"Il me suffira de mettre deux ou trois épaisseurs de couverture."

C'est ce que faisait Nimura.

Cependant, Sora-chan arborait une expression qui disait qu'elle n'accepterait pas cette solution coûte que coûte.

"Ce n'est pas juste si on est les seules à dormir sur le lit."

"Mais on n'a pas d'autre solution."

"Ah, je viens d'avoir une idée."

Miu-chan se tapa dans les mains comme si elle venait de trouver la solution.

La super idée de Miu-chan était en fait très simple à réaliser mais elle était aussi embarrassante.

"Comme ça on peut tous dormir sur le matelas."

"Er, mm... et bien..."

On a déplacé le lit pliant un peu, ce qui nous a permis de placer les deux matelas côte à côte.

Comme ça on est gagnant-gagnant, mais je n'arrive pas à me calmer à l'idée de partager un lit avec les trois sœurs.

"O~ji~san~ tu ne penses pas que ce serait mieux si tu dormais au milieu ?"

"Non, non, non, c'est la place d'Hina."

Miu-chan rigola tout en se moquant de moi.

Les deux sœurs aînées ont placé Hina entre elles, pendant que je me recroquevillais dans un coin. Même s'il n'y avait aucune raison d'être nerveux, je sentais bien que je pourrais pas me calmer si je ne mettais pas un peu de distance d'avec elles.

...Arrête de penser, arrête de penser. Dépêche toi de t'endormir. Lorsque j'ouvrirai les yeux, il fera jour—C'est cette pensée qui m'habitait lorsque je fermas les yeux.

….........................

Je n'arrive absolument pas à m'endormir !

D'habitude, je ne m'endors qu'après minuit, mais là à coté de moi se trouve trois jeunes filles dont j'ignore tout, je ne parviens pas à me calmer.

En fait le vrai problème est la fragrance qui remplit la pièce.

Je l'avais remarqué en revenant du supermarché ; il semble que l'odeur de la salle de bain s'était répandue dans le salon car les trois jeunes filles avaient pris leur bain ensemble et elles y ont passé un très long moment que ce soit dans le bain ou à se sécher les cheveux.

Maintenant que j'y repense, c'est incroyable que le shampoing douche puisse faire une telle différence entre mon utilisation et celle des filles.

Si j'avais su, j'aurais insisté pour dormir par terre.

A cet instant, je n'avais plus d'autre choix, j'ai devais l'utiliser — cette technique passée de génération en génération depuis les temps les plus anciens : compter les moutons.

Même s'il s'agit d'une technique ancestrale, elle devrait (probablement) prouver son utilité vu qu'elle sert depuis très longtemps.

D'où l'apparition de mouton sautant par dessus une barrière dans mon esprit.

"Un mouton... deux moutons... trois moutons..."

Quelque chose d'inattendu s'est produit lorsque le nombre de mouton de mon élevage est arrivé dans les centaines.

"Mm, mmmmmm....."

Juste après ce bruit, quelque chose s'accrocha à mon dos.

"Eh...oh, qu'est ce qui se passe, Sora-chan...... ?"

Il semblerait que Sora-chan ce soit tournée vers moi et m'ait enlacé comme si j'étais un traversin.

"Cette situation est très mauvaise, dans tous les sens du terme..."

"Mmmm... quelle nuisance..."

"Woohhh ?!"

Pourquoi est ce que les filles ont la peau si douce, alors qu'elles n'ont que quatorze et sont supposées être en pleine croissance ? Et même leurs seins légèrement sous développés mettrait émoustillerait n'importe qui après un contact de ce genre...

"Mais qu'est ce qui me passe par la tête ?! Si ça continue, je vais être en très mauvaise posture !"

"Tu fais trop de bruit !"

Slap—!

"Gyah !"

J'ai reçu une gifle en pleine face.

Sora-chan agrippa encore plus à moi, avec le ferme intention de ne pas me laisser partir.

Qu-Qu'est ce que je devrais faire maintenant ?

Est ce que je devrais la repousser en utilisant la force ou alors attendre que son étreinte se relâche...

"Mmmm...... Papa......"

Ces mots atteignirent clairement mes oreilles, alors qu'ils étaient presque entièrement couvert par les bruits de respiration.

Elle n'a jamais exprimé sa tristesse alors qu'elle a vécu cette terrible expérience.

Son cœur n'était probablement pas prêt pour un tel souvenir inoubliable.

Pour une enfant de quatorze ans, elle avait déjà trop perdu. Comment pourrais-je alors la repousser ?

Le poids dans ma poitrine était beaucoup plus lourd que ce que je ressentais physiquement.

Ces enfants qui avaient perdus leurs parents, s'ils devaient perdre un autre membre de la famille......

Je ne permettrais jamais, jamais que quelque chose comme cela se produise.

Lorsque j'ouvris les yeux, mon corps entier était engourdi et je ne pouvais pas bouger.

"Qu'est ce qui se passe?"

Je voulais me redresser mais je ne pouvais pas contrôler la plus grande partie de mon corps.

"Ah, tu es reveillé ?"

Miu-chan, qui s'était déjà changé, me posa cette question.

"Miu-chan, bonjour......"

"Essaie d'être patient encore un peu, Onee-chan ne va pas tarder à se réveiller."

"Onee-chan...... ? Eh, ehhhhhhhhhhhh ?!"

En regardant de plus prêt, je réalisa que Sora-chan était encore dans la même position que la nuit dernière et toujours agrippée à moi.

"One-chan a une faible pression sanguine. Alors elle s'accroche inconsciemment à quelqu'un pour emmagasiner de la chaleur."

"Au lieu de m'expliquer ça, aide moi à faire quelque chose !"

"Mais ça devrait te plaire d'avoir une si jolie fille qui te sert dans ses bras~"

"Non, non non ! Le problème est ailleurs !"

"Onee-chan va continuer à s'accrocher jusqu'à ce que sa température grimpe. Ah, je vais me passer un coup sur le visage. Et fait attention à ne pas réveiller Hina." me dit Miu-chan avec sourire candide juste avant d'entrer dans la salle de bain.

"Qu'-Qu'est ce que je devrais faire ?"

Alors que j'étais perdu dans mes pensées, la porte s'ouvrit et Nimura entrant avec un sourire sur le visage.

"Se~ga~wa~kun~ ! Salut ! Hey, écoute, écoute, tu sais le gars du club de rugby d'hier soir,c'était vraiment un gars suspect et il a été embarqué un peu plus tard dans la soirée par...... la …... police....... ah."

Nimura se figea.

"Se- Segawa-kun...... c'-c'est...."

"Attends un peu Nimura ! Je te le jure, c'est un malentendu ! Cet enfant est, um, c'est ma nièce..."

"Mmm- c'est trop bruyant......"

C'est au pire moment que Sora-chan a, de nouveau, enfoui sa tête dans ma poitrine.

"Erm, c'est, on dirait que …... je t'ai interrompu......Désolé !!!!"

"Mais calme toi, ne réagit pas comme ça !"

Il m'a ensuite fallu a peu près une heure d'explication avant je puisse dissiper le malentendu avec Nimura.

"Oh— Tu sais que j'étais a deux doigts d'appeler la police ?" me dit Nimura comme si c'était la chose la plus naturelle à faire, alors qu'il s'asseyait avec nous pour le petit déjeuner.

"En résumé, les trois jeunes filles sont tes nièces ?"

"Oui, je suis la cadette Takanashi Miu, dix ans. Et voici ma grande sœur, Sora."

Toujours sous le coup de sa faible pression sanguine, Sora dodelinait de la tête tout en mangeant son petit déjeuner de façon automatique.

"Et l'enfant la bas c'est ..."

"Moi c'est Hina ! J'ai trois ans~ !»

Hina fit de son mieux pour se présenter en levant sa main. Cette petite est vraiment quelque chose. Mais est ce que tu pourrais ne pas parler tout en mangeant ?

"Elles sont toutes mignonnes, on ne dirait pas que vous êtes liés par le sang, Segawa-chan."

"T'essaies de me faire des reproches...Quoiqu'il en soit, pourquoi est ce que tu viens manger chez moi ! Le gars du club de rugby est parti non ? Alors dépêche toi et rentre chez toi !"

De l'autre côté de la table, Nimura, tout en mangeant ses légumes à moitié comme si on le forcait, me demandait pourquoi j'étais aussi mesquin.

"En tout cas, Nimura-san fait bien la cuisine."

"Bien sur, à notre époque, ce n'est pas bien pour un homme de ne pas savoir cuisiner." dit Nimura tout en me regardant. Il essayait vraiment de me faire des reproches.

Cependant, la vérité était qu'il avait fait le petit déjeuner en un temps record.

"Alors, comment-est ce ? Est ce que les légumes marinés sont bons ?"

"Ah—oui, très."

"Qu'est ce que c'est que cette réponse en demi-teinte ?"

Mais pourquoi il s'excite pour des légumes ?

"Les légumes marinés sont délicieux."

« C'est vrai— Miu-chan est une gentille fille. Ce n'est pas comme le vieux croûton là-bas."

"Ne me traites pas de vieux !"

Je ne sais pas pourquoi mais je ne supportais plus d'entendre Nimura.

"Les légumes sont bon— !"

"Oh, nous avons une petite connaisseuse là. Il y en a encore si tu veux."

"Je veux !"

Hina présenta son bol avec ses mains, de manière légèrement impolie.

"Attends un petit peu."

Nimura se leva de bonne humeur et sorti un objet en forme de seau de sous l'évier de la cuisine......

"Oh, une minute ! Tu les as fait mariner dans ma maison ?!

Après un petit déjeuner assez bruyant qui réveilla plus ou moins Sora-chan, J'ai raconté toute l'histoire en détail à Nimura.

"Je vois..... Tu as bien fait, Segawa !"

Après avoir entendu toute l'histoire, la première réaction de Nimura fut de me féliciter.

"Prendre tes nièces au nez et à la barbe du reste de la famille qui en faisait trop hein ? Honnêtement, cela change l'opinion que j'avais de toi."

"Mais les choses ne sont pas aussi simple." dis-je à Nimura, d'un ton montrant ma légère déprime.

Oui, cela semble facile mais en vérité, il y a une montagne de problèmes.

"Toute cela est regrettable.....Yuri-san était si belle, gentille et une adorable personne....."

Quelques larmes coulèrent sur la joue de Nimura.

Même s'il ne l'avait vu qu'une seule fois, c'est une maigre consolation que de savoir qu'il pouvait être triste du fond de son cœur.

Enfin j'aurais quand même voulu faire un commentaire sur le fait qu'il a souligné combien ma sœur était jolie.

"C'est pourquoi j'ai une faveur à te demander Nimura."

"Oh ça ne me dérange pas, tant qu'il ne s'agit pas d'argent."

"Il vaudrait mieux ne dire à personne que les filles habitent ici."

"Je comprends. Les choses pourraient devenir compliquée si jamais il y avait un quiproquo."

"Comme mes heures de travail vont augmenter, j'aurais besoin de ton aide pour les garder et pour répondre présent à ma place en cours."

"Ne t'en fais pas, laisse moi m'en occuper. Tant qu'on en parle, pourquoi est ce que je prendrais pas Sora-chan ? Comme ma femme j'entends."

"Ehhh ?!"

Sora-chan est devenue rouge comme une tomate en entendant ces mots.

"Vraiment, Nimura-san. Ma sœur ne supporte pas très bien ce genre de blague."

"Ahah, je suis désolé. Dans ce cas, Miu-chan fera l'affaire une fois qu'elle aura grandit."

"Désolé, je n'aime pas les personnes volages."

"A-Ahaha..... Miu-chan est très stricte......"

Même Nimura, qui avait beaucoup d'expérience avec les filles, ne faisait pas le poids face à Miu-chan.

"Okay, dans ce cas Hina-chan ! Est ce que tu veux être ma femme ?"

"C'est quoi une femme~ ?"

"Pour faire simple, c'est de rester tout le temps avec moi."

"Umm—— non. Hina veut rester avec Oi-tan !"

"…............"

Après avoir été rejeté trois fois d'affilé par les trois sœurs, Nimura qui vivait cette expérience pour la première fois, était sous le coup d'un gros choc psychologique.

"Je vais te le dire une fois, Nimura...... Si jamais tu poses la main sur une des filles, je te massacrerai."

"J-J'étais juste en train de blaguer..... hey, Segawa-kun, pourquoi est ce que tu as expression féroce sur le visage...... ?"

Duh, comment est ce que je peux confier mes trois nièces à une personne frivole comme toi ?

"On dirait que tu es déjà devenu comme un père non ?"

"Un père... moi ?"

Mon regard se tourna vers Sora-chan involontairement.

"Je vois...... un père, huh — cela semble intéressant. Ah, alors dans ce cas, pourquoi est ce que la prochaine fois je ne t'appelerai pas papa plutôt que oji-san ?"

Miu-chan avait l'air ravie de sa proposition, mais cette façon de s'adresse ma moi était embarrassante, mais cela explique plus clairement ma position que 'oji-san'...... Mais cette expression risquait d'être problématique.

"Um...... s'adresser à toi de façon …... c'est trop..."

J'avais le sentiment que cela amenerait de nombreux quiproquos. "Même si on t'appelle 'papa', tu sembles encore peu fiable."

Entendre ça me blessa.

"Hina pense que 'Oi-tan' c'est bien —"

Appelez moi comme vous voulez.....

C'est ainsi que notre extraordinaire vie commune commença.


Notes de traduction[edit]


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