Oda Nobuna no Yabou : Tome 1 Chapitre 2

From Baka-Tsuki
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Chapitre 2 : Dearuka ![edit]

Le groupe de Nobuna marchait tranquillement sur la route du Nord.

« Pourquoi devrais-je prendre soin de toi ? Merde. »

Du haut de son cheval, Katsuie Shibata dit cela avec une expression contrariée.

Yoshiharu agrippait une petite partie du cheval et accompagnait Katsuie en tant que préposé.

Après le différent du Dieu dragon de l’étang Ojaga, sans même avoir le temps de retourner au château, Nobuna a dit : « L’heure du rendez-vous est pour bientôt. » et se dirigea en direction de la frontière entre Mino et Owari.

Nobuna semblait avoir pour principe de galoper toute seule.

Troublés, ses compagnons devaient la suivre et criaient : « S’il vous plaît attendez, princesse ! »

Après son départ, Yoshiharu semblait s’être effondré sur le sentier, pour le moment, il allait s’occuper des activités de Nobuna en tant que préposé de Katsuie.

Sans en savoir la raison, Yoshiharu a été jeté dans l’ère Sengoku où il n’a même pas le temps de se reposer.

Pour le moment, la chance de trouver un chemin de retour vers son monde semble peu probable.

« Eh bien, c’est une princesse très occupé… Non, comme c’est un seigneur féodal, Tono-sama[1] ? »

« T-Toi ! Te référer à la princesse en tant qu’ « elle », veux-tu être décapité ? »

Grâce à son habileté, Katsuie bottait le cul de Yoshiharu tout en se tenant sur son cheval.

« Hey Katsuie. Où allons-nous ? Qu’allons-nous exterminer après le Dieu dragon ? »

« Hey Saru. Si tu laisses encore tomber les titres honorifiques avec moi, alors cette fois… »

« Woah ! Ne brandis pas ta lance ! »

Tout en esquivant adroitement la pointe de la lance, Yoshiharu tira sur le cheval.

Katsuie laissa échapper un soupir « Haa ».

« Franchement, tu es trop familier Saru. Nous allons rencontrer la vipère de Mino après ça. »

« Après le dragon, c’est la vipère, huh… Quelle sorte d’effrayant changement est-ce ? »

« Tu ne sais vraiment rien. Par vipère, je veux dire le seigneur féodal de Mino, Dousan Saitou[2]. Nobuna va prendre une de ses filles comme demi-sœur et prévoit une relation filiale. »

« Prendre une sœur ? Ne devrait-elle pas chercher une épouse ? »

Oda Nobuna no Yabou V01 045.jpg

« Idiot ! Nobuna-sama est une princesse, comme si elle allait chercher une épouse ! »

« Ah, c’est vrai. »

« Dans ce monde de l’époque Sengoku, les promesses verbale ne sont pas fiable à l’inverse des alliances. Quand les alliances se forment, si le seigneur féodal est un homme alors il prend une épouse. Si c’est une princesse seigneur féodal alors elle prend une petite sœur. Ainsi ils établissent une relation filiale et l’alliance est formée. »

Soupir.

« Une princesse seigneur féodal, huh. Sont-elles nombreuses ? »

« Oui. Si le premier enfant est une fille, il est décidé que c’est la princesse qui hérite de la famille. Un Saru comme toi ne le sait pas mais dans le monde des guerriers cela relève du sens commun. »

« Fuun. Maintenant que tu le mentionnes, Yoshimoto Imagawa aussi était une fille. »

« Quoi !? Alors tu étais un espion de Yoshimoto Imagawa ! Je vais te punir ! »

« Tu as tort ! Baisse ta lance ! »

Pendant leur avancée, Katsuie a expliqué avec des termes simples l’état de l’environnement de Nobuna.

Il y a quelques petites différences après tout, mais cela semble être l’époque Sengoku.

Ça correspondait plus ou moins aux connaissances acquises des jeux de Sengoku.

Nobuna était la dirigeante, seigneur féodal d’Owari, le prochain successeur du clan Oda.

Elle semble être comme le « Nobunaga Oda » des livres d’histoires ou des jeux de Sengoku.

L’année dernière, elle a perdu son père, elle a succédé à la maison en tant que princesse.

Malgré qu’Owari soit une grande province recevant des bénéfices des marchés du port qu’il tient, les soldats sont faibles et Owari est entourée par les ennemis.

Par-dessus tout, celle tenant la place de numéro un de la région de Tokaido, le seigneur féodal de Suruga, Yoshimoto Imagawa fanfaronne sur sa future montée à la capitale et ainsi assister au déclin du shogun du clan Ashikaga et commencer sa propre conquête du Japon.

Le petit pays longeant l’est d’Owari, Mikawa est tenu par le clan Matsudaira, pendant un temps ils obéissaient à Oda mais ils sont devenus les serviteurs de Yoshimoto.

Non lié à cela, à l’intérieur du clan Oda, il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas prêtés allégeance à Nobuna qui a la mauvaise réputation d’être « L’idiote d’Owari ». Ils ne sont pas dans de bonnes conditions pour battre Imagawa.

Si l’armée d’Imagawa se mettait à marcher vers la capitale, il était clair qu’Owari serait écrasé comme une fourmi.

Donc Nobuna veut former une alliance avec le Seigneur de la grande province partageant la frontière au Nord, la vipère de Mino, Dousan Saitou.

« Cette vipère, maintenant il s’appelle Dousan Saitou mais il me semble qu’il était un marchand d’huile de la capitale. »

Katsuie a une expression grincheuse. Il semble qu’elle ne fasse pas confiance à Dousan.

« Un marchand promu seigneur de Mino ? Un serviteur supplantant son seigneur---. »

« Il a exilé l’ancien seigneur et pris Mino. Sans oublier de mentionner que même s'il était un ancien marchand, il est fort dans l’art de la guerre. C’est pourquoi il est connu comme la vipère et craint. Son père, Nobuhide-sama s’est battu un nombre incalculable de fois contre Dousan en tant qu’ennemi. Avoir une rencontre avec cet homme, je suis inquiète à propos de Nobuna-sama. »

Katsuie laisse échapper un soupir une fois de plus.

« Si tu es inquiète, pourquoi ne pas penser à un plan pour s’opposer à Yoshimoto sans former d’alliance avec Dousan ? »

« Ne le fais pas sonner aussi simple ! Si au moins à l’intérieur d’Owari tout le monde était soumis à Nobuna-sama, nous serions capables de nous opposer mais….. Ils ne coopèrent pas. Haa~ »

« Hey Katsuie. Si tu t’inquiètes trop, des rides vont apparaître sur ton visage. »

« Je t’ai dit de ne pas abandonner les titres honorifiques, Saru ! J’ai 18 ans, il n’y a aucune ride sur mon visage. »

Whoosh, Whoosh.

Elle brandissait la lance depuis son cheval. Il l’esquivait de façon très habile. Cet hurluberlu de Saru ! Le visage de Katsuie devenait de plus en plus rouge, elle devenait sérieuse et essayait de le poignarder violemment à l’aide de sa lance.

« N’essaye pas de me poignarder réellement, c’est dangereux ! »

« Haa Haa Haa…ç-ça ne le frappe pas… ! Quelle habileté Saru… »

« Être laissé derrière par Nobuna est assez dangereux. Est-ce que la province est en conflit ou quelque chose comme ça ? »

« Tais-toi. Che. Pourquoi divulguerais-je les difficultés de la princesse à Saru ? Si tu parles de cette conversation, j’aurais ta tête ! »

Yoshiharu pensait qu’apporter le sujet elle-même et devenir en colère après était cruel.

« Hey, Katsuie, est-ce bon pour toi de rester silencieuse devant les opposants de Nobuna. Chef des serviteurs ou quoi que ce soit d’autre ? »

« E-En fait je suis le serviteur de son jeune frère Nobukatsu-sama. Le chef des serviteurs de Nobuna-sama est devenu occupé suite à une grosse charge de travail donc aujourd’hui je la sers à la place de lui… »

Est-ce un jeu de mots peut-être ? Lorsque Yoshiharu murmurait ça, elle le dévisageait comme si elle regardait un asticot.

Kuh, elle me regarde de haut, Yoshiharu tremblait honteusement.

« On va bientôt arriver à Shoutokuji. Saru, vas rejoindre Nobuna-sama. Ne la quitte pas des yeux, même une seconde. »

Shoutokuji

C’est une ville construite autour d’un temple à la frontière de Mino et d’Owari (La ville où commençait l’influence des temples), une zone neutre où aucune des provinces militaires ne pouvait pas entrer.

Comme lieu de rencontre pour Nobuna et la « Vipère » Dousan Saito, c’était le plus approprié.

Nobuna prenant la fille de Dousan comme demi-sœur dépendra du résultat de la rencontre.

Si par malchance Nobuna montre son habituelle stupidité, Dousan serait déçu et serait réticent à donner sa fille ou il pourrait même tuer Nobuna ici-même.

Quoiqu’il en soit, la vipère à craindre est un vieux babouin qui est un vétéran de guerre.

Elle est assise sur son cheval avec un visage mélancolique et les sourcils froncés. Ses cheveux se balancent et sont coiffés en bataille. C’est son apparence habituelle.

Avec un vieux kimono, peut-être à cause de la chaleur, une manche est partie. Portant l’arquebusier sur son épaule, une corde attachée à sa taille avec plein de gourdes pendantes, de rares articles et une peau de tigre sur sa taille. « Tu sais, tu t’es trompée d’âge » voulait dire Yoshiharu. Sur le côté où la manche est absente, près de sa poitrine, peu importe comment on y regarde, il y avait un « soutien-gorge apparent ».

Seul ses seins sont jolis, seulement les seins, reconnaissait de manière réticente Yoshiharu.

Néanmoins, quel pourrait être la signification du poulet dessiné au dos du kimono.

Peu importe comment on la regarde, elle ne ressemble pas à un seigneur féodal de l’époque Sengoku.

C’est une vraie idiote après tout ! Se résignait Yoshiharu.

« Huh ? Tu étais toujours là ? »

Elle le dévisageait comme si elle regardait un singe.

« Je suis ici ! Maintenant tiens ta promesse de m’engager comme ton fantassin ! »

« Bon travail. Tiens, prends soin de ma gourde. »

« Woah…..fugyuru !? » Alors qu’il essayait d’attraper la gourde qui lui était balancé, cette dernière toucha sa tête.

Regardant prestement à la tête de Yoshiharu, Nobuna a atterri magnifiquement sur le sol de la ville.

« Bien ! Je suis descendue ! »

« N’utilise pas la tête des gens comme piédestal ! »

« …..Princesse, on nous a rapporté que Dousan-dono est déjà arrivée au temple principal de la ville. »

Une petite fille ressemblant à un page rapporta cela tout en s’agenouillant.

« Dearuka[3]. Je dois me changer aussi. »

« Huh ? Tu vas te changer ? »

« Pourquoi es-tu surpris, Saru ? »

« Je pense que c’est inutile bien qu’on dise que de beaux habits font l’homme. »

« Hmph. Un Saru reste un Saru jusqu’à la fin. Meh c’est bon, un fantassin comme toi ne devrait pas venir au temple principal. Attends dans le jardin avec Inuchiyo. »

Le page nommé Inuchiyo acquiesça sans un mot.

Un peu plus jeune que Nobuna. C’était une petite fille avec un visage de poupée.

« Inuchiyo, si la vipère tente quelque chose d’étrange, coupe-le immédiatement. »

« …..Compris. »

« À ce moment, tu peux utiliser ce Saru comme un « bouclier singe ». »

« Dis au moins « bouclier humain » ! »

« …..Compris. »

Bam.

Soudain cette fois, les sandales de paille que Nobuna avaient retirées heurtèrent violemment le visage de Yoshiharu.

« Prends soin de ça aussi ! »

Yoshiharu regrettait ~Les dures missions d'un fantassin ~ disait-il au bord des larmes.

Le temple principal de Shoutokuji.

Afin d’éviter les conflits, les soldats des deux armées sont restés loin du temple principal.

Yoshiharu et Inuchiyo était dans le grand jardin visible depuis le temple principal.

De plus, il y avait une fille samouraï de Mino qui avait probablement les mêmes devoirs de page qu’Inuchiyo.

Elle ressemblait à une jolie jeune fille intelligente, la taille de son front le dérangeait, il était plutôt large.

Il la saluait avec ses yeux mais il ne poussa pas la conversation avec elle.

Pour le moment peut-être devrions-nous échanger nos numéros de téléphone, Ah, mais il n’y a pas encore de téléphones portables dans ce monde, pensait Yoshiharu quand…

« Les conversations privées sont interdites. »

Il était réprimandé par Inuchiyo.

Dousan Saitou, la vipère de Mino, était déjà assis sur son siège dans le temple principal.

Tout comme un seigneur féodal de l’ère Sengoku avec une longue carrière militaire, une forte présence.

Malgré qu’il soit âgé, il n’y avait pas de place perdu dans son corps, il était d’une solide constitution, un puissant homme qui semblait être criant : « Si je me déshabille, ce sera beau à voir, Gah ! »

Il semblait qu’il pouvait briser dix tuiles empilées les unes sur les autres à mains nues.

Néanmoins, eh bien qu’il était chauve, il semblait fort pour les guerres mais il ressemblait en quelque sorte à une personne lubrique, c’est vraiment un vieux babouin pensait Yoshiharu.

Cependant, malgré que ce soit une rencontre importante, il était vêtu d’habits informels et ouvrait et fermait son éventail de poche.

(L’adversaire est l’imbécile princesse d’Owari après tout)

Ce genre d’attitude pouvait être vu.

(Devrais-je annuler l’accord ? Devrais-je tuer Nobuna ici ? Non, il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin que le meurtre.)

Ce genre de troublant sentiment.

Mais bon, je me sens de la même façon, Yoshiharu acquiesça.

Il semblerait que Dousan a vu Nobuna arriver au temple dans ses habits d’imbécile.

Donc si Nobuna vient avec cette sale apparence au lieu de porter des vêtements formels, ce serait stupide, il a dû penser ceci en entrant dans le temple principal vêtu de ses habits informels.

« Cette Nobuna est en retard. »

Dousan fit un grand bâillement comme si il était ennuyé.

« Vipère de Mino ! Désolé de t’avoir fait attendre ! »

Soudain, Nobuna apparu dans le temple principal.

Le thé de Dousan jaillit de sa bouche.

Tout comme Yoshiharu, sa bouche était ouverte comme s’il était réellement devenu un singe, son regard était fixé sur Nobuna.

Peu importe l’apparence qu’elle avait avant, peu importe que tu l’appelles bizarre, absurde, punk ou confond avec des habits de gothique lolita, dans tous les cas les habits qu’elles portaient avant n’était pas ceux étranges qu’elle portait à présent !

Cette brillante chevelure brune tombant sur ses épaules, cette apparence de porter un magnifique kimono Kyouyuuzen de première qualité, elle était vraiment le seigneur féodal d’Owari, la princesse du clan Oda.

Son visage sale recouvert de suie jusqu’à maintenant n’avait pas de maquillage mais il était blanc comme de la céramique et sa douce peau était exposée.

En vérité, pour quelqu’un ayant une si jolie peau, les cosmétiques ne sont pas nécessaires.

Et son visage vierge de maquillage surpassait clairement toutes les belles jeunes filles en 2D et celles réelles qu’avait vu Yoshiharu jusqu’à maintenant, ---- ses longs cils, son nez droit, ses fines lèvres, c’était la symétrie parfaite.

Elle était belle.

Non, le mot « belle » était insuffisant. Même en matière d’attractivité, elle était surclassée, vraiment un « seigneur » féodal, une princesse.

Et de ses yeux plein de confiance, sans effrayer les gens pour autant, un puissant et impénétrable éclat venant de ses yeux.

(Oh, Oh, Oooooooh ?)

Comment devait-il parler, pour Yoshiharu qui avait le vocabulaire limité d’une personne moderne, les mots n’arrivaient pas à sortir de sa bouche.

Dadada, tandis qu’il laissait sortir un gémissement, ceux qui prenaient l’apparence charmante de Nobuna ne pouvait seulement que continuer à la fixer du regard.

Et aussi bien pour Dousan Saitou se trouvant dans le temple.

« U…..Uooooooh ? Q-Q-Q…..Quelle….belle jeune fille !? »

Exactement la même impression que Yoshiharu, il cria.

Tandis que Dousan était rugissant « Uo---o---ooooh », Nobuna avançait à l’intérieur du temple en faisant des pas gracieux et s’asseya en face de Dousan.

« Je suis Nobuna Kazusanosuke Oda. Mon nom d’enfant est « Kichi » mais je ne veux pas être appelé Kichi par toi. Vipère de Mino ! »

« Ah, y-yeah. Je suis Dousan Saitou… »

Inconvenant pour son âge, Dousan rougissait et il ne pouvait pas regarder Nobuna directement dans les yeux.

Tout en brandissant l’éventail de poche et murmurant « C’est honteux », il commença à tourner la tasse de thé dans sa main.

« Dearuka. »

Prononçait Nobuna d’une voix haut perchée.

« Y-Y-Yeah…. »

Répondait Dousan comme s’il était perdu quelque part au bord de l’extase.

Cette Nobuna, dans le but de surprendre Dousan, elle a fait exprès d’avoir l’apparence d’une idiote jusqu’à maintenant----Une enfant effrayée ! pensait Yoshiharu.

Tire.

Son uniforme scolaire était tiré par Inuchiyo.

(Faux. Ce n’est pas délibéré. Les vêtements d’avant étaient ses vêtements habituels.)

(Je vois. Donc, après tout, au fond c’est une imbécile.)

Malgré que je dise cela, si une imbécile avec de la suie vêtue à la mode des barbares devenait soudainement une jolie jeune fille au top niveau. Les deux, Dousan et Yoshiharu ne pouvaient pas contrôler le battement dans leurs poitrines.

Les hommes que ce soit du passé ou du présent sont faibles face aux évolutions clichées, huh, Yoshiharu hocha la tête.

(Che ! C-C’est juste Nobuna ! M-Mon cœur ne palpite pas !)

Ils répétaient ces mots de Tsundere dans leur poitrine là où personne ne pouvaient les entendre.

Tandis que Nobuna était en train de lisser ses cheveux, elle a dit : « Le regard des hommes sont ennuyeux. Tout particulièrement le Saru dans le jardin. C’est pourquoi je déteste ce genre d’habits. »

Cette façon, aussi de boire, ses bonnes manières étaient parfaites.

C’est mauvais, c’est mortifiant d’être dupe d’elle l’espace d’un moment, Yoshiharu broyait ses dents.

« Vipère ! J’ai besoin de ton pouvoir tout de suite. Tu vas me donner une petite sœur, pas vrai ? »

Néanmoins, alors qu’il soufflait sur sa tasse de thé chaude, Dousan Saitou, le seigneur féodal de l’ère Sengoku, le seul étant craint comme la vipère de Mino, a recouvert des dommages reçus du choc de Nobuna et avec ses sourcils relevés, il retrouva son visage sérieux.

« Maintenant, je me le demande. Nobuna Oda-dono. »

Incroyable ! Il a repris ses esprits….ce vieil homme est effrayant….sans y penser, Yoshiharu commençait à trembler.

« Plutôt, « princesse imbécile d’Owari », je vais tester, si ça vaux le coup de former une alliance avec toi ou non.

« Hmph. Que veux-tu tester ? »

« Ton habilité, j’ai quelques questions à ce propos. J’ai entendu parler de la célèbre imbécile qui ne peut même pas unifier Owari. »

Ses mots sont doux pour une « vipère » mais ce regard perçant, cette voix profonde et de plus attaqué Nobuna. Le redoutable esprit combattif qui crée une atmosphère qui t’engloutit tout entier.

« Dépendant de ta réponse, je pourrai bien prendre ta vie. Kukuku. »

Il l’a finalement dit ! Ça vient ! Tout en riant naturellement, il a déclaré ses intentions meurtrières !

(C-C-C’est «  la vipère de Mino », Dousan Saitou….effrayaaaaaaaaaaant !)

Yoshiharu pensait : Dans cet intense entretien, même-moi je me briserais en 3 secondes.

Ce n’est pas une rencontre pour une alliance….c’est comme une bataille.

C’est une bataille entre Dousan Saitou et Nobuna Oda, une bataille en 1 contre 1.

Toutefois, même si elle est menacée par la vipère, Nobuna ne recula même pas d’un cil.

« Si c’est toi, tu dois être capable de comprendre ma véritable force avec juste un regard. »

« Je ne juge pas les commandants sur leurs apparences. Malgré que maintenant je sois un vieil homme chauve. Dans mes jeunes années, j’étais un bel homme…..usant de mon apparence, je suis devenu proche du Seigneur. Néanmoins, dans mon cœur, j’étais une vipère venimeuse à cette époque. »

« Je vois. Je ne pouvais pas l’imaginer en regardant ton apparence de vieux babouin. »

« Fufufu, en vieillissant, l’extérieur finit par ressembler à l’intérieur. »

Il n’était pas un vieil homme qui fondrait devant l’attitude de jolie jeune fille de Nobuna, huh…..Yoshiharu grinçait des dents.

« Maintenant, est-il bon de se renseigner sur quelques questions à la princesse imbécile ? »

« C’est bon, qu’est-ce que c’est ? »

Nobuna et Dousan se dévisageaient l’un à l’autre.

C’était tellement féroce que l’on pouvait croire qu’ils allaient s’égorger à tout moment.

Devant le vieil homme rusé nommé « vipère », Nobuna était là avec sa poitrine gonflée de confiance. Nobuna ne tremblait pas, aucun effet devant le regard tranchant de Dousan Saitou qui normalement ferait trembler instantanément les filles normales.

Pourtant, on aurait cru qu’elle regardait Dousan de haut.

Cette fille, malgré qu’elle soit impertinente, elle est véritablement incroyable….Yoshiharu murmurait.

Enfin, leur joute verbale commençait.

Si elle n’arrive pas à répondre aux attentes de Dousan, les discussions sur l’alliance ne démarreront pas. Non, elle pourrait même être tuée.

« Première question. Pourquoi es-tu connu comme la « princesse imbécile » ? Par ton peuple ainsi que tes serviteurs. »

Directement le sujet principal ! Elle ne peut pas donner d’excuses sur ça !

Yoshiharu couvre sa tête mais Nobuna ne bouge pas.

« C’est le contraire ! Ce sont les serviteurs autour de moi qui sont idiots. »

Elle fusille du regard Dousan en souriant fièrement.

« Néanmoins, tu vagabondes dans les rues accoutrée comme une imbécile. »

« Tu as tort. Quand je sors, je porte des habits efficaces. »

« Hou….. ? »

« Peu importe, le fait que je sois une femme commandante, si je porte des habits de noble et circule à cheval sur le champ de bataille, ma mobilité diminuera, oui ou non ? Porté des habits de cérémonie comme Yoshimoto Imagawa est hors de question. Ce sera juste un échec lors de la bataille ! »

« Et ces cheveux attachés comme un fouet de bambou, c’est aussi pour l’efficacité ? »

« Oui, c’est correct. Je ne perds pas de temps à les attacher correctement. Je suis occupée de toute façon ! »

Pendant qu’elle pointait la gourde dont prenais soin Yoshiharu, Nobuna continuai.

« Même la gourde attachée à la taille a une fonctionnalité utile. Sans avoir à attendre l’arrivée de mes pages tout le temps, je peux prendre immédiatement les choses nécessaires. Même l’arquebusier qui est vu pour l’instant comme un jouet rare des barbares, cependant, à partir de maintenant, il aura le rôle principal dans les batailles à la place des lances et des épées ! Même les plus faibles du Japon, les guerriers d’Owari, s’ils ont un arquebusier dans les mains, ils sont les plus fort ! »

« Je vois. Néanmoins, une ou deux armes à feu ne sont pas si utiles. »

« C’est vrai. C’est pareil pour les arcs, le nombre est important. »

« Avec une grosse somme d’argent, combien de ces rares arquebusiers es-tu capable d’acheter ? 10 ou 20 ? »

« 500 armes à feu ! »

« 500 armes à feu !? Combien de fois de mon armée !? » Gémit Dousan.

Yoshiharu réalisait que l’éventail de poche de Dousan commençait à trembler.

« Et, comment as-tu été capable de te procurer autant d’arquebusiers ? Est-ce qu’Owari est si riche ? »

« Il est vrai que la fortune du clan Oda est peu élevée. Toutefois, tu sais, je contrôle le commerce du port de Tsushima. Je les achète en utilisant, les marchands qui payent pour les fonds de guerre. »

« Je vois. Tu n’es pas un seigneur féodal ordinaire. Tu es plus comme un marchand... »

« Tu étais aussi un marchand à l’origine, pas vrai, vipère ? Pour gagner des batailles, les fonds de guerre sont nécessaires ! Pour augmenter les fonds de guerre, il faut rassembler des marchands et faire prospérer le commerce. C’est le plus important. »

L’idiote d’Owari et la vipère de Mino se sondaient mutuellement, ils avaient un affrontement sur leurs véritables intentions.

Je suis vraiment venu à l’ère Sengoku après tout….pendant qu’il sentait cela, le corps de Yoshiharu tremblait.

(…As-tu peur ?)

(Faux. Je tremble d’excitation.)

Il a à peine réussit à dire cela à Inuchiyo qui regardait vers lui d’un visage inexpressif.

« Je vois. J’ai réalisé que tu n’es pas une imbécile ordinaire mais une énorme idiote. Il y a encore une chose que je veux demander. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Pourquoi ton père----- feu le seigneur Nobuhide Oda, sachant qu’il ne pouvait me battre au combat, à attaquer Mino un nombre incalculable de fois ? »

Nobuna gonfla sa poitrine et répondit.

« Je ne connais pas la façon de penser de mon père. Cependant, si je devais attaquer à l’est, ce serait Mino ! »

« Hoho. Et pourquoi cela ? »

Comme s’il appréciait vraiment, Dousan pinça ses lèvres et se pencha en avant.

Comme attendu d’un homme de la période Sengoku, il semble vraiment aimer ce genre de conversations.

« Vipère, c’est la même raison pour laquelle tu as visé originellement Mino. »

« -----Mu ? »

« Vipère ! Les idiots de la société vont t’appeler comme la « Vipère qui a attaqué Mino » mais en réalité tu voulais conquérir le Japon, pas vrai ? »

Conquérir le Japon.

En d’autres mots, depuis le nord de Kyuushu, la nation entière.

Le shogun Ashikaga qui a fait son palace impérial dans la capitale à l’ère Sengoku, c’est Bakufu Muromachi qui était en baisse. C’était une ère où tous les seigneurs féodaux du Japon se querellaient, une ère d’immenses batailles.

Cependant, bien qu’ils y aient beaucoup de seigneurs féodaux visant la capitale, aucun n’a essayé de défaire le shogunat Ashikaga et de revendiquer le Japon pour eux-mêmes.

C’est- à-dire. Cette ère, ce monde établi ce fait.

« Nobuna-dono. Comment peux-tu dire que je visais la conquête du Japon ? »

« Celui qui contrôle Mino (Préfecture de Gifu à présent), contrôle le Japon ! Mino est le centre du Japon ! À l’ouest, c’est connecté à la capitale, à l’est, c’est connecté aux plaines fertiles. Si tu construis un château impénétrable sur la montagne de Mino, rassemble des soldats et réside là-bas. Et une fois le temps venu, tu réprimes le monde des batailles en un coup et fait du Japon un pays pacifié. Un pays où les marchands sont capables de commercer librement, faire un pays abondant comme cela. C’était ton ambition, pas vrai ? »

Tout en tremblant, Dousan acquiesça en quelque sorte.

Son expression changea soudainement en une plus joyeuse.

« Je suis battu…. Je suis battu, Nobuna-dono ! Malgré que tu sois jeune, tu as su voir à travers la stratégie de ce vieil homme, cette dernière que je n’avais parlée à personne ! Hum, je suis battu ! »

Tout en acquiesçant, un rire joyeux fuit de sa gorge.

Cette Nobuna, elle a complètement fait de la vipère de Mino son allié----- Yoshiharu roulait sa langue.

Néanmoins, une fois que Nobuna a dit ses intentions, elle ne peut pas s’arrêter.

«Tu es un brillant stratège pour avoir posé tes yeux en premier sur Mino, Vipère. Mais malheureusement, tu n’étais pas un guerrier mais un marchand----- c’est pourquoi, mais même si tu as tant de sagesse, ça t’a pris une vie entière pour prendre Mino entièrement. Les cieux sont injuste, pas vrai ? »

« Oh, c’est comme tu dis. »

« Vipère. S’il y a quelque chose comme le paradis, alors je suis celle aimée des cieux. Je suis un seigneur princesse féodal depuis la naissance. Une beauté de haut niveau ne peut pas être comparée à toi, un vieux babouin. De plus, j’ai aussi gouverné la province voisine de Mino, Owari, depuis l’âge de 16 ans. J’ai encore du temps. »

« Cela peut être vrai. »

« C’est pourquoi, Vipère, j’annexerai un jour Mino. Le rêve de ta vie, l’ambition d’unifier le Japon, je le réaliserai ! »

« Un pays où les marchands peuvent commercer librement, tu vas le faire ? »

« Pas juste les marchands. Fermiers et samouraï sont pareils. Les vieux systèmes qui ont désorganisés le Japon ainsi, je les détruirai tous et ferai un nouveau pays qui pourra rivaliser avec ceux barbares ! Ce que je regarde n’est pas seulement le Japon. C’est « le Monde » ! »

Dousan laissa échapper un gros rire.

« Je comprends enfin la raison pour laquelle tu es appelé l’idiote d’Owari. Même pour un sage comme moi, conquérir la nation, en d’autres mots le Japon était la limite de ma sagesse. Cependant, Nobuna-dono. Tu as déjà rayé le Japon et tes yeux sont dirigés sur « le Monde ». »

« Vipère, arrêtons cette conversation ici pour le moment. C’est une conversation que seulement toi et moi pouvons saisir. Si c’est entendu par d’autres, tu ne seras pas juste appelé un idiot mais un fou, tu sais ? »

Non. Il y’en a une qui peut comprendre ! La voix d’une fille s’élevait depuis le jardin.

La fille au large front, le serviteur de Dousan.

« Oh, Juubee, tu t’es aussi enflammée sans y penser. Néanmoins, il est encore trop tôt. Pour le moment, reste calme. »

« ….C-Comme vous le souhaitez. »

Dousan pointa son éventail de poche sur son serviteur et la rendit silencieuse.

Elle semble être une fille samouraï polie.

Cependant, Yoshiharu qui n’était pas conscient du sens des mots comme poli, se leva soudainement.

« Vieil homme, je suis ici aussi ! »

« Attends, Saru ! Arrête de parler ! »

Nobuna devient frustrée.

« Non, je n’arrêterais pas ! Vieil homme, mon nom est Yoshiharu Sagara ! Mon statut est celui d’un humble fantassin de Nobuna, cependant, même si je ressemble à cela, je viens du Japon du futur ! Je sais beaucoup du futur que tu ne connais pas ! Chercher le chemin de retour pour mon monde est pour plus tard, je vais prêter main forte à la réalisation du rêve de Nobuna ! »

Maintenant Yoshiharu a la chair de poule et une profonde émotion.

Merde. Même si je pensais qu’elle était une fille idiote, Nobuna est incroyable. Je ne pensais même pas que je pourrais entendre le mot « le Monde » dans l’ère Sengoku ! L’échelle est différente ! Son niveau est élevé ! Bien, elle est un peu effrontée et s’emporte rapidement et elle m’appelle Saru, c’est irritant mais si c’est elle, c’est bien de l’avoir pour conquérir le Japon ! M-Mais, ce n’est pas comme si j’étais tombé pour elle ! Je fais ça en tant que célibataire qui aime l’époque Sengoku jusqu’au bout-----

« Ignore-le, Vipère. Dans une précédente bataille, ce Saru a été touché au mauvais endroit sur la tête et est devenu comme ça. »

« Bien. D’accord, Nobuna-dono. »

J’ai été ignoré par les deux !

« Hey, écoute-moi ! Malgré que finalement les gens bougent et s’enflamment! Je vais retourner dans mon monde après tout ! J’y retourne ! »

« ….Silence »

Sa nuque est attrapée par Inuchiyo et est maintenu au sol par elle.

Malgré la petite taille de son corps, elle était indéniablement forte.

« Maintenant, nous étions en train de discuter de la façon de conquérir le Japon, Mino est nécessaire, Nobuna-dono. »

« C’est exact. Donne-moi Mino. »

« Malgré que je sois vieux, je suis l’homme appelé la Vipère. C’est une décision impossible. »

« C’est vrai. Je pensais que ça serait le cas. Aussi, je ne vais pas te demander de me le remettre gratuitement. »

« Fufufu. Après avoir compris que tu es le cerveau n°1, je veux essayer une fois de plus et te battre sur le champ de bataille…..Après les questions et réponses politiques, je commence à vouloir essayer une bataille de stratégie. »

« …..Hmph. Je vois. Si tu dis ça, je vais te battre. »

« Alors, nous devons commencer la guerre. »

« Idem. »

« Attends un instant ! »

(Cette idiote de Nobuna, après avoir dit « Je vais prendre Mino », la conversation n’a-t-elle pas pris une étrange tournure ! Ton ambition est en train de déborder pour le moment, contrôle-la !)

Tandis qu’il était toujours maintenu au sol par Inuchiyo, Yoshiharu éleva la voix une fois de plus.

« Je me suis souvenu ! Hey, vieil homme ! Le Dousan Saitou là-bas ! Je sais ce que tu penses ! Même si tu ne peux pas voir le futur de Mino, n’agis pas comme un vieil homme têtu ! »

« C’est grossier, tais-toi, Saru » Rugit Nobuna.

« Comme c’est amusant, écoutons ce qu’il a à dire. » Dit Dousan.

« Enfant. Est-ce que tu sais en effet ce que je pense ? »

« Yeah. Mes connaissances de l’ère Sengoku dû aux jeux peuvent être approximatives mais la rencontre de Shotokuji est un événement plutôt connu ! Enfin, je m’en suis souvenu ! »

« Fumu. Un gosse Saru qui parle le langage des barbares, huh… cependant si tu débites des âneries, même si tu es un gosse, mon page Juubee te décapitera. »

« Idiot, tais-toi. Excuse-toi à la vipère, Saru ! » Réprimanda Nobuna une fois de plus. Toutefois, Yoshiharu a une prémonition que s’il n’effrayait pas Dousan ici, ces deux têtus vont commencer à se battre dans le but de se disputer sur leurs obstinations et sagesses malgré qu’ils soient sur la même longueur d’onde. C’est pourquoi, je ne vais absolument pas me taire.

« Dousan, tu diras ceci à tes serviteurs après la rencontre ! « Mes enfants attacheront leurs chevaux aux portes de l’idiote d’Owari. »

En d’autres mots, ça signifie que Dousan lui-même a prédit ceci : « Mon fils va perdre face à Nobuna et Mino sera arraché. ».

« Atte-. Saru ? Quelles grossièretés dis-tu ? Ta bouche est pire que la mienne, tu sais ? » Même le visage de Nobuna changea de couleur.

« Quoi ? »

L’expression de Dousan était figée.

C’était vrai.

Dousan était convaincu que même s’il ne lui donnait pas Mino, un jour après sa mort, Nobuna annexera Mino avec ses forces.

Et alors, le sang de l’époque Sengoku sera bouillant (Dans ce cas, je veux essayer de me battre avec Nobuna en tant que son opposant et veux voir le bouquet final).

« G-Gosse ! Connard, as-tu lu mon esprit ? Quel genre de technique as-tu utilisé ? »

« Ce n’est pas une technique. Je l’ai dit, je viens du futur. Et aussi, tu étais une personne célèbre de l’ère Sengoku. C’est pourquoi je savais un peu de choses sur toi, voilà tout ! »

« Futur-----ce genre de choses est ---- »

« Vieil homme, tu réalises que tes fils ne peuvent pas se mesurer à Nobuna ! C’est pourquoi en retournant à Mino, tu prévois d’écrire « La remise de Mino » et de l’envoyer à Nobuna ! Tu es encore en train d’y penser mais tu vas à coup sûr l’écrire ! »

« Néanmoins, en tant que Vipère de Mino, mes véritables sentiments sont que je veux me battre avec Nobuna-dono dans une bataille courageuse ! »

« Non ! En réalité, tu ne veux pas te battre avec Nobuna ! Depuis qu’il n’y a que Nobuna qui peut exaucer ton vœu d’ « Unifier le Japon » ! Si tu ne remets pas Mino à Nobuna, ta vie jusqu’à maintenant sera vide de sens ! Cependant, si la Vipère qui a trahi son seigneur montre de la compassion aux autres alors ça blessera son image. La société rira de toi en disant que tu es devenu sénile. C’est pourquoi tu ne peux pas dire ça ! Comment est-ce, j’ai marqué le point, pas vrai ! »

Pendant un moment, Dousan avait la main sur la poignée de son épée et tremblé mais il laissa échapper un soupir.

« Nobuna-dono. Pour lui de ne pas être un samouraï de la maison Oda, j’ai été piégé. Même pour un fantassin, pour ce genre de personnes d’être ici----- tu n’es pas un opposant que ce vieil homme peut battre. »

« Eh ? Vipère ? »

« Gamin ! Merci, grâce à toi, la vipère a finalement pu être honnête envers elle-même jusqu’à la fin ! Je confie mon rêve à Nobuna-dono--- Non, à ma fille. »

Alors qu’elle regardait alternativement entre Dousan et Yoshiharu, Nobuna ferma sa bouche.

« C’est pour Nobuna-chan. Ici, je vais écrire le « document de remise ». Je vais te donner la province de Mino---- ma fille et je vais me retirer. »

« Vipère !? »

Aux yeux de Yoshiharu, Nobuna qui avait habituellement ses lèvres tourné selon sa mauvaise humeur, elle avait pour le moment les yeux qui semblaient mouillés.

Si c’est le sage Dousan Saitou, s’il lui dit ses intentions, il le croira, il le comprendra. Cependant, il ne pensait pas que Dousan se montrerait autant sans défense en leur faveur.

« À partir de maintenant, Nobuna-chan est ma fille. Remettre la province à sa fille, c’est normal en tant que père. »

« Est-ce vraiment d’accord ? »

« Montre leurs qu’il y avait un sens plus profond derrière la capture de Mino que celui d'être détesté en tant que vipère. »

Dousan pris un pinceau et avec de grandes qualités de calligraphie écriva le « Document de remise de Mino ».

« Un jour, je t’enverrai une de mes filles en tant que ta jeune sœur à Owari. Je vais parler avec mes serviteurs de la province et me préparer pour l’entrée de Nobuna-chan dans Mino. »

Le Mino pour lequel il avait volé et parié sa vie, Dousan Saitou le remettait facilement en souriant à un ancien ennemi, la fille du clan Oda, Nobuna.

Et avec sa bouche refermée, elle prit le document de remise sans remerciements, sans même le lire avant de le ranger dans sa poche.

Ce vieux babouin n’était pas juste un vieux pervers après tout…. Yoshiharu (Alors qu’il était toujours maintenu au sol par Inuchiyo) avait un bon sentiment.

C’est ça.

C’est ça l’ère Sengoku.

Cependant, les sentiments que ressentait à cet instant Yoshiharu furent réduits à néant.

« …..Avec ça, est-ce que tu me permets de toucher un peu tes fesses. Ma fille…. fugya ? »

« Pourquoi devrais-je avoir mes fesses touché par quelqu’un comme toi, vieux pervers ! »

Le moment où Dousan a essayé de la harceler sexuellement, Nobuna a sans hésitation donné un coup de pied sur son visage.

Alors il a vraiment été séduit par Nobuna agissant comme une belle jeune fille et lui a donné la province, donc c’est juste un vieux pervers, huh…. Repensait Yoshiharu.

Cette rencontre s’était bien terminé avec Dousan s’approchant de Nobuna pour lui demander un nombre incalculable de fois « Est-ce que tu me laisses peloter tes seins ? » et elle lui donnant des coups de pieds, le frappant, le jetant dans le jardin.

Plusieurs fois, le serviteur de Dousan qui attendait dans le jardin atteint le pommeau de son épée disant « C-C’est trop grossier ». Bien c’est seulement naturelle, pendant ces moments elle était contrainte par le regard silencieux d’Inuchiyo et abandonna l’idée de brandir son épée.

L’alliance entre Owari et Mino était formée, Dousan a même écrit le document de remise « Remise de Mino » et a promis à Nobuna.

(Peut-il vraiment être transmis de cette façon sans rien d’autre à régler ?)

Avec ce sentiment d’avoir bien remplacé Toukichirou, Yoshiharu avait en quelque sorte était capable d’être employé par Nobuna. Il était un peu inquiet sur comment ira la tournure des choses mais dans son cœur, il y avait quelque chose qui brûlait ardemment.

Il admirait les jeux de l’époque Sengoku, il lisait des mangas de l’époque Sengoku, les dramas sur l’époque Sengoku était devenu son rêve.

Toutefois, peu importe ce que l’on en dit, la véritable chose est différente.

Un impact écrasant.

Le vrai, le génial Dousan Saitou est un petit peu plein d’erreurs, Nobuna Oda qui rêve de supprimer les guerres pour la nation tout entière.

Vu que je ne connais pas le moyen de rentrer chez moi, je suppose que c’est bon pour moi d’aider le rêve de Nobuna à s’accomplir pour le temps où je serais ici.

Elle a une bouche pleine de grossièretés, elle est violente, je ne sais pas quand je serais décapité mais il sait que si elle reste silencieuse, elle est le genre de jeune fille la plus jolie qu’il a jamais vu.

N-Non, il n’est pas en train de tomber pour elle. Il n’est pas tombé pour elle.

« Merde, p-pourquoi est-ce que j’entends mon cœur battre ! C’est mortifiant ! »

« Pourquoi est-ce que tu cris comme un singe, idiot de Saru, nous repartons, rends-moi ma gourde et mes sandales de pailles. »

Alors qu’il attendait à la porte, Nobuna apparait vêtu d’une nouvelle armure offerte.

La légèreté de l’armure que Dousan avait développée la protégera probablement des balles d’armes à feu.

« Sandales de pailles ? Ah, tu veux dire celle-ci. »

Yoshiharu sorti les sandales d’une des poches intérieur de sa veste d’uniforme scolaire.

« C-C’est pas comme si je les avais gardé au chaud pour toi. C-Ce n’est pas parce que je ne voulais pas que tes pieds soit au froid que je les ai mis dans une poche et les ai réchauffées ! »

Peh, Nobuna cracha comme si elle était ennuyée.

La beauté de top niveau les a ramenées au sol.

« D….Dégoutant ! »

« Qu’est-ce que tu as diiiiiiit ? »

Pour une quelconque raison, Nobuna était furieuse.

Son visage n’arrêtait pas de passer du rouge au bleu au pâle.

« Tu voulais sentir mes sandales et imprégner l’odeur dans ta poche ! Se peut-il que tu sois un homme qui est excité par les sandales de paille ? Uwah, c’est ma première fois que je vois un pervers de ce niveau. Lui montrer mon beau côté était l’erreur de ma vie. Cependant, ça va aller si je te décapite ici, ne viens pas près de moi. »

« Huh ? Que diable dis-tu ? C’est une grave erreur ! »

Elle dégaina son épée.

Pour la première fois depuis qu’il l’avait rencontré, il savait que Nobuna était dangereuse, peut-être parce qu’elle a arrêté d’agir comme une idiote. Il a fait de la rencontre avec Dousan un énorme succès, son cœur dansait.

Ou peut-être, elle est habituée à crier sur Yoshiharu qui avait une attitude hautaine qui ne convenait pas à un fantassin.

Et aussi, Inuchiyo observait les deux en silence.

« Pervers ! Brute ! Super Saru lubrique, pour un Saru être en rut sur les sandales de pailles de son maître, tu vas être décapité ici pour ta grossièreté ! »

« Attends un moment ! T-Tu sais, en réalité je pensais juste que je ne devais pas laisser tes pieds se refroidirent. »

Après avoir laissé sortir un souffle, Nobuna commença une fois de plus à crier comme une mitraillette.

« Huh ? Ce n’est pas comme si tu les avais chauffé ou autre ? N’est-ce pas ce que tu as dit toi-même ? Tu as dit ça, pas vrai ? Ce qui veut dire que tu as senti la chaleur des sandales et venu « Haaa, Haaa ! » Quelle autre raison y a-t-il ? »

« Uooooooh, depuis que tu t’es montré telle que tu es devant Dousan, tu donnes étrangement des châtiments raisonnable ! Simplement recevoir des coups de pieds et être abuser était mieux ! Ce n’est pas mignon~ ! Après avoir vu que tu étais une beauté, ton attitude est pire que celle d’une fille stupide ! »

« Hmph ! Je suis peut-être appelé idiote ou autre chose mais j’ai un bon cerveau ! Je peux utiliser un arquebusier ! Je suis bonne en calcul mental ! »

« Hohou, tu penses que tu peux rivaliser avec la meilleure éducation de mon monde, moi, qui suis diplômé de l’école obligatoire au Japon au calcul mental ? Dans ce cas, combien font 2+3x4 ? »

« 14 ! »

« Nooooooooooon ! Faux ! Idiote, idiote ! Princesse stupide ! La bonne réponse est 20 ! »

Bam, bam, bam.

A l’aide du manche de son épée, elle frappa trois fois de suite la tête.

S’étant trop enflammé, il semble que Yoshiharu a oublié d’éviter les attaques.

« Ça fait mal ! Ne me frappes pas autant, je vais devenir stupide. »

« C’est 14 ! Es-tu vraiment stupide ? Après m’avoir questionné plein de confiance, qu’est-ce que c’est que ça ? »

« …..Eh…. Attends un moment……. Ah, je vois. Je multiplie en premier 3 par 4 et j’ajoute 2 ! »

« Je suis choqué. Celui qui pose la question donne la mauvaise réponse….. »

« Qu’est-ce que ça veut dire, la réponse est 16 ? »

Bam, bam, bam !

« J’ai dit que la réponse est 14 ! Tu fais courir ta bouche en disant que tu es du futur, en réalité n’y aurait-il pas quelque chose qui fonctionne étrangement ? »

« Le fait que je vienne du futur est véridique ! J’ai appris l’époque Sengoku via les jeux-vidéos (Tout ce qu’il sait) ! En d’autres mots, je suis l’homme qui voit le futur (quoique très peu) ! Je vais t’être (un peu) utile ! Sois un peu reconnaissante ! »

« Tu es bruyant, bruyant, bruyant ! Agissant avec arrogance, qu’est-ce qu’un « jeu-vidéo » ? En réalité n’es-tu pas juste une bouche inutile à nourrir en plus ? » « Attends, tu es probablement en train de te méprendre ! »

« Ne dis pas « tu » ! Ah geez, les personnes que je déteste le plus dans le monde sont ceux qui sont idiots et prétentieux ! Sarusuke, tu remplis les deux. »

« N’ajoute pas un « suke » ! Ça le fait plus ressembler à un vrai nom ! »

C’était une relation de maître-servant tout ce qu’il y a de plus commun, même sans le savoir quand ils seront épuisés, une idiote et un singe se disputaient et tandis qu’ils grognaient avec un « fufu », ils criaient l’un à l’autre.

Sans même le réaliser, le page Inuchiyo se tenait dans le chemin de Dousan Saitou et de ses serviteurs, elle regardait la pièce comique de son maître et du nouveau compagnon et avait un regard qui disait « C’est la première que je vois le visage de la princesse orné d’une expression joyeuse. »


Notes de traductions[edit]
  1. Tono-sama: Tono est un terme utilisé en japonais pour désigner un seigneur et sama est utilisé lorsque l'on s'adresse a une personne d'un rang plus élevé que le sien
  2. Dousan Saitou:Il est connu sous le nom de la vipère de Mino à cause de l'utilisation de tactiques fourbes. Anciennement marchand, il a conquis Mino et la convertit en zone de libre échange. [1]
  3. Dearuka: Expression que Nobuna utilise fréquemment, cela signifie "Je comprends"


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