Difference between revisions of "Fate/stay night ~French~ セイバールート一日目-00.ks"

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===== Correcteurs : =====
 
 
 
== Texte original ==
 
== Texte original ==
   

Revision as of 21:55, 5 April 2009

Texte original

Anglais

Memo Technique

Notes du Traducteur

Souvent changé prépositions, adverbes, etc... pour que ça colle mieux, donc vérifier le tout !

Texte

  • page0|&f.scripttitle
     [line5]Quand je revins à moi, je me trouvais dans un océan de flammes.
  • page1|
 Je devine qu'il y avait un gros incendie.
 La ville familière avait été réduite en cendres et ressemblait aux vestiges d'un champ de bataille de film.
 [line3]Mais ça n'avait pas non plus duré longtemps.
 D'ici au lever du soleil, l'incendie s'était éteint.
 Le grand mur de flammes s'était réduit et la plupart des bâtiments s'étaient effondrés.
  • page2|
 ...Ça faisait bizarre, d'être la seule chose en ce lieu à avoir conservé sa forme originale.
 J'étais le seul aux alentours encore vivant.
 J'avais dû être vraiment chanceux, ou alors ma maison avait été construite sur un lieu porte-bonheur.
 Je ne sais pas auquel c'était dû, mais le fait est que j'étais le seul encore en vie.
  • page3|
 J'avais l'impression que puisque j'en avais réchappé, je devais survivre.
 Je commençai à marcher sans but car je trouvai dangereux de simplement rester là.
 Je ne m'inquiétais pas vraiment de me retrouver brûlé comme les personnes étendues autour de moi.
 ...Probablement parce qu'en plus de ne pas vouloir finir comme eux, j'avais en tête une impression plus puissante.
  • page4|
 Mais pourtant, je n'avais aucun espoir.
 Il était déjà surprenant que je sois encore en vie, je ne pouvais pas non plus m'attendre à être sauvé.
 Je ne survivrai pas.
 Quoi qu'il se passe, je ne pourrai pas fuir ce monde rouge.
 C'était un tel enfer, si absolu, que même un petit garçon pouvait le comprendre.
  • page5|
 Et je m'écroulai.
 Était-ce parce qu'il n'y avait plus d'air ? Était-ce parce que mon corps ne fonctionnait plus ?
 En tout cas, je m'écroulai et fixai le ciel couvert de nuages.
  • page6|
 Tout autour de moi était consumé et je pouvais voir beaucoup de corps ratatinés.
 Des nuages sombres apparurent dans le ciel, me disant qu'il pleuvrait bientôt.
 ... C'est bien. L'incendie s'éteindra avec la pluie.
  • page7|
 Au final, je soupirai profondément et levai les yeux au ciel.
 Je me dis que ça fait mal.
 Je parle aussi au nom de toutes les personnes qui ne pouvaient même pas le dire.
  • page8|
 [line3]C'était il y a dix ans.
 Après cela, je fus miraculeusement sauvé.
 Mon corps en réchappa.
 Mais je pense que toutes les autres choses autour de moi brûlèrent et furent réduites en cendres.
  • page9|
 Si vous enlevez à  un enfant, ses parents, sa maison et toutes ces choses, il ne lui reste plus rien.
 C'est pour ça qu'il n'y avait que mon corps.
 Je pense que l'histoire est simple.
 En d'autres termes, pour permettre à mon corps de vivre...
 Mon coeur est mort.
  • page10|
 [line9]Je rêve.
  • page11|
 "[line4]Hein !?"
 Une lumière blanche me fait plisser les yeux.
 "C'est trop lumineux", pensé-je.
 Ce n'était que la lumière perçue par mes yeux à mon réveil, mais je n'y suis pas habitué.
 Je n'avais probablement même pas compris la signification de cette lumière brillante.
  • page12|
 "Hein ?"
 Quand mes yeux font le point, je suis étonné.
 Je suis allongé sur un lit étranger, dans une salle inconnue.
 Je suis étonné, mais la salle est tellement blanche et propre que je me sens en sécurité.
  • page13|
 "...Où suis-je ?"
 Je regarde autour.
 Une grande pièce et il y a de nombreux lits.
 Dans chaque lit,une personne et toutes semblent être blessées.
  • page14|
 Mais dans cette salle, rien n'indisposait.
 Chacune des personnes blessée est une personne qui était sauvée.
 "[line4]"
 Je me détends et laisse mes yeux vagabonder.
  • page15|
 [line4]Dehors, par la fenêtre,
         le lumineux ciel bleu était incroyablement beau.
  • page16|
 Après quelques jours, je compris enfin.
 Je pouvais distinctement me souvenir de ce qui était arrivé ces derniers jours.
 Cependant, je n'étais pas différent d'un nouveau-né.
 Ce n'était pas qu'une métaphore mais quasiment la vérité.
  • page17|
 Quoi qu'il en soit, cet incendie fut terrible.
 J'en avais été sauvé, me trouvais dans un hôpital le corps couvert de bandages et mes parents n'étaient plus.
 Je ne saisissais pas la situation, mais je compris vaguement que j'étais seul.
 Je crois que je compris rapidement.
 ...Eh bien, autour de moi ne se trouvaient que des enfants dans le même situation, alors tout ce que je pouvais faire, c'était d'accepter ce fait.
  • page18|
 [line3]Après cela.
 Cet homme vint, pile au moment où je commençais à m'inquiéter de ce qui m'arriverait par la suite.
  • page19|
 Il arriva le jour où mes bandages furent retirés et quand je pus manger sans aide.
 Un manteau froissé, des cheveux en bataille.
 Cet homme, un peu plus jeune que le médecin, ressemblait plus à un grand frère qu'à un père.
  • page20|
 "Bonjour. Tu dois être Shirou-kun."
 Un sourire qui semble se fondre dans la pâle lumière du soleil.
 Je trouvai la voix suspecte, mais le ton très aimable.
  • page21|
 "Je vais te le demander franchement. Que préfèrerais-tu ? Aller dans un orphelinat, ou être adopté par un homme que tu n'as jamais vu ?"
 Cet homme disait pouvoir m'adopter.
 Quand je lui demandai s'il était un parent, il répondit n'être qu'un étranger.
 ...Il donnait l'impression d'être un type instable, sans avenir.
 Mais ça ne faisait aucune différence, puisque je ne savais rien de lui ni de l'orphelinat.
 Je décidai donc de partir avec lui.
  • page22|
 "Je vois, c'est bien. Prépare-toi vite, alors. Il faudrait que tu t'habitues à ta nouvelle maison aussi vite que possible."
 Cet individu commença sans tarder à emballer mes affaires.
 Sa façon de faire n'était pas très réussie, même aux yeux d'un enfant.
 Puis, après avoir causé beaucoup de désordre...
  • page23|
 "Oh, j'ai oublié de te parler de quelque chose d'important.
  Il y a une chose que je dois te dire avant que tu ne viennes avec moi.
  C'est d'accord ?"
 Il se tourne vers moi avec légèreté et dit :
 "Oui.
  Pour commencer, je suis un sorcier."
 Il dit ça d'un ton sérieux, exagéré.
  • page24|
 Cela se passa en un instant.
 Maintenant que j'y repense, j'étais vraiment un gosse à l'époque.
 J'avais tout de suite cru ces mots.
 "[line3]Whaou, vous êtes génial."
 Je suppose avoir dit cela les yeux brillants.
  • page25|
 À partir de ce moment, je deviens son enfant.
 En fait, je ne me rappelle pas de ce que j'avais dit à l'époque.
 Mais mon père n'allait pas arrêter de parler de cette journée.
 Il allait s'en souvenir et raconter cette histoire encore et encore.
 Donc pour mon père, Emiya Kiritsugu, ça a peut-être été le plus beau jour de sa vie.
  • page26|
 ... Finalement.
 Je devine qu'il était étrange que mon père me dise qu'il était sorcier, mais j'étais tout aussi bizarre d'admirer cela.
 C'est ainsi que je devins un enfant adopté et que mon nom de famille devint Emiya.
 Emiya Shirou.
 Quand je prononçai mon nom, je fus vraiment fier d'avoir le même nom de famille que Kiritsugu.
  • page27|
 ...Je rêve.
  • page28|
 Une histoire d'enfance.
 Elle date de quand je convainquis enfin mon père de faire de moi son élève, ça doit donc remonter à environ huit ans.
  • page29|
 Quand je fus suffisamment grand pour rester seul à la maison, Kiritsugu se mit à quitter régulièrement la maison.
 Il disait de son ton normal qu'il « parcourait le monde » et il commença à se conformer à ces paroles.
  • page30|
 C'est ainsi que cela se passa après.
 Il était courant qu'il laisse la maison inoccupée pendant un mois, et quelques fois il ne revenait pas  pendant six mois.
 La maison Emiya est une grande maison japonaise et Kiritsugu et moi étions les seuls à y vivre.
 J'étais parfois embarrassé dans cette maison trop grande pour un enfant.
  • page31|
 Mais pourtant, ma vie ici me plaisait.
 Emiya Kiritsugu rentrait de ses voyages et me racontait de nombreuses histoires, comme un enfant.
 Et l'enfant qui partageait son nom était à la maison, attendant ces histoires.
 J'étais toujours seul à la maison, mais cette solitude disparaissait complètement avec les histoires qu'il ramenait.
  • page32|
 [line3]Le père qui poursuivait toujours ses rêves, comme un enfant.
 Son comportement était étonnant, mais il m'avait toujours l'air éblouissant.
 C'est peut-être pour cela que je voulais un jour être comme lui.
  • page33|
 ... Bon, en plus....
 En regardant mon père la tête toujours dans les nuages, je pressentais que je deviendrais quelqu'un de sérieux.[line4]
  • page34|
 ... j'entends un bruit.
 J' entends un bruit de rouille, pesant et familier au fur et à mesure que s'ouvre la porte.
  • page35|
 La lumière entre dans la remise obscure.
 "[line4]Uh."
 Mon esprit qui s'éveille...
 "Senpai, tu es réveillé ?"
 ...perçoit l'air froid et le bruit de pas qui approchent.
  • page36|
 "...Mm. Bonjour, Sakura."
 "Ah, oui. Bonjour, Senpai."
 Sakura sourit et hoche la tête, comme habituée à cette situation.
  • page37|
 "Senpai, c'est déjà le matin. Tu as encore le temps, mais Fujimura-Sensei sera en colère si tu restes endormi ici."
  • page38|
 "Oh... tu as raison. Merci de venir me réveiller."
  • page39|
 "Ça ne pose pas du tout de problème. Tu te lèves toujours tellement tôt.
  Ce n'est que de temps en temps que je peux venir te réveiller comme maintenant."
 ...?
 Sakura a l'air plus enjouée que d'habitude, aujourd'hui, comme si quelque chose la rendait heureuse.
  • page40|
 "...Vraiment ? Je crois que tu me réveilles assez souvent.
  Quoique, Fuji-Nee me frappe toujours pour me réveiller, alors je préfère que ce soit toi... Bon, je ferai plus d'efforts la prochaine fois."
  • page41|
 ...Je lui réponds, somnolent.
 Je ne sais pas ce que raconte quand mon esprit n'est pas complètement réveillé.
  • page42|
 "Très bien. Mais je suis plus heureuse quand tu n'essaies pas."
 Sakura pouffe.
 ...Tss, je devine que j'avais encore la tête assoupie et que j'ai dit quelque chose de bizarre.
  • page43|
 "[line3]Donne moi une seconde, je me réveille."
  • page44|
 Prenant une profonde respiration, je m'éclaircis les idées.
 Dans de telles situations, l'air froid extérieur est utile.
 La fraîcheur fonctionne bien pour me sortir de ma torpeur.
  • page45|
 ...Devant moi se trouve Matou Sakura, ma junior à l'école.
 Nous sommes dans une remise derrière ma maison et il est six heures du matin.
  • page46|
 "...Senpai ?"
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 "Oui, je suis réveillé maintenant. Désolé, je devine que je l'ai encore fait.[l]
Je dois t'aider à cuisiner le petit-déjeuner , d'ailleurs."
 "Ça va. Tu es encore resté debout tard la nuit dernière, n'est-ce pas ? Alors tu devrais prendre ton temps, ce matin. Je vais préparer le petit-déjeuner."
  • page47|
 Sakura dit cela d'un ton joyeux.
 ... C'est inhabituel. Sakura a vraiment l'air de bonne humeur ce matin.
  • page48|
 "Je ne peux pas te laisser faire ça. Je me lève tout de suite, allons ensemble à la cuisine."
  • page49|
 "Très bien, je suis prêt. Allons-y, Sakura."
 "Ah... um, Senpai..."
 "Hm ? Quoi ? Quelque chose ne va pas ?"
 "Non, ce n'est rien, mais... je crois que tu devrais te changer avant de rentrer dans la maison."
  • page50|
 "[line3]Oh."
 Ceci dit, je me parcours du regard.
 Je me suis endormi pendant que je travaillais, je porte donc encore mon bleu.
 C'est ma tenue de travail, elle est donc assez sale. Je ne peux imaginer ce que dirait Fuji-Nee si j'entrais dans la maison dans cette tenue.
  • page51|
 "Ugh... je suppose que je ne suis pas encore réveillé. Je suis un peu à côté de mes pompes ce matin."
 "C'est possible. Alors repose-toi ici un moment et je m'occuperai du petit-déjeuner. Et tu sais, si tu laisses cet endroit en désordre, Fujimura-Sensei se mettra dans une colère folle contre toi."
  • page52|
 "...Tu as raison. Je viendrai après m'être changé. Passe devant."
 "Oui, je t'attends, Senpai."
  • page53|
 Sakura s'en va.
 Bon.
 Je dois me changer pour mon uniforme scolaire et nettoyer ce bazar.
  • page54|
 La remise est bâtie à la lisière de notre jardin et en accord avec son apparence, c'est un entrepôt où nous mettons tout le bric-à-brac.
 Mais c'est pour moi une cave à trésors puisque je m'amusais à tout tripatouiller depuis mon enfance.
  • page55|
 Père ne me permettait pas d'aller dans la remise, mais je n'arrêtais pas de m'y faufiler. Résultat, c'était devenu ma base.
 Pour moi, Emiya Shirou, je suppose qu'on pouvait appeler cet endroit, ma vraie chambre.
 La grande maisonnée Emiya ne me convient pas, et ce n'est que dans cet endroit plein de saletés que je peux me détendre.
  • page56|
 "... D'ailleurs, c'est du gâchis. Même si ce sont des rebuts, on peut encore les utiliser."
 La plupart des objets ici sont des appareils qui ne peuvent plus être utilisés.
  • page57|
 Avais-je apporté tous ces rebuts ici parce que j'aimais cet endroit, ou en étais-je venu à aimer ce lieu à cause de tout ce bric-à-brac ?
 En tout cas, puisque je me faufilais toujours ici, cela devint mon passe-temps de réparer les choses cassées.
  • page58|
 Ce n'est comme si je m'attachais aux choses.
 Je crois que ça m'ennuie tout simplement, de ne pas utiliser les objets dont on peut encore se servir.
 Et juste comme ça, j'ai passé toute la nuit passée à rénover ce réchaud.
  • page59|
 "... Je suppose que je finirai ça demain. On dirait que je n'étais pas assez concentré, vu comment je me suis endormi en plein milieu."
 Je me débarrasse de mon sentiment de déception.
 Je rassemble les morceaux du réchaud et les pose sur une étagère pleine de choses attendant d'être réparées.
  • page60|
 Il n'y a pas de place sur cette étagère remplie d'objets attendant une réparation. Un vieux magnétoscope attend son tour après le réchaud.
 ... Je suppose que je vais ignorer le fait que Fuji-Nee ait cassé les deux.
  • page61|
 "...Très bien."
 Je me change pour mon uniforme.
 Ce lieu est comme ma chambre et il contient des vêtements de rechange ainsi que d'autres choses dont j'ai besoin.
  • page62|
 Il contient aussi beaucoup de plans et de rebuts, résultats d'échecs provenant de mes entraînements.
 Il y a aussi une sorte d'ancien motif inscrit sur le sol, comme un autel ou quelque chose comme ça.
  • page63|
 "[line3]Bien, commençons la journée ."
 Tapant dans mes mains en prière pour la remise, je me dirige vers la maison.
  • page64|
 Je sors de la remise.
 La maison Emiya est une maison japonaise , en périphérie de la ville.
 Mon père n'était pas une personne très respectée en ville, mais pourtant il eut je ne sais comment  cette immense maison.
 C'est en soi un mystère, mais il semble également qu'il n'avait pas de famille au Japon.
 C'est pourquoi cette maison me revint, à moi et à personne d'autre, quand mon père décéda.
  • page65|
 Ce pendant, pour être honnête, je n'ai pas ce genre de talent en gestion.
 Le vieux Fujimura s'occupe des choses compliquées comme l'héritage et les impôts fonciers.
  • page66|
 Le vieux Fujimura est un propriétaire important du quartier.
 D'après Père, "le vieillard est comme un chef yakusa".
 Ça n'est bien sûr qu'un préjugé.
 Il n'est pas "comme" un chef yakusa, c'"est" un chef yakusa.
  • page67|
 "......"
 Bon, en soi c'est un problème, mais je préfère l'ignorer.
  • page68|
 Il est sans aucun doute vrai qu'il est dynamique et effrayant, mais en fait, ce n'est pas quelqu'un de si mauvais.
 Ça m'est d'un grand secours, puisqu'il paye beaucoup pour les réglages que je fais sur la moto qu'il aime conduire.
  • page69|
 Bref, voilà pourquoi je suis le seul à vivre dans cette grande maison.
 Cela fait cinq années que Père est décédé.
 Les journées se sont vite écoulées.
 Je soupire, pensant à combien j'ai grandi pendant ces cinq années.
  • page70|
 Je me suis entraîné tous les jours pour être comme Kiritsugu, mais en réalité, ce n'est pas si simple.
 C'est bien naturel, je n'avais aucun don à la base, mais que dire du fait de n'avoir pas du tout progressé en cinq années ?
 Pour résumer en une phrase le présent, mon but est tellement éloigné que je ne suis même pas encore sur la ligne de départ.
  • page71|
 "[line7]"
 Non, je crois que ça ne ferait aucun bien de se précipiter.
 Pour l'instant, je dois faire ce que je peux.
  • page72|
 Bon alors.
 Maintenant, je devrais[line4]