Difference between revisions of "Suzumiya Haruhi (fr) : Tome 3 - Prologue"

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(Retraduction de "that is myself rolling on and on down the hill")
(Traduction du japonais du 4ème paragraphe)
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Peu importe ce qu’on peut en dire, les saisons vont et viennent. Tout comme la température moyenne augmente, des idées inconcevables germent sans cesse de l’esprit de Haruhi, semblables à la manière dont diverses espèces d’insectes apparaissent du néant. Cela ne poserait pas de problèmes si elle gardait ces idées dans sa tête, mais non, ces idées résultent toujours en une variété de situations terrifiantes que tout le groupe se voit forcé de régler convenablement. Qu’est-ce qu’il se passe ?
 
Peu importe ce qu’on peut en dire, les saisons vont et viennent. Tout comme la température moyenne augmente, des idées inconcevables germent sans cesse de l’esprit de Haruhi, semblables à la manière dont diverses espèces d’insectes apparaissent du néant. Cela ne poserait pas de problèmes si elle gardait ces idées dans sa tête, mais non, ces idées résultent toujours en une variété de situations terrifiantes que tout le groupe se voit forcé de régler convenablement. Qu’est-ce qu’il se passe ?
   
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Je ne comprends pas bien comment pensent Koizumi, Nagato ou Asahina, mais au moins pour ce que j’en perçois pour ma part, quels que soient les paramètres suffisants de forces psychique et physique, qu’importe, ils m’en font goûter à satiété au point de ne plus pouvoir bouger qu’avec précaution et de devenir un animal tout rond qui finalement dévalerait et roulerait le long d'une pente.
J’ignore ce qu’en pensent Itsuki, Yuki ou Mikuru, mais voici du moins ce que mon auto-diagnostic me révèle. Mon esprit et mon corps sont sains, mais à chaque fois que quelque chose se passe, je me sens comme une sorte de petit animal rond qui ne peut pas se déplacer facilement car ayant trop mangé. La même conséquence arrive à chaque fois, et c’est moi qui dévale encore et encore le long de la colline.
 
   
 
Peut-être ai-je déjà commencé à rouler.
 
Peut-être ai-je déjà commencé à rouler.

Revision as of 18:26, 24 January 2007

Prologue


Autant j’aimerais dire que le club fut fondé suite à la mélancolie de Suzumiya Haruhi, autant ma propre mélancolie serait une description bien plus appropriée. La brigade SOS fut créée début printemps, tandis que l’incident du film amateur eut lieu tout entier en automne. Le projet me fit soupirer sans fin, mais tourmenta à peine Haruhi.

Une demi-année s’était écoulée entre les deux évènements. Évidemment, durant cette période, qui inclut l’été, Haruhi ne pouvait pas et ne laissa pas passer le temps inutilement. Ce ne fut pas une surprise s’il y eut tant d’incidents illogiques et absurdes. Je ne sais même pas si certains d’entre eux étaient de vrais incidents ou de simples accidents. Nous dirons seulement que nous fûmes entraînés dans tout cela contre notre gré.

Peu importe ce qu’on peut en dire, les saisons vont et viennent. Tout comme la température moyenne augmente, des idées inconcevables germent sans cesse de l’esprit de Haruhi, semblables à la manière dont diverses espèces d’insectes apparaissent du néant. Cela ne poserait pas de problèmes si elle gardait ces idées dans sa tête, mais non, ces idées résultent toujours en une variété de situations terrifiantes que tout le groupe se voit forcé de régler convenablement. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Je ne comprends pas bien comment pensent Koizumi, Nagato ou Asahina, mais au moins pour ce que j’en perçois pour ma part, quels que soient les paramètres suffisants de forces psychique et physique, qu’importe, ils m’en font goûter à satiété au point de ne plus pouvoir bouger qu’avec précaution et de devenir un animal tout rond qui finalement dévalerait et roulerait le long d'une pente.

Peut-être ai-je déjà commencé à rouler.

Haruhi a une habitude très ennuyante : toutes les fois que son esprit n’est pas occupé par des pensées heureuses, elle commence à élaborer des idées qui donnent envie de rire et de pleurer en même temps. De toute façon, elle est tout simplement incapable de supporter de rester calmement assise sans rien faire. Elle est tout simplement une personne de ce genre. À chaque fois qu’elle n’a rien à faire, elle va trouver quelque chose à faire. Cela est d’ordinaire quelque chose d’absurde. D’après mes expériences personnelles, chaque fois que Haruhi dit quelque chose, le reste d’entre nous ne peut jouir de journées paisibles. Peut-être ces bons vieux jours ne reviendront jamais. Quelle personne embêtante.

Peu importe que le résultat soit bon ou mauvais, tant que sa vie n’est pas ennuyeuse. Telle est pour vous Suzumiya Haruhi.

Comme il s’agit d’une occasion rare, laissez-moi vous raconter comment notre brigade SOS se défendit contre l’« ennui » pendant la moitié de l’année durant laquelle notre mélancolie devint frustration. En ce qui concerne la raison pour laquelle j’ai affirmé qu’il s’agit d’une occasion rare, en réalité je ne la connais pas. Je pense tout simplement que cela ne me ferait pas de tort si je partageais ces récits. Et de toute façon, j’espère vraiment qu’au moins une personne « partagera » mes indescriptibles sentiments.

Oui... Commençons par cette stupide partie de baseball.

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