Kara no Kyoukai:Chapter02 01 FR

From Baka-Tsuki
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Chapitre 1[edit]

Ce soir, je décide encore une fois de me promener; il fait frais en cette fin d'été et on dirait que l'automne arrive.

« Dame Shiki, s'il vous ne revenez pas trop tard ce soir.»

Dis Akitaka, ma servante, alors que je mets mes chaussures à l'entrée. Que c'est inintéressant. Ignorant sa voix monotone, je sors de la maison.

Traversant le cours, puis le jardin j'arrive enfin au portail que je prends pour sortir du manoir. Une fois sortit, je ne vois plus de lampadaire ; seul l'obscurité m'entoure. Une obscurité profonde, aucun son n'est émit à part de moi bien sur. Il est minuit, on va donc passer au premier septembre. Les bambous entourant le manoir émet un bruit perturbant au contact du vent, comme pour m'effrayer. Une promenade dans ce genre de silence est la seul chose que moi, Shiki, aime faire.

Plus le temps passe, et plus l'obscurité devient profonde. Je pense que je marche dans cette ville inerte parce que je veux être seul. Ou peut être parce que je veux penser que je suis seul ? ... Dans tout les cas, c'est une question stupide. C'est impossible pour moi d'être seul dans ce monde.

... Sortant de la rue principale, j'entre dans une petite allée.

Je vais avoir seize ans cette année. Et pour l'école, je suis en seconde dans un lycée privée ordinaire. Mais, c'est plus au moins inutile. Parce que peu importe ce que je fais, le manoir de la famille et la dynastie sont mon future. J’ai décidé d'aller dans cette école car elle était proche de la maison, limitant donc mon trajet. Mais maintenant que j'y pense, c'était peut être un mauvais choix.

L'allée est plus sombre que la rue principale. Seul un lampadaire est présent, émettant une lueur vacillante.

Le visage de quelqu'un est soudainement venu à mon esprit et je serre mes dents. Je me sens agitée ses derniers temps pendants mes promenades. C'est parce que je me rappelle de ce gars quand je m'y attends le moins.

Être au lycée n'a pas changé grand chose. Je ne me suis rapproché de personne et personne ne s'est approché de moi. Je ne savais pas pourquoi - peut être parce que je ne cachais jamais mes sentiments, et que je les exprimais à travers mon comportement. Je suis une misanthrope. Petite déjà, je n'arrivais pas à aimer les gens. Étant un être humain, je ne m'aimais pas non plus. Je ne haïssais pas les gens, pas vraiment. Mais cela ne les empêchent pas de le penser. Après un mois, plus personne n'essayait de communiquer avec moi. Et puisque j'aime les environnements silencieux donc c'était une aubaine pour moi.

Mais ce silence ne dura pas longtemps. Il y avait un élève de ma classe qui me traitait moi, Ryogi Shiki, comme son amie. Ce gars qui avait un nom qui ressemblait à celui d'un poète français était une véritable nuisance pour moi. Sa seule et unique qualité était qu'il était pénible, extrêmement pénible.

... Au loin. Je vis un personne sous un lampadaire.

---Lui et de son sourire idiot me vinrent à l'esprit.

... Le comportement de cette personne était suspicieux.

---Quand j'y repenserai plus tard, pourquoi...

... Je suivis cette personne dans l'allée.

---Pourquoi avais je ressentis une telle excitation ?

◇◇◇

L'intérieur de cette allée ouvre sur un autre monde. L'allée est un cul-de-sac, et les immeubles forment des murs tout autour d'elle. À cause de cela pas une once de lumière ne passe ici, même lors d'une journée ensoleillée. Honnêtement, ça ressemblait plus à une salle qu'à une allée. Avant un sans abri vivait ici, dans l'angle mort de la société, mais plus maintenant. Ces murs venaient tout juste d'avoir une nouvelle peinture. Et sur le sol, il y a un liquide visqueux ainsi que l'odeur de viande pourris habituel mais cette fois mêlée à une odeur encore plus forte.

Je suis entourée par une mer de sang. Ce qui semblait être une peinture était en fait du sang humain; se répandant et remplissant l'allée. L'odeur vient de ce liquide rouge. Et au milieu de ces liquides organiques se trouvait un homme dont je n'arrivais pas à voir l'expression. On dirait que ces bras et ses jambes avaient été coupés, on aurait dit un arrosoir qui déversait une pluie de sang.

Un monde si différent, même l'obscurité de la nuit, était submergé par le rouge cramoisi de ce sang. Cela me rendait si joyeuse. Gracieusement, élégamment, je touche le sang coulant sur lé, sol, et l'aileron de mon kimono bleu clair deviens rouge. Je mets le liquide sur mes lèvres, et une goutte glisse doucement sur mon visage. Mon corps tremble d'euphorie, comme si j'étais en trance.

C'est le premier rouge à lèvres que je n'ai jamais eu.