High School DxD:Tome 1 Life 0

From Baka-Tsuki
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Life 0

Je suis Hyoudou Issei. Mes parents et mes amis m’appellent Ise.

Actuellement, je profite de mon adolescence.

Certains élèves que je ne connaissais pas disaient souvent « Serait-ce Ise ? », et je me demandais donc comment ils connaissaient mon nom.

Vous pensez que je suis populaire ?

Non, ce n’est pas cela. Je suis tellement connu que j’ai été accusé de mater des filles dans le vestiaire du club de Kendo.

Quel genre de pervers les gens pensent que je suis ? Je ne ferais jamais une chose aussi dégoûtante comme mater des filles qui se changent ......

Désolé. J’étais sur les lieux. J’étais dans la réserve, juste à côté des vestiaires. Il y avait un trou dans le mur par lequel j’essayais de mater.

Malheureusement je ne pouvais rien voir car Matsuda et Motohama ne voulaient pas bouger du trou. Vraiment, ces deux-là ...

Je devenais excité et je ne pouvais pas me calmer parce que ces deux idiots disaient « Oh ! Murayama a des gros tétons ! » ou « Ah, Katase a de belles jambes ».

Bien sûr que je voulais mater ! Mais quelqu’un s'approchait de la réserve, donc je m'étais enfui de là.

Pourtant, quelque chose de merveilleux est arrivé pour un type comme moi qui passait son temps à faire des trucs pervers tous les jours.

« Sors avec moi. »

Une fille m’a fait sa déclaration !

J’ai senti ce que ça faisait d’être jeune.

Pour un type comme moi qui n’avait jamais eu de petite amie, c’était un rêve devenu réalité.

Elle s’appelait Yuma Amano. Ses cheveux noirs étaient soyeux et elle avait une silhouette longiligne.

Elle était si mignonne que j'en suis tombé amoureux au premier regard.

N'importe qui dirait « oui » s'il arrivait qu'une belle fille vienne te dire « Je t’aime, Hyoudou-kun ! Sors avec moi ! »

Ce serait hors de la portée d’un gars comme moi qui n’a jamais eu de copine depuis sa naissance.

Ça n'aurait pas été bizarre si quelqu’un m'avait demandé « De quel jeu de drague vient-elle ? », mais c’est vraiment arrivé !

C’était un miracle mais une belle fille m’a bien fait sa déclaration.

J’avais d’abord cru que c’était une blague organisée par elle et ses amies. On ne peut rien y faire.

Jusqu’aujourd’hui, je croyais que j’étais un garçon destiné à ne jamais connaître l’amour d’une fille. Depuis, j’avais eu une petite amie. Le monde autour de moi a changé, tout comme quelque chose en moi.

Je voulais crier « J’ai gagné » à chaque type que je rencontrais. J’ai commencé à me sentir désolé pour mes deux potes, Matsuda et Motohama, célibataires. J’ai obtenu une certaine confiance en moi-même.

Pendant notre premier rencard, j’étais prêt à appliquer le plan que j’avais préparé depuis longtemps.

Hahahaha, j’avais brossé mes dents plusieurs fois sans oublier aucun espace depuis hier soir. J’ai même acheté des slips neufs au cas où quelque chose leur arriverait.

Comme je suis toujours puceau, je suis arrivé au lieu du rencard 3h plus tôt. J’ai compté près de 100 filles portant des lunettes qui passaient devant moi. Pendant ce temps, j’ai reçu d’une personne louche un papier étrange. C’était un truc occulte avec un symbole magique et une inscription écrite dessus : « Ton rêve sera exaucé ! » Je voulais le jeter mais je l’ai mis dans ma poche car je n’avais pas de temps à perdre.

Quand Yuma-chan est arrivée, je lui ai dit « Ne t’inquiète pas, je viens d’arriver ». Dans le mille ! J’ai toujours voulu dire ça. Puis on a commencé à marcher main dans la main. J’étais si ému que j’allais pleurer, comme je tenais la main d’une jolie fille dans un rendez-vous. Après, on a fait du shopping en s’amusant. Au déjeuner, on a mangé dans un restaurant familial où Yuma-chan a mangé un parfait au chocolat alors que j’étais plein juste en la regardant. J’ai senti que j’avais compris ce que ça fait d’aller à un rencard. Je me suis senti vivant comme pour la première fois.

Maman, merci de m’avoir fait naître. Papa, j’étais inquiet de penser que la famille n’aurait pas de descendants, mais je pense que tu n’as plus à t’inquiéter de ça.

Pendant que je pensais à ce genre de choses, il était déjà l’après-midi. Un baiser !? Un baiser avant de rentrer !? Ma tête allait exploser en pensant à ce genre de choses ! Mais peut-être que nous irons encore plus loin ... Un lycéen excité comme moi pensait à cela pendant tout ce temps.

Nous étions dans un parc éloigné de la ville. Le ciel s’assombrissait, et à part nous deux, l’endroit était désert. A cause de ça j’ai imaginé encore plus de choses perverses. J’aurais dû lire un livre qui m’aurait appris comment faire des choses encore plus perverses. Yuma-chan était déjà loin de moi, à côté d’une fontaine.

« C’était amusant aujourd’hui. »

Elle disait cela en souriant.

Zut, elle est mignonne. L’ambiance que ses environs dégageaient était agréable.

« Ise-kun. »

« Oui, Yuma-chan ? »

« Je veux faire quelque chose pour célébrer notre premier rendez-vous. »

Oh oui ! C’est arrivé ! Le moment que j’attendais le plus ! Mon haleine est agréable, et mon cœur est prêt pour ça. Il battait la chamade.

« Euh, que veux-tu qu’on fasse ? »

Aaaah. Le ton de ma voix est profond. Elle doit savoir que je pense de choses perverses. Est-ce que j’ai tout fichu en l’air ? Mais Yuma-chan me souriait toujours, et elle me dit clairement ...

« Peux-tu mourir ? »

....... Hein ?

« Euh ... c’est ... hein ? Désolé, peux-tu me répéter ce que tu as dit ? Je crois que mes oreilles ont un problème. »

Ce doit être mon imagination. C’est sûrement ça. Donc je lui ai demandé de tout répéter. Mais ...

« Peux-tu mourir ? »

Elle répétait ces mots en riant. Des mots qui n’avaient aucun sens. Je gardais mon sourire et j’allais dire « Très drôle, Yuma-chan. »

-Whish- Des ailes noires sont apparues derrière elle. Ses ailes faisaient du bruit et elles ont ensuite touché le sol.

Qu’est-ce qui se passe ? Je sais que Yuma-chan est mignonne comme un ange. Un ange ? Impossible. Ses ailes sombres allaient avec l’obscurité de la nuit. Ce doit être une illusion. Mais je ne peux pas croire une telle chose. Ses yeux mignons et féminins étaient devenus froids et effrayants.

« -Whish- Des ailes noires sont apparues derrière elle. »

« Je me suis bien amusée avec toi pour un court moment, en tête-à-tête avec un gamin. »

Sa voix était glaciale. Le ton était celui d’une femme mûre. Sa bouche formait un sourire figé.

-Buzz- Un son plus fort que celui d’une machine retentit. Cette chose apparue dans ses mains émettait un fort bourdonnement. Il ressemblait à une lance. Brillait-elle ? C’était bien une lance.

Vient ensuite le bruit du vent suivi d’un son inquiétant. -Slash- J’avais l’impression qu’une chose avait percé mon estomac. J’ai réalisé que la lance que Yuma-chan tenait avait empalé mon estomac. Elle me l’avait lancée, mais pourquoi ? J’ai tenté de l’enlever, mais elle avait disparu. Il ne restait qu’une vaste ouverture dans mon ventre d’où sortait une grande quantité de mon sang. Ma tête s’engourdissait et ma vue devenait floue. Je n’avais pas réalisé à l’instant que j’étais allongé au sol. Des bruits de pas s’approchaient de moi. Une voix me parla. Celle de Yuma-chan.

« Désolé. Tu étais une menace pour nous, alors nous avons décidé de te supprimer au plus tôt. Si tu veux en vouloir à quelqu’un, alors maudis le Dieu qui t’a doté du [Sacred Gear][1]. »

... [Sacred ... quoi ?

Je n’arrivais pas à émettre le moindre son et j’entendais de moins en moins ses bruits de pas. Au même moment, ma vision devenait de plus en plus floue. Ma blessure au ventre doit être fatale, même si je ne sentais aucune douleur. Pourtant j’ai réalisé que j’étais dans une situation critique car je sentais que j’allais perdre connaissance. Cela doit être agréable de perdre connaissance. Mais si ça arrive, je mourrai certainement. Sérieux ? Je vais crever à mon âge ? Je n’ai même pas profité de la moitié de ma vie ! Comment je peux rire avant de mourir, en sachant que j’ai été tué par ma petite amie ! Beaucoup de mes souvenirs s’effaçaient avec ma conscience. Que se passera-t-il demain au lycée ? Matsuda et Motohama seront-ils choqués ? Penseront-ils à moi ? Non, pas avant cent ans ... Maman, Papa ... Je n’ai rien pu faire pour les satisfaire. Oh bordel. Je suis foutu s’ils trouvent mes revues X après ma mort. Mais pourquoi je pense encore à ce genre de choses quand j’agonise ? Ma main peut encore bouger. J’ai touché mon ventre et j’ai regardé ma main. Elle est d’un rouge sanglant. Ma main entière est rouge. Rouge comme mon sang. J’ai alors pensé à cette fille. Une belle fille à la chevelure d’un rouge ardent. À chaque fois que je la voyais, mes yeux regardaient ses cheveux ardents. Si j’allais mourir, j’aurais rêvé que ce soit dans les bras d’une fille comme elle. Mais si je pense comme ça, serais-je en train de tromper Yuma-chan ? En y repensant, elle m’a assassiné ... Si j’allais mourir, j’aurais voulu tripoter ses seins. Mince, je n’arrive pas à ne plus penser à des trucs pervers alors que j’agonise. Bordel. Ma vision est tellement floue. Est-ce vraiment la fin ? Ma vie était merdique. Si je pouvais revivre, je voudrais être ...

« Tu es celui qui m’a appelée, n’est-ce pas ? »

Soudain, quelqu’un est apparu devant moi et m’a parlé. Je ne peux pas dire qui c’était tellement ma vue était brouillée.

« On dirait que tu agonise. Ta blessure ... Eh bien, quelque chose d’intéressant est en train de se produire. C’est donc toi ... C’est très intéressant. »

Elle riait comme si elle avait trouvé quelque chose d’intéressant. Qu’est-ce qui est si amusant pour qu’elle rigole ?

« Si tu es en train de mourir, alors je prendrai soin de toi. Ta vie m’appartiendra, et tu vivras pour moi. »

Avant de perdre connaissance, j’ai vu une chevelure ardente en face de moi.


Références

  1. « Outil Sacré » ou « Equipement Sacré », mais on utilisera le terme anglais.