Sakurasou no Pet na Kanojo:Tome 1 Chapitre 1

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Chapitre 1 - Bienvenue à Sakurasou

[En cours de traduction.]

Partie 1

La première chose qu’il vit en se réveillant fut une paire de fesses parfaitement blanches.

« … encore toi Hikari ? »

Après avoir entendu son nom, elle émit un ronronnement de satisfaction.

Sans en tenir compte, Sorata Kanda repoussa le derrière d'Hikari loin de son visage, pour ensuite se lever du tapis gris sur lequel il dormait. Suite à son réveil forcé, Hikari fit une moue boudeuse, mais Sorata ne lui donna qu'un soupir en réponse.

« Quelle misère… »

Sorata plissa des yeux en regardant l’horizon clair à travers sa fenêtre. Le ciel de l’Est brûlait d’un rouge vif, comme pour le prévenir de l’apocalypse prochaine.

« Me faire réveiller par le derrière d’un chat… ma vie d’adolescent est juste trop cruelle. »

Ressentant un sentiment de désespoir s’emparer de lui, Sorata se recouvrit le visage de ses mains.

« Bah, ce qui est encore plus déprimant c'est moi qui continue à m’imaginer une "vie d’adolescent"… »

Comme pour montrer son accord, la chatte blanche Hikari[1] poussa un bâillement en se reposant sur les genoux de Sorata. Suivant son monologue, les six autres chats vivant avec lui dans sa chambre de six tatamis[2] commencèrent un boucan de miaulements pour obtenir leur nourriture.

Blanc, noir, tacheté, tabby brun, siamois et quelque chose qui ressemble à un American shorthair… ces sept chats de toutes variétés avaient tous été abandonnés, puis adoptés par Sorata. Et chacun avait maintenant son propre nom, soit Hikari, Nozomi, Kodama, Tsubasa, Komachi, Aoba et Asahi.

Face à tous ses félins affamés, le ventre de Sorata répondit avec un gargouillement explicite. Le message était clair : Vous n’êtes pas les seuls à avoir faim.

Le 5 avril, dernière journée des vacances de printemps, déjà cinq heures de l’après-midi. La résidence, un bâtiment en bois usé de deux étages, appartenait au lycée affilié à l’Université des Arts de Suimei.

Probablement en raison du cerisier dominant la cour extérieure, le bâtiment avait comme nom Sakurasou[3].

Les cuisine, salle à manger et toilettes étaient toutes partagées par les résidents.

Le lycée, ainsi que la station de train la plus proche, se trouvait à une dizaine de minutes de marche. Et la chambre 101 était pour le moment la maison de Kanda Sorata, qui venait tout juste de graduer ce printemps et était devenu un étudiant de deuxième année.

Pour sa première œuvre d’art de calligraphie, Sorata avait écrit en gros sur son mur : « BUT : Foutre le camp hors de Sakurasou ! »

Ses problèmes les plus pressants n’étaient pas de sa trouver une copine, ou d’être accepté à Kōshien[4]. Bien sûr, il n’avait pas comme aspirations de se rendre au Stade National ou même d’être qualifié pour Soutai[5]. Tout ce qu’il demandait était de ficher le camp de la résidence.

Car il faut comprendre que Sakurasou était unique en son genre.

C’est un endroit pour remettre sur le droit chemin les étudiants qui avaient été jeté hors des autres dortoirs; pour le mettre de façon crue, c’est un refuge pour enfants problèmes. Contrairement aux résidences ordinaires, il n’y avait pas de cheftaine, et comme il n’y avait pas de cafétéria non plus, les résidents devaient tout faire par eux-mêmes, cuisine, lavage et nettoyage. L’école clamait que c’était pour promouvoir l’autonomie, mais Sorata se doutait bien que c’est parce que personne ne voulait prendre en charge autant de troubles.

Sakurasou… le nom lui-même invoquait l’horreur chez les autres élèves.

Et pour être encore plus irritant, une fois par mois, les résidents étaient forcés de nettoyer hors campus. Ils devaient se promener hors de l’école et ramasser les déchets, mais considérant qu’ils avaient à se déplacer autour du complexe universitaire, qui prenait déjà une bonne demi-heure pour un adulte à faire le tour, le travail prenait facilement la journée entière. Et chaque fois, Sorata se retrouvait avec les jambes raquées le lendemain.

Dans le dortoir délabré vivait quatre élèves, garçons et filles, sous la supervision d’une seule enseignante. Sorata faisait partie de cette bande.

L’été passé, il avait été appelé par la direction et forcé de choisir.

« Nous vous laissons le choix, Kanda Sorata-kun. Sois vous vous débarrasser de vos chats, ou vous quittez le dortoir. »

« Eh bien, je vais quittez. »

Étant dans sa phase rebelle, Sorata cracha sa réponse avant même que le principal eut le temps de finir son ultimatum. La même journée, il se retrouva jeté hors des résidences ordinaires.

En rétrospective, Sorata sentit qu’il avait carrément pris la mauvaise approche face à ce choix si lourd. Dans la réunion qu’il organisa dans sa tête par après, il tenta désespérément de trouver à qui mettre le blâme pour sa décision. Ça revient au lobe frontal, pas de doute.[6]

Lorsqu’il quitta les dortoirs, il n’avait avec lui qu’une seule chatte, Hikari. S’il avait cherché plus ardument pour lui trouver un nouveau maître, toute cette situation aurait pu être évitée. C’est ce que lui pointant par après Jin Mitaka, un autre occupant de Sakurasou. Avec cette réalisation, Sorata tomba en choc et ne revint qu’à son état normal qu’après trois jours.

Et c’est avec cette réalisation qu’il essaie encore de trouver des propriétaires pour ses animaux. Mais Sorata se dit qu’il s’y prend de la mauvaise manière, vu que le nombre de chats continue de grimper, maintenant à sept, à la place de diminuer…

Bon, ce n’était pas de sa faute, considérant que le rythme auquel les chats étaient abandonnés augmentait de façon alarmante, et ce, partout où il semblait aller, jusqu’au point où Sorata se dit qu’il était sous l’influence d’une malédiction. Juste une fois, il tenta d’en ignorer un et de continuer son chemin, mais après seulement trois pas, il s’effondra avec son cœur rempli de culpabilité.

Inquiets de le voir si profond dans ses pensées, Hikari, suivi de Nozomi et Kodama, se blottirent contre lui.

« Vous ne devriez pas vous attachez autant à moi, j’essaie vraiment dur de vous trouver quelqu’un pour vous adopter, vous savez. Vous allez me faire pleurer quand je vais devoir vous laisser, et j’ai l’air vraiment misérable quand je pleure. Vous ne voulez pas me voir comme ça. »

Ce n’était pas clair si les chats avaient compris ou non, mais d’une manière ou d’une autre, ils changèrent d’attitude, et commencèrent à laver leur face.

Avec un soupir, Sorata tourna son regard vers le ciel écarlate.

Dernière journée des vacances du printemps et Sorata n’avait aucune idée comment la passer avec productivité. Avec le soleil qui l’illuminait de l’extérieur et un sourire sans émotion, Sorata fut soudainement interrompu par un son plaintif provenant du lit derrière lui.

Avec ses mains couvrant son visage, Sorata se tourna vers son lit.

Et se rappela pourquoi il s’était retrouvé à dormir sur le plancher.

Dans le lit qui était originalement dédié à donner une nuit de sommeil paisible à Sorata, reposait maintenant une jolie fille roulée en position fœtale, dont la bouche formait un sourire taquin, tel une chatte espiègle. On pourrait la surnommer, la reine des chats. Dans ce cas, elle serait une belle et saine American shorthair. Comme si pour le tenter, son doux postérieur se révélait du bord de la mini-jupe de son uniforme scolaire, et son entre-sein ressortait de sa blouse à moitié déboutonnée, qu’elle rendait encore plus évident en serrant sa poitrine entre ses bras.

S’il avait été le même qu’il y a un an, Sorata aurait tombé sous le choc par stupéfaction, puis aurait commencé à crier après avoir perdu toute sa tête.

Mais, après avoir été exilé à Sakurasou depuis plus d’une demi-année, il ne pouvait même plus être étonné par une telle image.

« C’est le temps de se lever, Misaki-sempai. »

Faisant son possible pour conserver son calme, Sorata appela la princesse endormie, auquel Misaki Kamiigusa répondit en s’étirant avec la flexibilité d’un félin sauvage.

Elle releva le bord de sa blouse, dévoilant un tour de taille à tuer pour et mignon nombril. Étrangement à son avantage, sa chevelure ébouriffée la rendait encore plus charmante. Dès qu’elle se promenait sur les rues, il n’avait aucun doute qu’elle faisait tourner toutes les têtes.

Et ses points physiques généraient autant d’envie, grande de 156 cm[7] et un poids de 46 kg. Ses trois tailles, de haut en bas, mesuraient 87,56 et 85, un corps déjà mature pour une fille de troisième année seulement.

Avec son charme remplissant la chambre, Misaki tourna son regard pétillant vers Sorata.

« Je veux me mariée dans le futur. »

« Tu sais, tu devrais seulement dire tes divagations que quand tu es endormie. »

« Ok alors, je vais être la femme, et kouhai-kun pourra être le mari. Tu viens de revenir de travailler. Action ! »

« Pourquoi est-ce tu changes la discussion en un spectacle de comédie ! »

« Bon retour, chéri. Tu es rentré tôt aujourd’hui. »

« Attends, attends, tu continues sérieusement avec ça ?! »

« Veux-tu le souper ? Ou un bain ? Ou peut-être… Ma. Wa. Shi ? »

« On fait une partie de sumo ou quoi ?! »

« Ta. Wa. Shi ? »

« Arrête de tourner autour du pot et fais juste dire ‘watashi’ [8]! Pourquoi est-ce t’essais de faire le mari nettoyer le bain juste après qu’il revienne chez eux ?! Es-tu une sorte de diable ?! »

« Je me demande si les paresseux s’activent pendant qu’ils s’accouplent. »

« N’essaie pas de changer le sujet comme ça ! »

« Avec notre relation telle qu’elle est, on ne va pas aller loin si tu continues à être si peu coopératif. » Misaki ferma un œil et pointa Sorata avec un air taquin, comme un parent surveillant son jeune désobéissant.

Comment faisait-elle pour si être excitée après s’être réveillée ?

« En tout cas, bon matin. Et je te l’ai déjà dit des dizaines de fois, mais je t’en supplie, reste dormir dans ta proche chambre. »

« Mais s’ils sont pour être paresseux avec ça aussi, je ne peux pas comprendre comment les femelles pourraient continuer à le faire. »

« On est encore en train de parler de paresseux ? »

« Ça serait dommage si elle ne pourrait jamais être satisfaite, non ? »

« La femelle serait toute aussi paresseuse dans l’acte, alors tu pourrais autant en dire de l’inverse. »

Sorata l’a rejoint, voyant bien qu’il ne pouvait rien faire pour l’arrêter.

« Bon, on continue à faire ce qu’on avait laissé hier ? »

À son grand dam, Misaki changea encore à son propre rythme et s’installa à sa place devant la télévision, allumant la console de jeux vidéo et prenant possession d’une manette. Le système vibra en lisant le disque de jeu.

Mais avant que l’écran de démarrage eu le temps d’apparaître, Sorata éteignit la console.

« Ahhhh, pourquoi tu fais çaaaaaaa… »

Misaki protesta avec une moue. Même fâchée, elle restait aussi adorable. Face à ses yeux légèrement vers le haut, Sorata sentait venir un sourire.

Mais il n’arriverait jamais à rien s’il se laissait mener par son petit jeu.

« Qu’est-ce qui s’est passé avec tes paresseux ?! »

« Ehh, la conversation était devenu poche. »

« Mais c’est toi qui l’a commencé ! »

« Cependant, viens jouez avec moi ! »

« Commence par utiliser les bonnes conjugaisons ![9] Aussi, on joue sans arrêt depuis le jour avant-hier. Trente-six heures d’un coup ! Je suis malade juste à regarder l’écran. Je crois que mes yeux vont fondre ! Et je suis pas mal certain que si je reçois encore plus d’ondes électromagnétiques par la télévision, je vais me dissoudre en grain de sable ou de sel ou quelque chose de pire ! »

La raison pourquoi Sorata s’était retrouvé à dormir au sol était parce qu’il s’était effondré de fatigue la journée d’avant.

Sans attendre un autre instant, Misaki ralluma la console.

« Oooook alors ! Si c’est comme ça, je pourrais enlever une pièce de linge pour chaque match que kouhai-kun gagne ? C’est le moyen parfait de ramener la santé à tes yeux ! Un vrai festin ! Trop excitant ! C’est le piment de ton adolescence ! Tu vas enfin pouvoir devenir un adulte ! Enchevêtré dans les chaînes de la passion et du désir ! »

« Même si tu rends jusqu’à te déshabiller, je crois que je serais plus excité à éplucher un oignon. »

« Tu iras "Woooow, je crois que je vois quelque chose de blanc sortir !" ou quelque chose comme ça, pas vrai ? Pas comme s’il y’avait quoi que ce soit de mal avec ça. Mais c’est malsain d’être excité par des légumes après ta deuxième année de secondaire. Soit pas un herbivore[10] ! Dévore tout ce qui se trouve devant toi ! Quand tu rentres au lycée, c’est de la viande toute la journée ! De la chair ! Viens avec moi kouhai-kun, viens me rejoindre dans nos désirs les plus charnels ! Yaaay !! »

En même temps de s’exclamer comme ça, Misaki tendit sa poitrine prête à être cueillie vers l’avant. Ses seins se balancèrent comme du Jell-o sous ses vêtements. Malheureusement pour Sorata, ses instincts de mâle le forcèrent à fixer le buste de Misaki mis devant ses yeux.

Même avec tout cela, il continuait désespérément à résister.

« J’ai de la misère à croire que senpai est une fille, de la manière impudente et effrontée dont tu agis ! Je veux juste que tu me donnes une pause ! Et tu peux arrêter avec l’air mignon, ça ne t’avanceras à rien. Je vais sérieusement commencer à perdre confiance dans toutes les femmes si tu continues comme ça ! »

« Ah, mais maintenant, on a finalement brisé la barrière des relations mâle-femelle et nous sommes enfin meilleurs amis ! Bravo ! Il faut célébrer ça. Jeux vidéo jusqu’aux petites heures du matin ! »

« Pourquoi est-ce que je ne suis pas heureux avec ça ? Je n’arrive pas à comprendre comme tu fais pour tourner les choses pour te rendre à toute cette conclusion ?! Sérieusement, les extraterrestres devraient retourner illico sur leur planète ! »

Pendant toute la durée des vacances, à chaque jour douloureusement ensommeillé, j’ai été forcé de rester debout avec Misaki jusqu’au matin. Est-ce trop demandé de me donner une seule journée en paix ?

« C’est tout ce que kouhai-kun avait à dire ? »

« Si tu penses que j’ai fini avec toi, tu rêves en couleur, maudite chienne ! Senpai fait toujours trop ce qui lui chante ! Où crois-tu qu’on est en train de vivre, le pays Fais-Ce-Qui-Me-Plaît ?! »

« Eh ben alors, allons régler ça ! Avec un jeu ! Levons le rideau sur une bataille épique, et combattons jusqu’à ce qu’un de nous deux tombes ! »

« Parfait ! Je vais te – hey, attends, j’ai déjà dit qu’on arrêtait de jouer! »

Sorata s’attendait à ce qu’elle le fixe avec un air penaud, mais Misaki ne fit que sortir le disque de jeu de la console. Sorata se sentit un peu déçu, mais Misaki l’ignora et inséra un disque blanc dans le système à la place.

« Bon, bon d’accord. On ne peut rien n’y faire si tu n’aimes pas les jeux. Tu vas m’aider avec mon rush check[11] alors. »

Alors qu’il se demandait ce qu’il allait voir, un compte à rebours apparut à l’écran, avec le même style que l’on voyait dans les films d’antan.

« C’est nouveau ? »

« Directement sorti de la presse, j’ai fini les dernières coupures il y a deux jours. Eh bien, bon appétit. »

« Le décompte ne fait pas très moderne… »

À ce moment, le décompte finit, et un anime original fait par Misaki jaillit à l’écran. Comme elle n’avait pas encore eu le temps d’éditer quoi que ce soit, il n’y avait pas de sons, de musique ou de voix. Mais même sans cela, l’animation était fluide comme de l’eau de roche, les mouvements dynamiques, et c’était tout ce qu’il fallait pour que son œuvre ait de l’impact. Encore plus impressionnant, elle avait implémenté un système qui intégrait des personnages 2D dans un environnement 3D, sans donner l’impression qu’ils n’étaient pas à leur place. Les deux avaient été soigneusement dessinés. Avec un bon rythme et son style unique de composition, elle n’avait pas de problèmes à mordre à pleine dents les scènes les plus intenses et irritantes. Ce n’était pas un travail qu’on s’attend qu’un individu puisse faire par lui-même. Et encore moins le demander d’un amateur. La qualité était époustouflante.

Mais c’est ce qui pouvait être attendu d’un lycée associé à l’université des arts, Suikou (le surnom de l’école) n’avait pas que des étudiants normaux comme Sorata, mais logeait également une poignée d’élite en musique et en arts. Tous les artistes et musiciens de talents dans le pays se regroupaient ici, et seulement ceux qui réussissaient à vaincre toutes les attentes ridicules obtenait l’accès à l’école.

Misaki était une de ces rares privilégiés, et une étudiante de troisième année en art.

Et encore, elle était la première étudiante admise dans le programme spéciale en dix ans pour être ensuite jeté dehors pour n’avoir produit que des animes, et pour cause avait obtenu toute une réputation dans le collège.

« Incroyable. »

C’était l’expression que tout le monde lui donnait. Mais Misaki ne répondit pas. Elle était trop concentrée à improviser des effets sonores et la musique avec sa propre bouche.

« Whoosh ! Kshhshsh ! Dokyuun !! Chaararararararaaranranran ! "C’est la fin pour toi !" Clash clash ! Pikaaan ! Tantaratantantan ! "Trop naïf, tes paroles n’ont pas d’effets sur moi !" "Qu-quoi ?!" "Enlève tes pantalons et essaie ça encore, petit vaurien ! " vrrrmmmvrrmm… tadaaa ! »

Sauf que, les bruits frénétiques que Misaki n’arrêtait pas de crier n’avait aucun rapport avec ce qui se passait dans le vidéo.

Quelles sortes de pensées folles lui courraient dans l’esprit ?

Misaki se relaxa en même temps que sa production fondait au noir.

La vidéo avait duré autour de cinq minutes, mais avec l’impact impressionnant qu’il avait eu sur lui, Sorata avait cru qu’il avait duré tellement plus longtemps.

« Encore beaucoup de reprises à faire. Plus que je ne le pensais. »

On pouvait presque entendre sa dépression lorsque Misaki laissa tomber ses épaules après avoir sorti le disque de la machine. Même avec toutes les absurdités qu’elle avait laissé exploser plus tôt, elle avait bien fini ce qu’elle s’était mis en tête comme but – toujours aussi épatant.

« Je n’arrive juste pas voir un endroit qui a besoin d’être changé. »

« Naïf, kouhai-kun. La vraie bataille commence seulement après que tout à l’air parfait ! Et ton ennemi devient toi-même ! »

« Ahh, c’est comme ça que ça marche… »

« Oh, oui. Est-ce que tu pourrais demander à Nanamin d’aider avec l’enregistrement encore une fois ? »

Par Nanamin, elle parlait de Nanami Aoyama, une amie de Sorata depuis qu’il était rentré à Suiko. Elle avait comme aspiration de devenir seiyuu[12], et elle était présentement inscrite dans une école spécialisée. Dans son sondage de choix de carrière durant sa première année, elle avait inscrite avec enthousiasme qu’elle voulait joindre le département de théâtre au collège. Aussi, elle n’aimait vraiment pas être appelée Nanamin.

Comme le collège était connecté au lycée d’art, il n’était pas rare que les étudiants aient déjà choisis le chemin qu’ils allaient suivre pour emploi et avaient déjà commencé à travailler vers leur but. Chez Sakurasou, il y avait un autre troisième année qui voulait devenir scénariste et visait à obtenir son diplôme en littérature, ainsi qu’un deuxième année qui étudiait en médias et communications, travaillait déjà dans l’industrie des jeux vidéo en tant que programmeur.

Mais contrairement à tous ses colocataires, Sorata avait retourné son sondage de choix de carrière complètement vide. Il avait été appelé suivant sa remise à la salle des professeurs et forcé de refaire le sondage comme devoir de vacances.

En passant, Misaki, qui était un an l’aînée de Sorata, avait rempli son sondage par "le future est trop brillant pour le voir !" et avait été aussi appelé pour recevoir un sermon trois fois plus sévère que le sien. Malheureusement pour l’enseignant qui a réprimandé Misaki, il a été frappé par l’aura extraterrestre de l’étudiante, et avait été fatalement blessé. Il était en congé présentement, et n’avait aucune intention de revenir de sitôt. C’était la deuxième fois qu’elle donnait un K.O. son superviseur. Et Sorata comprenait maintenant leur douleur.

« Si c’est juste ça, ça ne sera pas de problèmes. »

« Merci, merci. Aussi, tu viendras m’aider pour éditer. »

« Tu me paies un repas à la cafétéria alors. »

« Ah, un faible prix à payer. »

C’était réellement un prix faible à payer. Même s’il aurait demandé à Misaki de lui payer ses dîners pour le reste de l’année, elle n’aurait même pas réagi. L’été dernier, elle avait soumis un anime d’une demi-heure sur un site de partage, et dans l’espace de quelques jours, avait récolté plus d’un million de visionnements. Peu après, Misaki avait été contacté par quelques compagnies pour lui offrir de rendre son anime en produit payant. Le DVD de son travail avait été mise en vente janvier dernier, et comme pour rire en pleine face de l’économie en ruine, avait vendu plus d’une centaine de milliers de copies et devint un best-seller. Sorata jeta un coup d’œil au compte de banque de son amie, et le chiffre affiché lui a pratiquement fait dire qu’elle prenne sa retraite.

Le scénario avait été pris en charge par Jin Mitaka, un ami d’enfance de Misaki et un autre résident de Sakurasou.

L’anime était sous un thème de science-fiction se déroulant sur une île fabriquée par l’homme dans le futur. L’histoire débute quand un garçon ordinaire, né et élevé sur l’île artificielle, rencontre une fille de la terre originelle.

Au début, la relation entre les deux protagonistes avancèrent sans accroc, au point qu’on aurait été tenté de dire que le réalisateur avait été paresseux. Le garçon n’avait aucun doute à propos de ses sentiments, et ce fut l’adolescente qui avoua qu’elle avait tombé en amour avec lui et qui initia leur premier baiser. Le jeune ne vivait avec aucune inquiétude. Mais tout ça n’était qu’une introduction à la vraie histoire qui commença à la moitié de la vidéo, où le monde entier du garçon se bouleversa complètement.

À ce point, il apprit que la vie qu’il vivait n’avait été qu’un énorme mensonge. Il ne vivait pas vraiment sur une île artificielle, mais plutôt sur une colonie spatiale qui flottait dans l’espace. Et venait de recevoir le choc d’apprendre que la vraie Terre était devenue inhabitable après une série de guerres dévastatrices.

Pendant seize ans, le garçon avait vécu sans rien savoir du monde qui l’entourait. Il avait cru fermement qu’il avait passé sa vie sur la Terre. Mais tout n’était que mensonge. Et ce n’était pas la seule fausseté. Ses parents n’étaient pas vraiment les siens. Tous ces camarades de classes étaient dans le secret, mais avaient continué à jouer le jeu et lui caché la vérité. Même la fille faisait partie de ce système. Tout avait été planifié, sa vie entière avait été scriptée de bout en comble.

Dans le but d’arrêter les conflits continuels, les dirigeants en contrôle du monde avait créé un plan pour réformer l’humanité. L’arche de Noé. Ils allaient élever des enfants qui ne connaîtraient ni douleur, ni souffrances, ni peine, ni haine, ni colère, et voulait retirer toute nature violente d’eux. L’île artificielle était le Jardin d’Eden, et à son centre était l’adolescent, leur rat de laboratoire.

En un sens, leur plan avait fonctionné. Le garçon, face à la vérité, n’avait aucune idée comment réagir, et avait seulement pu rester en place, tremblant. Mais, au final, toutes ces émotions refoulées revirent comme un déluge dans son esprit, le privant de tout contrôle et l’envoyant dans une frénésie meurtrière. Incapable de réprimés ses désirs de destruction, il prit contrôle d’une des géants robots armés, symbolisant la création de ce monde contrefait, et démoli l’île pour en faire un océan de feu et de sang.

Lorsque les gouverneurs mondiaux prirent la décision de l’éliminer, seule la jeune fille retourna à ses côtés. Au moment où l’armée encercla le jeune homme, elle se mit au travers pour le protéger. Mais son cœur fut percé par une balle, et mourra silencieusement dans les bras de son amour.

Ayant perdu la fille, le garçon réalisa enfin une vérité. Même si ce monde était bâti sur des mensonges, il existait tout de même des choses véritables. Les sentiments qu’il portait pour elle, et la douceur qu’elle lui avait portée en faisaient partie.

Et pour la première fois, le garçon pleura. C’était des larmes de tristesse, mais cette scène fut reconnue pour avoir laissé une impression chaude sur les téléspectateurs.

La première fois qu’il a vu la dernière scène, Sorata n’a pas pu s’empêcher de pleurer. Il avait été complètement absorbé par l’œuvre incroyable qui avait donné tant de puissance au script.

Misaki avait porté le projet à fruition par elle-même. Que ce soit pour les différents environnements ou les décisions sur le style, dessiner les plans et les storyboards, tous les sketches de production, le coloriage, les scènes de fond et d’avant-plan, la photographie et les effets spéciaux, édition, enregistrement, doublage et généralement s’occuper de la gestion jusqu’à la postproduction. Ça aurait été normalement des rôles accomplis par bien plus de personnes, chacun ayant la charge d’un aspect différent.

Et en plus de son talent en 2D, Misaki excellait à l’utilisation du 3D, et avait mis en commun ses expertises dans les deux domaines pour donner vie à un nouveau genre de production.

Bien entendu, pour le son et la musique, elle avait compté sur ses amis qui avaient de l’expérience dans le domaine du son, mais ça n’enlevait rien sur le poids considérable qu’elle avait transporté pour mettre à terme son projet. Et pour le finir avec une qualité si professionnelle.

Pour Sorata, Misaki était la preuve vivante que certains individus naissaient avec de multiples talents. Et celle-ci avait juste un nombre ridicule d’aptitudes.

« Ooook, je pense qu’il est temps de commencé les reprises~~ ! »

Misaki se leva en s’étirant. Et juste comme ça, sans payer aucune attention au garçon à côté d’elle, elle se précipita hors de la pièce. Sorata a pu entendre le bruit de ses pas montant l’escalier pour bientôt s’arrêter dans la pièce au-dessus de lui. La chambre de Misaki était directement au-dessus de celle de Sorata.

« Il faut vraiment que je fiche le camp d’ici avant de perdre ma tête… »

« Désolé pour le dérangement. »

Juste après que Misaki soit partie, une autre figure apparu dans le cadre de porte. Elle avait manifestement mis trop d’efforts dans son maquillage, et était vêtu chiquement, presque prête d’aller sur le champ de bataille. Chihiro Sengoku, la professeure des beaux-arts, et la seule personne qui s’occupait de superviser Sakurasou, et vivait aussi avec Sorata et le reste des résidents. Mais elle ne prenait pas son rôle en tant que surveillante très sérieusement.

« Uwaah, qu’est-ce qui est arrivé à ton visage! ! J’imagine que tu visais une allure de papillon de minuit, mais ça a tourné vers une phalène de nuit, sensei. »

« Bien entendu, je ne m’attendais pas qu’un enfant comme Kanda puisse comprendre les adultes comme moi. » Pour rendre son impression encore pire, Chihiro ferma un de ses yeux. On pouvait pratiquement entendre son mascara claquer.

Essayant de retenir son dégoût, Sorata réussit à répondre avec un sourire raide.

« Bon qu’importe, ne viens pas te plaindre que je ne t’avais pas prévenu. »

« T’en fais pas, je vais aller trouver mon futur mari aujourd’hui, attends la bonne nouvelle. »

« Alors, c’était tout ce que t’avais à me dire ? »

« Pourquoi est-ce que je viendrais te parler de ma vie amoureuse ? »

« Pourquoi est-ce que je voudrais que sensei vienne m’en parler ? »

« Une réponse à tout, eh ? En tout cas, tiens. »

Elle tendit une photo à Sorata. Une jeune fille de cinq ou six ans était montrée dessus.

« On va coucher un peu partout, sensei ? »

« Ma cousine. Elle va venir habiter à Sakurasou à partir d’aujourd’hui. »

« Ahh. »

« Son nom est Mashiro Shiina. Elle va arriver à la station à six heures, alors il va falloir que t’ailles la chercher. »

« Huh ? » « Je viens de te dire qu’elle allait arriver à six heures, alors je veux que t’ailles la chercher. Tu ne m’as pas entendu la première fois ? »

« J’avais compris la première fois ! C’est pour ça que je suis si déconcerté ! »

« Allez, je dois aller à une soirée bientôt. Et ils vont tous être docteurs ! Docteurs ! Y’en n’a pas souvent, tu sais. Alors s’il te plait, tu vois bien que je ne peux pas faire un changement de plan. Et t’as l’air pas mal libre de toute façon. Honnêtement, tu n’as jamais l’air de faire grand-chose. »

« Sensei en a beaucoup de non-sens à dire aujourd’hui, pas vrai ? Même si elle est censée être notre enseignante, je suis franchement surpris. Mais je ne peux pas aujourd’hui, j’ai à réfléchir sur le sens de la vie jusqu’à demain. »

« Qu’est-ce que tu radotes encore ? »

« C’était pourtant toi qui m’a dit de refaire mon sondage de choix de carrière ! »

« Ahh, fais juste écrire "pilote" et ça va faire l’affaire. »

« Tu penses je suis quoi, un élève de primaire ?! »

« Ok, écris que tu veux devenir riche alors. »

« C’est encore pire ! »

« T’es vraiment coincé, tu ne trouves pas ? Ce n’est pas quelque chose que tu as besoin de penser fort pour. Honnêtement, la faculté serait entièrement satisfaite si tu marquais "Je veux aller à l’université" ou quoi que ce soit dans la même veine. »

« Au pire, fais juste demander à Jin-san. Le gars est pas mal libre aussi, pas vrai ? »

« Si tu veux parler du gars qui ne dors jamais dans son lit, il est parti. Probablement en train de séduire une fille plus vieille que lui avec son apparence de playboy, pour l’ensuite l’amener au septième ciel avec son entre-jambe. »

« T’es vraiment censé être une professeure ? Montre un peu de honte ! J’ai aucune idée quoi répondre à ça. » « Un peu de honte ? Désolé, j’ai laissé ça dans les testicules de mon père. »

« Uwaaah, bon sang, c’est la première fois j’entends une fille dire "testicules". On commence à s’y en attendre, passé niveau trente et changé de classe vers Amazone, tu deviens complètement différente. Le niveau de puissance de ceux dans la trentaine est une autre paire de manches. »

Les sourcils de Chihiro eurent un tic.

« De quoi tu parles trente ans ! Je suis encore à vingt-neuf ans et quinze mois ! »

Elle écrasa son pied au sol, et la force du coup suffit à faire vibrer le plancher. Sorata lui aurait répondu "La force est comme on s’y attendait d’une Amazone," mais il garda son commentaire, aillant le pressentiment qu’il n’aurait pas vécu longtemps après.

« Bon, pourquoi pas demander à Akasaka alors ? C’est garanti qu’il est là, non ? »

Il regarda vers le mur. À côté, dans la chambre 102, vivait le programmeur et camarade de classe de Sorata, Ryuunosuke Akasaka.

« Tu crois vraiment qu’on peut réussir à faire sortir cet hikikomori[13] de sa chambre ? Tu ne fais plus de sens maintenant. Aaahh, je vais être en retard si ça continue comme ça ! Je laisse le reste entre tes mains ! »

Chihiro ferma la porte d’un coup sec. Avec une telle force, la charnière se desserra et la porte s’inclina sur le côté. Pendant que ses chats essayaient de le réconforter en miaulant, Sorata pris le temps de remettre la porte sur ses gonds et senti un vide pesé sur son esprit.

Pendant qu’il regardait son enseignante se préparer à partir, il souhaitait secrètement que la soirée allait tomber à l’eau pour elle.

Après son départ, Sorata pris son cellulaire qui traînait au sol et envoya un courriel à Ryuunosuke. Sa réponse fut effroyablement rapide.

Pour le moment, Ryuunosuke-sama est occupé à développer un programme de compression sonore intergiciel pour la compagnie S. Cela l’ennui énormément mais elle sent qu’elle a un devoir de compléter son travail, donc ne peut pas se rendre disponible à ce temps présent. Pour cette cause, je suis incapable de lui relayer le message de Sorata-sama. Je suis terriblement navré du contretemps, et j’espère que vous comprenez la situation.

- De la part de Maid-chan, qui a été confié le rôle de secrétaire pour Ryuunosuke-sama.

Maid-chan était une intelligence artificielle (AI) que Ryuunosuke avait développé qui s’occupait de répondre automatiquement à son courrier électronique. Sorata ne connaissait pas tous les détails concernant sa création, mais Maid-chan était étonnement émotionnelle, ainsi qu’incroyablement intelligente. Elle parlait de façon plutôt informelle, et faisait des erreurs par ci par là, mais elle comprenait assez bien pour être capable de lire en les lignes et donner une réponse en conséquence. Elle était une petite merveille technologique.

Dans son temps libre, Sorata s’amusait de temps en temps avec Maid-chan, lui demandant des conseils sur les situations qu’il vivait ou tenait de flirter avec elle.

Mais aujourd’hui, il n’avait pas le temps de jouer avec l’AI.

Sorata tenta encore une fois d’envoyer un courriel.

Encore une fois, il ne prit qu’une seconde avant de recevoir une réponse.

Ne pas être compréhensif peut mener à ta perte, tu sais ? Si tu continues comme ça, je vais devoir t’envoyer un virus (haha).

- Maid-chan, qui peut aussi créer des virus électroniques.

« Uwah, pas bon, pas bon ! »

Ayant eu un aperçu de la noirceur qui courrait derrière la joyeuse personnalité de tous les jours, Sorata envoya un autre message pour s’excuser.

Une fois auparavant, il avait reçu un programme qui avait détruit le système et réduit le cellulaire qu’il venait d’acheter en un tas de ferraille inutile.

C’est une bonne chose que tu comprennes, c’est seulement dommage que je ne puisse pas utiliser le virus que j’avais mis tant d’efforts à préparer.

- Maid-chan, qui aimerait finalement devenir humaine.

Restant très prudent face à l’AI, Sorata envoya un autre courriel d’excuse.

« Bleh, la professeure et les autres étudiants ici sont juste trop anormales. Il faut vraiment que je trouve un moyen de sortir d’ici. Je sens déjà ma tête se sentir étrange. Est-ce trop demander de revenir à une vie ordinaire et honnête… s’il-vous-plaît, aidez-moi quelqu’un ! »

Il regarda ensuite à la photographie qu’il avait reçu.

Une petite fille à la peau claire, portant un grand chapeau de paille et portant une robe [une-pièce] blanche pure. Son expression était faible, et même s’il y avait une caméra devant elle, elle ne souriait pas. Elle semblait regarder au loin avec un regard vide, au-delà de ce que la caméra capturait.

Peut-être à cause de ce regard brisé, lointain qu’elle adornait, Sorata ressentit une douleur passé dans sa poitrine.

La fille lui rappelait quelque chose.

Le chat à côté de lui poussa un miaulement.

« … Ah je vois, elle me fait penser à vous autres quand je vous ai rencontré pour la première fois. »

Pendant que ses compagnons se frottèrent à ses jambes, l’image d’une petite fille assise dans une boîte en carton, le fixant intensément en s’accrochant au rebord de la boîte. La simple pensée était assez pour le faire tomber dans les pommes.


Notes de traduction

  1. Pour l’instant, on admettra qu’Hikari est une femelle, la langue japonaise permettant de ne pas faire de distinction entre les genres, contrairement au français/anglais.
  2. Un tatami fait environ 1,6m².
  3. Sakurasou vient du japonais さくら (Sakura : cerisier ornemental natif du Japon) et 荘 (Sou : Auberge, ici pris dans le sens de dortoir).
  4. Tournoi de Baseball national pour équipes lycéennes. Très prestigieux.
  5. Championnat inter-écoles.
  6. Le lobe frontal régit entre autre les interactions et le comportement social, ainsi que le choix de décisions.
  7. Environ 5 pieds et 1 pouce.
  8. Jeu de mots en japonais. Mawashi = pagne porté par les lutteurs sumo; Tawashi = brosse à nettoyer; Watashi = Moi.
  9. L’expression se rapporte mal en français, mais son usage de « cependant » était étrange dans le contexte.
  10. Phénomène social japonais où les hommes restent volontairement célibataires. http://en.wikipedia.org/wiki/Herbivore_men pour plus d’informations (en anglais).
  11. Procédé en création de film où on révise le produit lorsqu’il est presque fini. En anglais faute de meilleur terme.
  12. Comédien de doublage (je trouve juste que le terme original sonne mieux que la traduction).
  13. Recluse sociale.


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